Déclaration Pompeo : le tour de passe-passe de l’administration Trump sur le dossier israélo-palestinien

Pendant plus de quatre décennies, les États-Unis ont exprimé leur opposition officielle à la politique israélienne de colonisation de la Cisjordanie, qualifiée d’« illégale », puis d’« irrégulière » et enfin « d’obstacle sur le chemin vers la paix ». Cette ligne politique inchangée depuis 1978, a récemment connu un retournement notable, avec la déclaration du secrétaire d’État américain, Mike Pompeo qui a annoncé, le 18 novembre, que les États-Unis cessaient de reconnaître la validité de l’avis juridique du Département d’État qui considère « l’établissement de colonies de civils israéliens en Cisjordanie » comme « contraire au droit international ».
Derrière l’accord entre le gouvernement Hadi et les séparatistes du Sud : une rivalité continue entre l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis au Yémen

Un accord prévoyant le partage du pouvoir entre le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi (soutenu par le royaume saoudien et reconnu par la communauté internationale) et le Conseil de transition du Sud (CTS), force séparatiste soutenue par les Émirats arabes unis a été signé à Riyad, le 5 novembre 2019.
États-Unis, Israël et Arabie Saoudite : la dialectique du maître et de l’esclave

Certes, depuis bien longtemps, les États-Unis ne sont plus les seuls maîtres du monde, et a fortiori les autres pays leurs esclaves. Mais la dialectique chère à Hegel pose une question majeure et actuelle : dans la relation qu’entretient Washington avec ses alliés, qui dirige qui ?
De l’hégémonie à la contestation américaine de l’ordre international : la fin d’un leadership ?

Compte rendu de l’intervention de Bertrand Badie lors de la soirée du CAREP Paris : La superpuissance américaine, moteur de la mondialisation, se trouve aujourd’hui paradoxalement dans la position de premier contestataire de l’ordre mondial. Tel est le constat que font Bertrand Badie et Dominique Vidal dans leurs analyses respectives sur l’avenir du leadership américain.
COLLOQUE 2019 : Des démocraties en invention ? Les pays arabes comme laboratoires de nouvelles transformations du politique

Le 28 novembre 2019 de 8h30 à 19h : Colloque coorganisé par le Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris (CAREP Paris) et la Chaire d’histoire contemporaine du monde arabe du Collège de France.
Rencontre avec Laura Ruiz de Elvira : vers la fin du contrat social en Syrie

Dans le cadre des « Soirées du CAREP Paris »: Rencontre avec Laura Ruiz de Elvira à l’occasion de la parution de son ouvrage « Vers la fin du contrat social en Syrie : associations de bienfaisance et redéploiement de L’État (2000-2011) » (Karthala, 2019)
Liban : causes et perspectives de la révolte

Le mouvement de protestation a pris comme un feu de paille, suite à la proposition de Mohammad Choucair, ministre des Télécommunications, de taxer quotidiennement l’usage des messageries électroniques. Dans un pays où l’absence de services publics est criante, la mesure a été fraîchement accueillie et a cristallisé autour d’elle une contestation bien plus large de l’action de la classe politique, exécutif et législatif mélangés, qui se partage le pouvoir par communautés religieuses selon les clauses de l’accord de Taëf, conclu à la fin de la guerre civile, en 1989.
La France n’a pas le monopole de « l’expression de l’Universel »

Propos recueillis par Claire Talon – Entretien avec François Burgat autour de sa conférence « La France face à la radicalisation », CAREP Paris.
Manifestations en Irak : une nouvelle génération protestataire unie face à la violence d’État

Les manifestations de masse qui ont soulevé la rue irakienne, à Bagdad et dans plusieurs provinces du Sud et du Moyen-Euphrate au début du mois d’octobre 2019, ont été l’objet d’une répression d’une violence sans précédent, qui a fait des dizaines de morts et des milliers de blessés.
Opération militaire turque dans le nord de la Syrie : au-delà des objectifs officiels

L’armée turque a présenté les deux objectifs de son opération de la manière suivante : sécuriser la frontière « en éloignant les éléments terroristes » et établir une zone sécurisée de 460 kilomètres de long et de 30 à 40 kilomètres de large, aux abords de la frontière turco-syrienne à l’est de l’Euphrate. Toutefois, derrière ces objectifs officiels se cachent un ensemble d’autres motifs non déclarés…