Par Julien Théron
Le mouvement de protestation a pris comme un feu de paille, suite à la proposition de Mohammad Choucair, ministre des Télécommunications, de taxer quotidiennement l’usage des messageries électroniques. Dans un pays où l’absence de services publics est criante, la mesure a été fraîchement accueillie et a cristallisé autour d’elle une contestation bien plus large de l’action de la classe politique, exécutif et législatif mélangés, qui se partage le pouvoir par communautés religieuses selon les clauses de l’accord de Taëf, conclu à la fin de la guerre civile, en 1989.
Ce mouvement de protestation peut être inclus dans un plus large phénomène, historique, en parallèle avec les manifestations largement réprimées en Irak, mais aussi en Algérie et au Soudan, dont il est parfois fait référence comme deuxième vague des révolutions arabes. Ces protestations populaires ont démontré dans l’ensemble du monde arabe, depuis 2011, une volonté farouche et unitaire de se défaire des maux qui grèvent son développement politique, social et économique en mobilisant la population contre des systèmes autocratiques, nécrosés, corrompus et clientélistes. En cela, le mouvement qui s’illustre actuellement au Liban et qui prétend réformer de fond en comble le régime et la scène politiques, s’inscrit donc parfaitement dans ce grand mouvement.
Pourquoi la société libanaise est aussi excédée par la classe politique, quels sont ses griefs ? Comment se mobilise-t-elle ? Que propose le gouvernement pour sortir de l’impasse ? Quels sont les facteurs qui décideront de la suite du mouvement ? Ces questions sont essentielles pour comprendre les dynamiques de la crise actuelle, qui intervient dans un contexte régional tendu, à savoir les vecteurs originaux de la protestation et les nombreux facteurs qui en détermineront l’issue.
Julien Théron
Chercheur associé au CAREP Paris
Analyste du Moyen-Orient, Julien Théron a travaillé pour des institutions nationales, européennes et internationales, pour des think tanks, ainsi qu’auprès de personnalités et mouvements politiques français et moyen-orientaux. Diplômé en sciences, économie, sciences politiques et docteur en philosophie politique, il a enseigné aux universités Saint Joseph de Beyrouth, Versailles-Saint Quentin, Paris Nanterre, Paris 2 Panthéon-Assas et, depuis 2017, à Sciences Po Paris.
Le Liban, pays atypique au sein du monde arabe, a en effet, depuis la fin de la guerre civile, été marqué par une série de difficultés profondes (ingérences, occupations étrangères, communautarisme social, territorial, politique et institutionnel, présence de groupes armés, heurts sécuritaires, etc.) qui ont largement handicapé son développement. Malgré cela, la population libanaise se mobilise actuellement en transcendant ces difficultés, et en faisant montre d’une unité extraordinaire. Ce mouvement d’une ampleur et d’une nature inédites a été suivi d’une réaction relative du pouvoir, entendant les demandes de changement mais se limitant à l’annonce en urgence d’un processus de réforme restreint, jusqu’à la démission du premier ministre Saad Hariri. Mais les protestataires appellent, eux, à une vraie « thawra » (« révolution ») qui commencerait par le départ de l’ensemble de la classe politique actuelle, selon le slogan souvent scandé : « Kulun y’ani kulun » (« Tous, ça veut dire tous »).
Face à la mobilisation massive des Libanais, le gouvernement tente de répondre en urgence, mais l’issue de la crise politique reste très incertaine.
Une accumulation de dossiers
Trois décennies après la guerre civile, le système politique libanais – certes handicapé par une double occupation, puis par de multiples dossiers sécuritaires et humanitaires – n’en a pas moins démontré toute son impotence à mener efficacement des politiques publiques dans l’intérêt général. On ne compte plus en effet le nombre de dossiers où l’incurie de l’État libanais est criante.
