16/06/2025

La police palestinienne sous le mandat britannique

Maintien de l’ordre au service du projet sioniste
Par Alex Winder
Soldat et des policiers britanniques à Jaffa en 1936
Soldat et des policiers britanniques à Jaffa en 1936 © Library of Congress, Collection Palestine-1936.

Article publié précédemment par Palquest.org en anglais sous le titre : Palestine Police During the British Mandate. Law Enforcement in Service of Zionist Goals

En 1917, à la suite de la conquête de la Palestine ottomane par les forces britanniques, la Grande-Bretagne assuma la responsabilité de la sécurité publique sur le territoire. Dès 1918, des structures officielles d’administration militaire britannique, incluant une force de police, furent mises en place dans le cadre de l’Occupied Enemy Territory Administration. Deux ans plus tard, la Palestine Police (Force) fut officiellement instituée – l’administration britannique ayant déjà amorcé la transition vers des institutions civiles, avant même que le mandat sur la Palestine ne lui fût officiellement confié en 1923. À mesure que la présence administrative britannique s’étendait, et surtout que son engagement en faveur de l’établissement d’un « foyer national juif » en Palestine – annoncé dans la déclaration Balfour de 1917 et intégré aux termes du mandat – suscitait une résistance croissante de la population arabe, la Palestine Police se développa, subit des transformations structurelles et devint un élément central des débats sur les objectifs et l’efficacité de l’administration britannique. Bien qu’elle employât, tout au long du mandat, plusieurs dizaines de milliers d’Arabes palestiniens – dont beaucoup y voyaient une occasion d’ascension personnelle et de service à leur communauté –, elle devint progressivement une institution utilisée pour réprimer la mobilisation politique palestinienne, et un instrument par lequel le mouvement sioniste affirma sa domination dans le secteur sécuritaire.

Alex winder

Alex Winder

Alex Winder est directeur adjoint du Center for Middle East Studies à Brown University. Il est ancien rédacteur en chef de Jerusalem Quarterly et a édité et présenté les journaux intimes d’un Palestinien ayant servi dans la police pendant le mandat britannique, Entre Jaffa et le mont Hébron : les journaux de Muhammad ‘Abd al-Hadi al-Shrouf, 1943–1962 (publiés en arabe par l’Institute for Palestine Studies). Ses travaux ont été publiés dans des revues telles que AlMuntaqa, Biography, Journal of Palestine Studies et Radical History Review.

Structure initiale

La Palestine Police fut initialement structurée selon le modèle classique des forces de police coloniales britanniques, avec un petit corps d’officiers britanniques placé à la tête d’une force composée d’agents recrutés localement et de personnel subalterne. Cependant, cette structure commença à évoluer après plusieurs épisodes marquants de violences intercommunautaires entre Arabes palestiniens et Juifs en avril 1920 et en mai 1921, au cours desquels des manifestations dégénérèrent, des Arabes attaquèrent des Juifs, et la police mena de lourdes représailles contre les Arabes. Les dirigeants sionistes dénoncèrent l’incapacité – ou le refus – de la police à protéger la communauté juive, et exercèrent une pression sur les autorités britanniques pour augmenter le nombre de policiers juifs – notamment dans les villes mixtes comme Jérusalem, Jaffa et Haïfa –, et pour aligner la stratégie sécuritaire britannique sur les intérêts sionistes en accordant aux quartiers et aux colonies juifs une autonomie dans le domaine du maintien de l’ordre.

