Alors que de plus en plus d’États annoncent leur intention de reconnaître la Palestine, l’Assemblée générale des Nations unies de septembre 2025 pourrait marquer un tournant historique. Mais derrière ce consensus inédit se cachent de nombreux obstacles : conditions restrictives posées par certains pays et menace du veto américain, qui continuent de freiner une reconnaissance pleine et effective.
La scène diplomatique internationale connaît actuellement une accélération des démarches en vue de la reconnaissance de l’État palestinien, une initiative qui devrait avoir un impact sur le réseau des relations internationales d’Israël et accentuer la pression sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu afin qu’il mette fin à son offensive contre la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023. Quinze pays occidentaux, dont la France, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas, ont annoncé qu’ils envisageaient de reconnaître officiellement l’État palestinien lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies, prévue à New York en septembre 2025. Dans une déclaration commune, ces pays ont estimé que la reconnaissance de l’État palestinien constituait « une étape fondamentale vers la solution à deux États », appelant les autres nations à adopter cette position. Cette initiative marque un changement clair dans l’attitude des grandes puissances européennes vis-à-vis de la question palestinienne.
Le début du revirement des positions européennes
Si des signes évidents de revirement avaient déjà émergé depuis le milieu de l’année 2024 face à l’agression israélienne continue contre Gaza, ce tournant s’est accéléré après la violation, par Israël, du dernier cessez-le-feu conclu le 19 janvier 2025, suivie de la reprise des hostilités le 19 mars. Cette reprise est intervenue dans un contexte d’aggravation de la situation humanitaire et de multiplication des rapports d’organisations de défense des droits humains faisant état de famine systématique et d’attaques visant directement femmes et enfants. Ces pratiques israéliennes, sans précédent par leur atteinte à la dignité humaine, combinant privation alimentaire par le contrôle de l’aide et ciblage des civils tentant d’y accéder, ont déclenché une pression intérieure croissante, poussant de nombreux gouvernements européens à rompre leur silence et à adopter un ton plus ferme à l’égard d’Israël.
Unité d’analyse politique de l’ACRPS
L’Unité d’analyse politique est un département du Arab Center for Research and Policy Studies (Doha) consacré à l’étude de l’actualité dans le monde arabe. Elle vise à produire des analyses pertinentes utiles au public, aux universitaires et aux décideurs politiques de la région et du reste du monde. En fonction des questions débattues, elle fait appel aux contributions de chercheurs et de spécialistes du ACRPS ou de l’extérieur. L’Unité d’analyse politique est responsable de l’édition de trois séries de publications scientifiques rigoureuses : Évaluation de situation, Analyse politique et Analyse de cas.
Ces réactions ont dépassé les traditionnels « appels à la retenue » pour inclure des menaces directes de mesures punitives. Le 19 mai 2025, la Grande-Bretagne, la France et le Canada ont ainsi déclaré conjointement que la poursuite du blocus de Gaza par Israël et l’interdiction d’acheminer l’aide humanitaire « constituaient une violation du droit international humanitaire », brandissant la menace de sanctions contre des responsables israéliens – une première dans les relations bilatérales[1]. Dans la foulée, l’Italie, la France, l’Espagne et le Portugal ont rappelé leurs ambassadeurs à Tel-Aviv. La Belgique et l’Espagne ont de leur côté annulé des accords militaires et commerciaux antérieurs avec Israël et demandé la révision de l’accord de partenariat Union européenne – Israël, qui accorde à ce dernier des privilèges commerciaux sur le marché européen.