L’approvisionnement en électricité est souvent pointé du doigt comme un des problèmes les plus saillants, entre « coupures généralisées », « commerce extra-légal » d’électricité au travers de groupes électrogènes polluants, et arrangements locaux avec les municipalités[1]. Les inégalités territoriales autorisées par l’incurie de l’État, la fraude ou les problèmes infrastructurels sont autant d’embuches pour l’opérateur national, Electricité du Liban (EDL).[2]
L’eau courante n’est pas potable, que ce soit par la présence d’eau de mer salée et polluée, de plastiques ou de matières fécales[3]. La mauvaise gestion des ressources pourtant autrefois abondantes dans ce pays de montagnes induit en plus une menace de stress hydrique en 2030.[4]
Le système de santé est un enchevêtrement complexe faisant la part belle au privé : 30 hôpitaux publics pour 138 privés, représentant respectivement 15 % et 85 % des lits disponibles. Les soins se traduisent en pratique par un système à deux vitesses, où les plus aisés peuvent bénéficier de meilleurs traitements.[5]
Le système éducatif est, lui aussi, pétri d’inégalités. L’éducation privée, largement répandue dans les classes moyennes et aisées, malgré des coûts parfois exorbitants, est communautarisée. Et l’arrivée massive de réfugiés syriens a surchargé un système public déjà largement essoufflé par un sous-investissement public : 6,2 % seulement du budget de l’État y sont consacrés, dont 90 % vont au paiement des salaires.[6]
Depuis 2015, si ce n’est avant, la gestion des déchets est un « symbole supplémentaire de la faillite de l’État à gérer les services publics de manière efficace », mais, dans un pays où le communautarisme et le clientélisme l’emportent sur l’égalité entre les citoyens, c’est aussi « un révélateur d’inégalités territoriales »[7]. Le problème est tel, entre pollution atmosphérique par incinération et pollution maritime, que la crise des déchets est devenue un enjeu de santé publique.[8]
Les infrastructures routières sont également régulièrement dénoncées, que ce soit à cause de l’absence quasi-complète de transports en commun, des embouteillages monstres, de la pollution automobile des zones adjacentes, des nids de poule omniprésents, des revêtements calamiteux, de la vétusté des ponts d’autostrade ou encore de la sécurité routière.
Par ailleurs, le patrimoine architectural est régulièrement sacrifié, qu’il s’agisse des maisons privées ou de sites. Les programmes des bailleurs de fonds internationaux ne suffisent pas à compenser le manque criant d’investissement, d’entretien, de législation dédiée et de moyens pour la faire respecter, malgré une richesse patrimoniale qui s’effiloche et l’importance du tourisme pour le pays.[9]
De manière plus conjoncturelle mais impactant réellement les Libanais, les prix de l’immobilier, déjà hauts à Beyrouth, sont montés en flèche à partir de 2011, sous le double effet de l’arrivée massive des réfugiés syriens, mais aussi et peut-être surtout, des investisseurs du Golfe qui ont déserté à la même période[10].
Quant à l’environnement, c’est la dernière roue du carrosse, chaque dossier l’impactant négativement, qu’il s’agisse de pollution atmosphérique (transport, énergie, usines, incinération des déchets), de pollution de la mer (rejet des déchets, des eaux usées), des sols, cours d’eau et nappes phréatiques (polluants, enfouissement des déchets, rejets sauvages).
Et pour arranger le tout, l’économie a récemment connu un coup d’arrêt menant le gouvernement à déclarer un « état d’urgence économique » en septembre dernier[11], sans que cela n’agisse guère sur une situation déjà largement inégalitaire (le Liban est classé au 129e rang sur 141 États)[12] et où la corruption gangrène la bureaucratie comme l’économie (138e rang sur 180 États).[13]
Une mobilisation unitaire exceptionnelle
Dans un tel contexte, nul étonnement que l’augmentation des taxes prévue par le gouvernement ait provoqué l’exacerbation. Mais ce qui est absolument remarquable dans l’histoire du Liban depuis l’indépendance, c’est la mobilisation générale, de toutes les communautés religieuses, sous un même et unique drapeau : celui du Liban.