La pression exercée par le mouvement sioniste réussit à obtenir le renvoi de Percy Bramley, premier directeur de la sécurité publique sous le mandat, que les sionistes considéraient comme hostile à leur cause. Les autorités mandataires craignaient que l’octroi d’une plus grande autonomie aux institutions sionistes ne suscite l’opposition de l’opinion publique majoritairement arabe, et farouchement anti-sioniste. Toutefois, elles estimèrent également que les effectifs de la police étaient trop réduits et trop majoritairement arabes pour contenir efficacement le mécontentement croissant suscité par les politiques pro-sionistes de la Grande-Bretagne : à la fin de l’année 1921, on comptait moins de cent officiers – dont moins de la moitié étaient britanniques – supervisant une force inférieure à 1 200 hommes, dont environ 90 % étaient des Arabes palestiniens. Les responsables britanniques de la police cherchèrent alors à instaurer un « équilibre » entre policiers britanniques, juifs et arabes, considérant que cela permettrait à la fois de renforcer la sécurité générale en Palestine et de construire des institutions « fiables », susceptibles de contribuer à la mise en œuvre de la politique du foyer national juif.

L’administration mandataire introduisit également une gendarmerie palestinienne, composée de deux sections distinctes : l’une palestinienne, l’autre britannique. La section palestinienne comptait environ cinq cents hommes, officiers et subalternes, et fut conçue pour que près de la moitié des recrues proviennent de populations « minoritaires » sur le plan ethnoreligieux (principalement des chrétiens, des druzes, des circassiens et des juifs). La section britannique comptait environ sept cents hommes, auxquels s’ajoutaient les officiers. Presque tous les premiers recrutés avaient auparavant servi dans la Royal Irish Constabulary et ses corps auxiliaires – ils étaient surnommés les Blacks and Tans en raison des couleurs de leur uniforme. Ils s’étaient fait connaître par leur brutalité dans la répression du mouvement indépendantiste irlandais et, après la création de l’État libre d’Irlande en 1922, les autorités coloniales britanniques les redéployèrent donc pour assurer le maintien de l’ordre en Palestine.

En 1926, après cinq années de calme relatif et face aux préoccupations croissantes liées à son coût, la gendarmerie palestinienne fut dissoute. Une partie de ses membres fut intégrée à la Palestine Police, désormais divisée en deux sections : l’une palestinienne, l’autre britannique. La section palestinienne poursuivit son expansion et demeura nettement plus importante que la section britannique durant la seconde moitié des années 1920. À la fin de l’année 1927, plus de trois cents officiers et hommes de rang britanniques composaient la section britannique, tandis que la section palestinienne comptait près de 1 900 officiers et hommes de rang. Le corps des officiers palestiniens était composé à un peu plus des trois quarts d’Arabes, les musulmans y étant deux fois plus nombreux que les chrétiens ; parmi les autres grades, environ quatre cinquièmes étaient des Arabes palestiniens et un cinquième, des Juifs.

Cet équilibre fut de nouveau remis en question en 1929, lorsque les tensions liées aux droits d’accès au mur occidental du Haram al-Sharif dégénérèrent en ce que l’on a appelé la révolte d’al-Buraq (اضطرابات البراق). Des communautés juives à Jérusalem, à Hébron et à Safed, ainsi que plusieurs colonies juives, furent attaquées, et les forces armées britanniques, dont la Royal Air Force, menèrent des représailles contre les Arabes palestiniens ; selon le bilan officiel, 133 Juifs furent tués et 339 blessés (principalement par des assaillants arabes), tandis que 116 Arabes furent tués et 232 blessés (principalement par les forces de sécurité britanniques). La révolte d’al-Buraq constitua un tournant majeur dans le développement du conflit entre le sionisme et le nationalisme palestinien, et elle eut également un impact significatif sur le système policier en Palestine. La section britannique de la Palestine Police fut immédiatement renforcée : le nombre total d’officiers et de subalternes britanniques atteignit environ 450 membres à la fin de l’année 1929, et près de 750 à la fin de 1930. L’administration mandataire fit également appel à une expertise extérieure : sir Herbert Dowbiggin, inspecteur général de la police dans la colonie britannique de Ceylan (actuel Sri Lanka), fut invité en Palestine afin de formuler des recommandations destinées à améliorer la préparation et les performances des forces de police.

