La question des prisonniers politiques en Égypte : étendue des violations et périmètre des responsabilités
La mort du l’ex-président élu Mohamed Morsi, décédé en détention le 17 juin 2019, a ramené sur le devant de la scène le dossier des prisonniers politiques. Leur nombre est estimé à plusieurs dizaines de milliers, et les graves violations qu’ils subissent sont probablement la cause du décès non seulement du président Morsi, mais de dizaines d’autres avant lui. Un rapport parle même de centaines de « décès prématurés ».
Les hypothèses d’un affrontement dans le Golfe après la saisie du pétrolier britannique
Le 19 juillet 2019, des unités de la marine iranienne ont arraisonné un pétrolier battant pavillon britannique en mer d’Oman et l’ont conduit vers le nord, au port de Bandar Abbas, pour l’y retenir avec l’équipage.
La diversification économique dans les États arabes du Golfe
Récemment publié par l’Arab Center for Reseach and Policy Studies, l’ouvrage intitule La Diversification économique dans les États arabes du Golfe réunit une sélection de contributions sur la diversification économique dans les pays membres du Conseil de coopération des États arabes du Golfe, contributions présentées lors du Forum des études sur le Golfe et la péninsule arabique organisé par l’ACRPS à Doha du 3 au 5 décembre 2016.
« À Dubaï, les résidents occidentaux jouent un rôle important dans la perpétuation d’un ordre social inégalitaire »
Propos recueillis par Claire Talon – Environ 30 000 Français vivent aux Émirats, où ils constituent la deuxième population de nationalité européenne derrière les Britanniques. En 2015, entre 15 000 et 20 000 étaient établis à Dubaï.
Le rôle de l’ONU envers les minorités : le cas des Palestiniens à l’intérieur de la « ligne verte »
L’Arab Center for Research and Policy Studies a publié récemment l’ouvrage d’Ibrahim al-Moammar intitulé Le Rôle de l’ONU envers les minorités : le cas des Palestiniens à l’intérieur de la « ligne verte ». Des siècles durant, les Palestiniens ont constitué la majorité de la population autochtone de la Palestine, mais les massacres perpétrés par Israël à leur encontre en 1948 et l’exode qui s’en est suivi ont fait de ceux qui sont restés une minorité dans leur propre pays.
Peut-on parler de « victoire » russe en Syrie ?
Par Julien Théron – La Russie apparaît régulièrement comme la grande gagnante du conflit en Syrie. Des opérations militaires aériennes à la police militaire tchétchène en passant par ses forces spéciales, Moscou semble être devenu le maître du pays.
Pourquoi Netanyahou a-t-il décidé de dissoudre la Knesset et d’organiser de nouvelles élections ?
Moins de deux mois après les élections générales du 9 avril 2019, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a décidé de dissoudre la Knesset et de convoquer de nouvelles élections en septembre 2019, ceci après avoir échoué, contre toute attente, à former un gouvernement de coalition avec le bloc de droite – bloc qui avait obtenu une majorité de 65 sièges au parlement sur un total de 120, dont 35 accordés au Likoud mené par Netanyahou.
Élection présidentielle en Mauritanie : quels enjeux ?
Sans véritable enjeu national, le scrutin présidentiel mauritanien qui connaîtra son épilogue dans quelques jours, suscite pourtant l’intérêt des acteurs sous régionaux et internationaux.
À la cour de récré de Washington, le jeu est à la guerre
Quand les garçons se mettent à jouer dans la cour de récréation, le jeu de guerre n’est jamais très loin ! Si les garçons déchargeaient leur « agressivité » dans des pistolets imaginaires, ils auraient moins envie de se servir de leurs poings, selon certains experts de l’enfance. Alors que l’on peut pardonner aux enfants leur insouciance face à ce jeu brutal, il n’en est pas de même dès lors qu’il s’agit du président de la plus grande nation du monde. Lorsque ce dernier se met à « jouer à la guerre » l’insouciance devient bêtise humaine.
Soudan : quelle sortie de crise après la dispersion du sit-in ?
Trois jours après une campagne de désobéissance civile largement suivie par la population, suite au démantèlement sanglant du sit-in devant le quartier général des Forces armées à Khartoum, les leaders de la protestation et les forces de la Déclaration de la liberté et du changement ont accepté le projet de médiation proposé par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, projet impliquant la fin de la grève générale et la reprise des négociations avec le Conseil militaire.