L’aspect transcommunautaire peut paraître logique, voire normal, pour des non-Libanais, au regard de l’aspect national et non territorial ou identitaire des problèmes du pays, mais la logique politicienne libanaise veut que, lorsque le pays fait face à des problèmes aussi généraux et inextricables soient-ils, on accuse tel ou tel adversaire politique de mauvaise gouvernance. Cette fois-ci, les citoyens libanais n’ont même pas laissé le temps de débrayer à la classe politique, réunie d’ailleurs depuis plusieurs mandatures en gouvernement d’union nationale, ce qui limite leur capacité de transformer en polémique politicienne la contestation sociale et politique.
Il pourrait être tentant en effet de comparer historiquement ce mouvement à ce qui a été nommé « la révolution du cèdre », à savoir la mobilisation populaire qui a suivi l’assassinat du premier ministre Hariri, en 2005. Il existe en effet certains ferments communs : mobilisation de masse présentant une nation indépendante, maîtresse de son destin, désireuse d’un État au service de ses citoyens mais aussi en faveur d’idéaux politiques fondamentaux comme la sécurité, la justice, l’état de droit, la démocratie. Toutefois, la question fondamentale de 2005, c’est-à-dire la cristallisation idéelle du mécontentement, était surtout celle de l’indépendance nationale, et plus particulièrement celle de l’ingérence syrienne dans le pays. Second point de divergence, la révolution du cèdre avait induit une politisation polarisante de la Nation, à savoir une divergence politique sur la question fondamentale en suivant qui plus est les lignes de fracture communautaires entre le mouvement dit du « 14 mars » (sunnite et maronite) et celui dit du « 8 mars » (chiite, arménien, maronite).
Toutefois, dans le mouvement actuel, et c’est un fait remarquable, aucune communauté n’a semblé épargner ses leaders, même au sein de la pourtant assez cohésive communauté chiite, régie par le puissant parti du Hezbollah, seul à disposer encore d’une très puissante milice, qui s’est illustrée contre les forces israéliennes en 2006 et en défense du régime de Bachar al-Assad, dont l’ingérence politique et sécuritaire au Liban est historique.
Déjà en Syrie, en effet, la branche armée du mouvement libanais était en effet intervenue en soutien de Damas. Son intervention politique et militaire, qu’Hassan Nasrallah a reconnue en 2013[14] mais sanctionnée dès 2012[15], avait été essentielle dans le maintien du régime en place, en coopération avec les Gardiens de la révolution iranienne et les milices irakiennes pro-Téhéran. Selon lui, la justification était alors de lutter contre un « complot » de l’étranger, entre djihadistes, Israël et les États-Unis[16]. Le Hezbollah a donc non seulement une dimension politique libanaise, mais par son positionnement de « muqawama » (« résistance ») contre l’impérialisme occidental, le mouvement est devenu une force régionale qui maintient un ordre sécuritaire particulier. Pour le mouvement chiite libanais comme pour son allié syrien et son sponsor iranien, la chute du système confessionnel libanais représenterait une catastrophe stratégique.
Or, les symboles du parti-frère du Hezbollah, le parti Amal, et son leader Nabih Berri, pierre angulaire du système politique libanais en tant que président de la Chambre des députés depuis 1992, ont été passablement conspués lors de la mobilisation populaire, remettant en cause, dans la communauté chiite comme chez les autres, les partis établis.
Au-delà des citoyens libanais eux-mêmes, des manifestations de solidarité des Palestiniens et Syriens résidant au Liban ont été remarquées et saluées. Bien que de notables et aventureuses affaires de racisme aient émergé, créant parfois un climat de défiance, malgré des situations humaines délicates et complexes, les deux communautés réfugiées au Liban ainsi que les Libanais eux-mêmes ont fait preuve d’une résilience remarquable ces dernières années. Depuis le début de la révolution syrienne, et l’arrivée d’environ un million de réfugiés qui ne sont pas considérés légalement comme tels par l’État libanais, le pays ne s’est pas effondré et aucun heurt majeur – si ce n’est, un temps, dans la région d’Ersal – n’a été à déplorer.