Dowbiggin recommanda des réformes portant sur la formation, l’instruction et la professionnalisation de la police, une augmentation de la présence policière dans les zones rurales ainsi que la nomination de Roy G. B. Spicer – un protégé de Dowbiggin, alors chef de la police du Kenya – au poste d’inspecteur général de la Palestine Police. Spicer arriva en 1931 pour assumer cette fonction et mit en œuvre les recommandations de Dowbiggin. Au début des années 1930, les difficiles conditions économiques en Palestine – conséquence de la crise économique mondiale, aggravées par les politiques britanniques favorisant le développement sioniste au détriment de la population palestinienne –, combinées à la nouvelle priorité accordée à la professionnalisation de la police, poussèrent de nombreux Palestiniens à considérer le service dans la police comme une voie d’ascension économique et sociale.

Le nombre de policiers – britanniques ou palestiniens – demeura relativement stable, malgré les vastes manifestations palestiniennes d’octobre 1933 contre le colonialisme britannique et sioniste, dont la répression brutale par la police déclencha les plus importantes violences depuis 1929. Les manifestants exprimèrent une opposition ouverte à l’ensemble de l’administration britannique en Palestine (et non plus seulement au projet sioniste), marquant ainsi un glissement significatif de la politique dirigée par les élites vers une mobilisation populaire plus large. Ces événements furent les signes annonciateurs d’un tournant majeur dans la politique nationale palestinienne, qui trouva sa pleine expression dans la grève générale et la révolte anticoloniale menée par les Arabes de Palestine en 1936.

La répression de la révolte de 1936-1939

La révolte de 1936-1939 (également appelée la « Grande Révolte palestinienne », (الثورة الفلسطينية الكبرى) entraîna d’importants changements structurels au sein de la Palestine Police. Les recommandations de Dowbiggin furent abandonnées et, en 1937, l’administration mandataire britannique fit appel à sir Charles Tegart, ancien chef de la police du Bengale, pour élaborer une nouvelle stratégie sécuritaire. Tegart proposa la militarisation de la Palestine Police, afin qu’elle puisse contribuer à la reconquête de vastes zones du territoire qui échappaient au contrôle britannique et étaient administrées par des rebelles arabes. Sur sa recommandation, Spicer fut remplacé. En mai et juin 1938, l’administration britannique érigea une barrière de fil de fer barbelé et de postes de garde à travers la Galilée septentrionale, le long de la frontière de la Palestine avec le Liban et la Syrie : cette ligne défensive prit le nom de « mur de Tegart ». Toujours en 1938, Tegart proposa la construction de plusieurs forteresses de police, stratégiquement implantées pour pénétrer les bastions rebelles, et comprenant bureaux de police, casernes, cantines, armureries, tribunaux et prisons. Ces centres de contrôle régionaux autonomes, appelés « forts de Tegart », furent pour la plupart construits après la répression de la révolte, mais devinrent ensuite des éléments durables du paysage palestinien, servant de postes de police jusqu’à la fin du mandat, puis souvent réutilisés à cette même fin par les gouvernements israélien et jordanien, ainsi que par l’Autorité palestinienne (السلطة الفلسطينية).