Ce qui est également flagrant, c’est la motivation des Libanais à se mobiliser malgré les risques potentiels. Il existe d’abord un risque social à se positionner à l’extérieur, voire à l’encontre, du fait communautaire qui régit la politique libanaise. Il existe par ailleurs un risque physique, s’il ne provient, lors de manifestations pacifiques, des Forces armées libanaises (FAL), dont la retenue est remarquable, il existe tout du moins de la part de gardes du corps ou de miliciens armés, comme certaines échauffourées l’ont montré dans plusieurs endroits du pays.
Réponse de l’exécutif : trop peu, trop tard ?
Le gouvernement de Saad Hariri (Courant du futur, sunnite) a d’abord annulé la taxe WhatsApp, ce qui a été reçu comme largement insuffisant par les manifestants, qui sont rapidement passés de la protestation à l’expression d’un rejet total de la classe politique en elle-même, et du système politique en place.
Alors que le gouvernement – qui met à chaque mandature un temps fort long à se composer en fonction des nombreuses sensibilités religieuses et subdivisions politiques – s’est trouvé chancelant devant la mobilisation populaire, Hassan Nasrallah lui-même, leader du puissant Hezbollah (chiite), a souhaité son maintien. En parallèle, le premier ministre, Saad Hariri, a tenté, avant de se voir contraint de démissionner, de jouer finement la partie. Il a d’abord essayé de responsabiliser les partis en leur demandant de se présenter en « solution-makers » et faire des propositions en 72 heures pour répondre à l’urgence.
Deux partis se sont illustrés en réaction aux manifestations. Les Forces libanaises (FL, chrétiens) ont annoncé, par la voix de leur leader Samir Geagea, qu’ils quittaient le gouvernement par défaut de confiance envers la capacité de celui-ci à régler la situation. Et l’influent Parti socialiste progressiste (PSP, druze) de Walid Joumblatt a prévenu qu’il ferait de même si des réformes suffisantes n’étaient pas entreprises, et qu’il souhaitait le départ de Gebran Bassil. Président du Courant patriotique libre (CPL, chrétien), ministre des Affaires étrangères et peut-être surtout gendre du général puis président Michel Aoun, celui à qui l’on prête l’ambition de succéder à son beau-père, a en effet été très critiqué lors des manifestations.
Les partis restant au gouvernement ont proposé de ne pas augmenter les impôts et de procéder à des privatisations. Le premier ministre a donc présenté un « plan de sauvetage », incluant un budget 2020 à l’équilibre. Le plan, qui envisage de taxer substantiellement le secteur bancaire (l’autre pilier de l’économie libanaise), un reforme rapide du secteur électrique ainsi que la réduction des salaires des ministres et députés, a été accepté par les partis.
Ces décisions n’ont toutefois guère convaincu les manifestants, massivement rassemblés dans tout le pays. Ils voient cette décision comme une manœuvre destinée à sauver in extremis un système politique à bout de souffle, et donc à maintenir la classe politique qui l’anime. Avec la démission du premier ministre, c’est une victoire importante pour la rue libanaise, mais cela ne répond pas, même dans le cas de la nomination d’un gouvernement de technocrates, aux revendications profondes des manifestants qui entendent remettre complètement à plat le système actuel.
Autrement dit, le pays est en situation d’opposition entre une nation vivante, unie et mobilisée, en face d’un État faible, mais doté d’un régime politique bien assis, appuyé par les potentats communautaires qui refusent sa refonte en profondeur. Selon les spécificités libanaises, on retrouve donc une caractéristique commune aux révolutions arabes : un pouvoir fort dans un État faible.
Une fenêtre de possibilité étroite dans un contexte régional sensible
Dans un contexte régional déjà tendu (combats dans le nord-est et dans le nord-ouest de la Syrie, manifestations et répression en Irak, tensions israélo-iraniennes et saoudo-iraniennes), la suite des événements est très incertaine.
Elle dépendra de plusieurs facteurs.
- La capacité des partis à convaincre leurs communautés d’arrêter de manifester, ce qui est plausible, mais peu probable, maintenant qu’un tabou a sauté.
- La cohésion de la classe politique – déjà fissurée par les FL et le PSP – à sauver le système actuel.
- La stratégie du Hezbollah, qui aurait pu se positionner à l’instar de Moqtada al-Sadr en Irak comme un défenseur des défavorisés pour conforter son influence malgré et à la faveur de la crise. Pour l’heure il préfère jouer officiellement la normalisation politique, alors que ses militants commencent à se mobiliser contre les manifestants dans plusieurs endroits du pays.
- La capacité du gouvernement à convaincre en mettant en œuvre très rapidement les mesures annoncées, voire à les prolonger avec plusieurs autres trains de réformes.
- La continuation du gouvernement à jouer la retenue dans la gestion sécuritaire de la contestation, ce qui reste le cas, mais aussi parce qu’il n’y a pas eu de violence de la part des manifestants.
- Une radicalisation du mouvement, notamment face aux violences des militants chiites, pourrait entraîner une escalade. La non-violence est une dimension importante du mouvement, qui perdrait sa nature et son unité le cas échéant.
- La capacité des manifestants à maintenir la mobilisation face aux tentatives d’intimidation.
- La réaction de la Syrie et d’Israël, mais aussi de l’Iran et de l’Arabie saoudite.
- La propension de la communauté internationale à soutenir ou non les réformes du gouvernement.
Les scénarios sont ouverts, les risques sécuritaires sont réels, et la possibilité de récupération de la crise par un des acteurs politiques, voire par un acteur étranger, reste également une éventualité.
Ainsi, alors que le régime de Damas se remet progressivement en scelle, l’argument d’un complot de l’étranger, utilisé pour justifier l’intervention du Hezbollah en Syrie, a été repris lors de l’allocution du sheikh, le 25 octobre, décrétant que le mouvement de protestation au Liban « n’est plus un mouvement populaire », faisant des allusions elliptiques à des manipulations ainsi qu’à la possibilité d’une guerre[17], ouvrant ainsi la voie à une possible répression du mouvement démocratique actuel.
Celui-ci fait pour l’heure preuve d’une grande résilience devant les quelques interventions des militants du Hezbollah contre les manifestants. Mais le climat national et régional est sensible, et tout acte de violence pourrait faire dérailler un mouvement national, non confessionnel, unitaire, démocratique, réformateur et pacifique.
L’exemple de la révolution syrienne démontre en effet que le cocktail d’inertie d’un pouvoir gangréné par la corruption, d’instrumentalisation propagandiste du communautarisme et de la répression sous couvert de lutte contre des ennemis extérieurs peut avoir un effet dévastateur. La tentative d’intimidation est un signe que la contestation fonctionne, et par ailleurs que les demandes du peuple sont assurément légitimes ; mais cette évolution présente aussi un danger réel, contre lequel le meilleur atout du peuple libanais reste son unité et sa souveraineté.
Notes :
[1] Pauline Gabillet, « Le commerce des abonnements aux générateurs électriques au Liban Des modes de régulation locaux diversifiés », Géocarrefour, vol.85, n° 2, 2010. Disponible sur : https://journals.openedition.org/geocarrefour/7861 (consulté le 21 octobre 2019).
[2] Éric Verdeil, « Electricité et territoires : un regard sur la crise libanaise », Revue Tiers Monde, Armand Colin, 2009, pp.421-436.
[3] Hala Kodmani, « À Beyrouth, » l’écroulement est imminent » », Libération, 10 novembre 2018. Disponible sur : https://www.liberation.fr/planete/2018/11/10/a-beyrouth-l-ecroulement-est-imminent_1691050 (consulté le 21 octobre 2019).
[4] Stéphane Ghiotti et Roland Riachi, « La gestion de l’eau au Liban : une réforme confisquée ? », Études rurales, n° 192, 2013, pp. 135-152. Disponible sur : https://journals.openedition.org/etudesrurales/9941 (consulté le 21 octobre 2019).
[5] Vincent Geisser, « » État » de santé au Liban : une médecine à deux vitesses ? », Les carnets de l’IFPO, Institut français du Proche-Orient, 13 mars 2019. Disponible sur : https://ifpo.hypotheses.org/5836 (consulté le 21 octobre 2019).