La taille et la composition de la Palestine Police connurent également un bouleversement profond. La révolte bénéficiant d’un fort soutien populaire parmi les Arabes de Palestine, les administrateurs britanniques mirent en doute la fiabilité ou l’efficacité des policiers arabes dans les efforts de répression. La hiérarchie marginalisa donc les agents arabes et mobilisa policiers et auxiliaires britanniques et juifs pour écraser l’insurrection palestinienne. Ce qui avait été une force majoritairement arabe devint une institution dont le principal contingent était britannique. Entre décembre 1935 et décembre 1938, les effectifs britanniques passèrent de près de 900 à près de 2 500 hommes. Le nombre de policiers arabes palestiniens resta relativement stable pendant la révolte, et augmenta même légèrement par la suite, mais il ne retrouva jamais la prédominance numérique qu’il avait auparavant. La Palestine Police commença également à recruter massivement des policiers juifs : entre fin 1935 et fin 1938, leur nombre doubla, passant de 365 à 741. Mais ces chiffres ne donnent qu’un aperçu de la réalité, car un nombre bien plus important fut intégré dans des forces auxiliaires. Lors de la grève générale de 1936, près de trois mille Juifs furent recrutés dans la supernumerary police, et ce chiffre atteignit environ six mille à fin 1938. Ces hommes travaillaient souvent en étroite collaboration avec la contre-insurrection britannique, notamment au sein des tristement célèbres Special Night Squads. Organisées par Orde Wingate, capitaine de l’armée britannique, ces unités menaient des raids contre des villages soupçonnés d’abriter ou de soutenir des rebelles arabes, acquérant une réputation de violence implacable et de terreur d’État – les dirigeants israéliens Yigal Alon et Moshe Dayan furent membres de ces unités. En 1939, environ seize mille colons juifs avaient été recrutés dans la Jewish Settlement Police, des unités paramilitaires largement reconnues comme une façade de la Haganah[1], la principale milice sioniste dans la Palestine d’avant 1948, qui forma ensuite l’ossature de l’armée israélienne après la création de l’État.

De la Seconde Guerre mondiale à la fin du mandat

Après avoir réprimé brutalement la Grande Révolte palestinienne en 1939, les priorités de la Grande-Bretagne furent perturbées par le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. La Palestine Police apporta alors son soutien à l’armée britannique stationnée en Palestine en protégeant, entre autres missions, les infrastructures (chemins de fer, ports, oléoducs), en patrouillant aux abords des frontières et en surveillant les « ennemis » potentiels (notamment les Allemands et les Italiens, mais aussi les Arabes qui espéraient que la guerre affaiblirait la Grande-Bretagne). Dans le sillage de la guerre, la police fut entraînée dans le conflit tendu – et souvent brutal – opposant les forces de sécurité britanniques aux organisations sionistes, en particulier les plus radicales, telles que l’Irgun[2] et le LEHI[3]. Le nombre de policiers britanniques resta relativement stable au cours des années 1940, tournant autour de 2 500 jusqu’à la fin de 1946, moment où il dépassa les 3 000. La composante arabe de la force demeura elle aussi autour de 2 500 membres dans les dernières années du mandat ; le nombre de policiers juifs réguliers varia entre 650 et 750, mais ils étaient secondés par 13 000 à 15 000 membres de la Jewish Settlement Police.

En 1947, la Grande-Bretagne annonça son intention de se retirer de Palestine l’année suivante, et la Palestine Police fut entraînée dans le conflit sur l’avenir du territoire. Les rôles joués par les policiers palestiniens durant cette période, ainsi que leurs trajectoires après 1948, reflètent la nature fragmentée de cette force et les destins divergents de ses différentes composantes. En 1947 et 1948, les policiers britanniques (dont le nombre dépassait constamment les 3 700) protégeaient les citoyens et les biens britanniques en vue du retrait impérial. Après 1948, nombre d’entre eux furent affectés à d’autres territoires de l’Empire britannique, où ils mirent à profit leur expérience de la contre-insurrection en Palestine pour lutter contre les mouvements de libération émergents, de la Malaisie au Kenya, et au-delà. Les policiers juifs, quant à eux, fournirent des renseignements, du matériel et des effectifs aux milices sionistes et formèrent le noyau de la police israélienne après 1948. De nombreux policiers palestiniens rejoignirent les efforts arabes pour défendre la Palestine en 1947 et 1948 ; certains assumèrent des rôles de commandement, comme Khalid al-Husseini, chef de la police municipale de Jérusalem, qui prit la tête de l’Armée du jihad sacré (Jaysh al-jihād al-muqaddas) après la mort d’Abd al-Qadir al-Husseini. Ces efforts échouèrent, et les policiers palestiniens, comme le reste de la population, connurent la catastrophe de l’expulsion massive et le démembrement du corps politique palestinien.

Tout au long du mandat britannique, la Palestine Police subit une série de transformations, mais toutes contribuèrent à faire de cette institution une force moins représentative et plus répressive à l’égard de la population autochtone. En définitive, malgré les dizaines de milliers de Palestiniens ayant intégré ses rangs au cours de près de trois décennies, l’héritage de la Palestine Police reste celui de la contre-insurrection impériale britannique et de la construction institutionnelle sioniste.

Bibliographie sélective

Alon, Yoav. “Bridging Imperial, National, and Local Historiographies: Britons, Arabs, and Jews in the Mandate Palestine Police”, Jerusalem Quarterly 75 (automne 2018), 62–77.

Cahill, Richard Andrew, “Going Berserk’: ‘Black and Tans’ in Palestine”, Jerusalem Quarterly 38 (été 2009), 59–68.

Khalili, Laleh. The Location of Palestine in Global Counterinsurgencies, International Journal of Middle East Studies 42, 3 (août 2010), 413–33.

Knight John L. “Securing Zion? Policing in British Palestine, 1917–39”, European Review of History 18, 4 (août 2011), 523–43.

Saleh, Mohsen Mohammad, Al-quwat al-‘askariyya wa al-shurta fi Filastin wa dawruha fi tanfidh al-siyasa al-Britaniyya [Military Forces and the Police in Palestine and Their Role in Enforcing British Policy], Dar al-Nafa’is, Amman, 1996.

Winder, Alex, “With the Dregs at the Sambo Café: The Shrouf Diaries, 1943-1962”, Jerusalem Quarterly 54 (été 2013), 31–55.

Winder, Alex, Bayna manshiyat Yafa wa jabal al-Khalil: yawmiyat Muhammad ‘Abd al-Hadi al-Shuruf (1943–1962) [Between Jaffa and Mount Hebron: The Diary of Muhammad ‘Abd al-Hadi al-Shrouf (1943–1962)], Institute for Palestine Studies, Beyrouth, 2016.

Yahya, Adel, Quwat al-shurta al-Filastiniyya fi fatrat al-intidab al-Britani [The Palestine Police Force in the British Mandate Period], in Zakaria Muhammad, Khaled Farraj, Salim Tamari, and Issam Nassar, Awraq ‘a’iliyya: dirasat fi al-tarikh al-ijtima‘i al-mu‘asir li-Filastin [Family Papers: Studies in the Contemporary Social History of Palestine], Institute for Palestine Studies, Beyrouth, 2011.

Notes :

 

[1] Mot hébreu qui signifie « défense ». Il désigne une organisation paramilitaire sioniste illégale de gauche qui a fonctionné semi-secrètement en Palestine du début des années 1920 jusqu’à ce qu’elle soit ouverte au printemps 1948. Elle agissait sous le contrôle de l’Agence juive. La Haganah a conçu et mis en œuvre le plan Dalet. Après l’établissement d’Israël, elle est devenue l’armée régulière du nouvel État.

[2] En hébreu : Irgun Tzeva’i le- ‘Ummi, « Organisation militaire nationale », fréquemment transcrit « Irgun Zvai Leumi », et généralement appelé « Irgun ». C’est un groupe terroriste formé pour la première fois en 1931 par le mouvement révisionniste. Il s’est spécialisé dans les bombardements contre les civils palestiniens à la fin des années 1930 et en 1948, et a également lancé des attaques contre les Britanniques entre 1944 et 1948. Après 1943, son chef était Menachem Begin, futur Premier Ministre d’Israël. Son insigne se composait d’un contour de la Palestine et de la Transjordanie sur lequel était superposé un fusil et les mots « rak kach » (« seulement ainsi »).

[3] Lohamei Herut Yisra’el, en hébreu : « combattants pour la liberté d’Israël ». Groupe terroriste sioniste également connu sous le nom de « Stern Gang ». Il a été créé par Abraham Stern en juin 1940 lorsque lui et ses partisans ont rompu avec l’IZL (Irgun). Il s’est spécialisé dans les assassinats politiques. Son commandant opérationnel à la fin des années 1940 était Yitzchaq Shamir, futur Premier Ministre d’Israël.