[6] Maissam Nimer, « Liban : » misère » de l’école publique », Les carnets de l’IFPO, 4 mars 2013. Disponible sur : https://ifpo.hypotheses.org/4871 (consulté le 21 octobre 2019).
[7] Jihad Farah et Éric Verdeil, « La crise des déchets », in Eric Verdeil, Ghaleb Faour et Mouin Hamze, Atlas du Liban, CNRS/Presses de l’IFPO, pp. 88-89. Disponible sur : https://books.openedition.org/ifpo/10932?lang=en (consulté le 21 octobre 2019).
[8] Human Rights Watch, « Liban : La crise des déchets menace la santé », 1er décembre 2017. Disponible sur : https://www.hrw.org/fr/news/2017/12/01/liban-la-crise-des-dechets-menace-la-sante (consulté le 21 octobre 2019).
[9] Christine Abboud Abou Jaoude, « Le patrimoine au Liban : une mémoire en danger », Pierre d’angle, juillet 2018. Disponible sur : https://anabf.org/pierredangle/dossiers/europe-et-patrimoine-culturel/le-patrimoine-au-liban-une-memoire-en-danger (consulté le 21 octobre 2019).
[10] Agence France Presse, « Pilier de l’économie libanaise, l’immobilier frôle l’effondrement », 9 décembre 2018. Disponible sur : https://www.la-croix.com/Monde/Pilier-economie-libanaise-immobilier-frole-effondrement-2018-12-09-1300988450 (consulté le 21 octobre 2019).
[11] Laure Stephan, « Au Liban, l’économie au point mort », Le Monde, 24 septembre 2019. Disponible sur : https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/09/24/au-liban-l-economie-au-point-mort_6012913_3234.html (consulté le 21 octobre 2019).
[12] Bachir el-Khoury, « Inégalités de revenus : le Liban au 129e rang parmi 141 pays », Le Commerce du Levant, 1er juin 2017. Disponible sur : https://www.lecommercedulevant.com/article/27393-ingalits-de-revenus-le-liban-au-129e-rang-parmi-141-pays (consulté le 21 octobre 2019).
[13] OLJ/AFP, « Corruption : Le Liban, un pays « à surveiller », estime Transparency International », L’Orient-Le Jour, 29 janvier 2019. Disponible sur : https://www.lorientlejour.com/article/1154922/corruption-le-liban-un-pays-a-surveiller-estime-transparency-international.html (consulté le 21 octobre 2019).
[14] Le Monde avec AFP et Reuters, « Syrie : le chef du Hezbollah reconnaît la participation du mouvement aux combats », Le Monde, 30 avril 2013. Disponible sur : https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/04/30/syrie-le-chef-du-hezbollah-reconnait-la-participation-du-mouvement-aux-combats_3169077_3218.html (consulté le 26 octobre 2019).
[15] « US adds Hezbollah to Syria sanctions list », Al-Jazeera, 10 août 2012. Disponible sur : https://www.aljazeera.com//news/middleeast/2012/08/2012810164625825716.html (consulté le 26 octobre 2019).
[16]Discours « I Promise You Victory Again » (en arabe), Al-Manar, May 25, 2013, http://archive.almanar.com.lb/article.php?id=498289 cité dans Mohanad Hage Ali, « Power Points Defining the Syria-Hezbollah Relationship », Carnegie Middle East Center, Carnegie Endowment for International Peace, 2019, p. 9.
[17] Sarah El Deeb, « Lebanon Hezbollah warns protests could lead to chaos, war », The Washington Post, 25 octobre 2019. Disponible sur : https://www.washingtonpost.com/world/middle_east/lebanese-protesters-dig-in-setting-up-tents-to-bloc-roads/2019/10/25/832102c6-f70f-11e9-b2d2-1f37c9d82dbb_story.html (consulté le 26 octobre 2019).
Les opinions et interprétations exprimées dans ce texte n’engagent que son(ses) auteur(e)(s) et ne reflètent pas nécessairement les positions du CAREP Paris.