La réaction européenne a atteint son apogée lorsque le président français Emmanuel Macron a annoncé, le 24 juillet 2025 sur la plateforme « X », que la France serait le premier pays du G7 à reconnaître officiellement l’État de Palestine lors des réunions de l’Assemblée générale de septembre, dans le cadre des efforts menés par Paris pour relancer le processus de règlement politique et instaurer la paix dans la région[2]. Israël et les États-Unis ont vivement critiqué cette initiative[3], compte tenu du poids européen de la France, d’autant que quatre pays européens – l’Espagne, la Norvège, l’Irlande et la Slovénie – avaient déjà reconnu l’État palestinien en mai 2024. La déclaration de Macron a par ailleurs incité les autres pays du G7 à adopter des positions similaires. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a ainsi annoncé que le Royaume-Uni reconnaîtrait l’État palestinien si Israël ne levait pas le blocus de Gaza et ne mettait pas fin à ses opérations militaires contre les civils palestiniens[4]. Cette position a été suivie de revirements progressifs chez plusieurs alliés occidentaux traditionnels d’Israël, dont le Canada et les Pays-Bas, traduisant une réponse croissante aux pressions politiques et morales engendrées par la dégradation humanitaire dans la bande de Gaza.
Déclaration de New York : appel collectif à la reconnaissance de l’État palestinien
Les récentes initiatives diplomatiques occidentales (en particulier l’annonce par la France et la Grande-Bretagne de leur intention de reconnaître l’État palestinien) ont précédé la conférence des Nations unies organisée à New York du 28 au 30 juillet 2025, visant à relancer la dynamique internationale en faveur de la solution à deux États. Cette conférence s’est conclue par la publication d’un document intitulé « Déclaration de New York », signé par 17 pays, ainsi que par la Ligue des États arabes et l’Union européenne[5].
La Déclaration de New York proposait un plan progressif pour mettre fin au conflit israélo-palestinien et à la guerre contre Gaza. Elle prévoyait la création d’un État palestinien indépendant et démilitarisé, vivant en paix aux côtés d’Israël. Le texte appelait le mouvement de résistance islamique Hamas à renoncer au pouvoir et à déposer les armes, afin que l’Autorité palestinienne reprenne la gestion de Gaza avec le soutien et la participation de la communauté internationale, dans le cadre d’une phase de transition destinée à permettre aux Palestiniens de construire leur État. La déclaration condamnait également, sans ambiguïté, les attaques du 7 octobre 2023 ainsi que les opérations militaires israéliennes visant les civils et les infrastructures civiles dans la bande de Gaza – y compris le blocus et les politiques d’affamement qui ont contribué à transformer la crise humanitaire en famine avérée[6].
À l’issue de la conférence, quinze États ont annoncé leur intention de reconnaître l’État de Palestine et ont lancé un appel collectif invitant les autres pays à se joindre à cette initiative. Le ministre français des Affaires étrangères a salué ce geste, qu’il a qualifié de « position politique collective avancée » dans le contexte du changement en cours des positions occidentales sur la question palestinienne[7]. Parmi les signataires figuraient la France, le Canada et l’Australie, ainsi que l’Andorre, la Finlande, l’Islande, l’Irlande, le Luxembourg, Malte, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, le Portugal, Saint-Marin, la Slovénie et l’Espagne[8]. Cet appel a été perçu comme l’aboutissement des efforts diplomatiques déployés lors de la conférence de New York, mais aussi comme le prolongement d’une prise de conscience internationale croissante : le statu quo, notamment dans le contexte de la guerre en cours à Gaza, n’est plus acceptable ni politiquement ni moralement. La reconnaissance de l’État palestinien apparaît désormais comme une condition nécessaire à la relance d’un processus politique crédible.
Les motivations derrière la tendance à reconnaître l’État palestinien
La dynamique diplomatique croissante en faveur de la reconnaissance d’un État palestinien s’explique par un ensemble de facteurs, au premier rang desquels figure la famine qui sévit dans la bande de Gaza et les politiques d’occupation visant à renforcer le blocus. Ces pratiques ont conduit à une situation humanitaire catastrophique, suscitant une indignation mondiale qu’il n’est plus possible d’ignorer.
Selon une déclaration commune de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et du Programme alimentaire mondial, la bande de Gaza est confrontée à un risque aigu de famine, dans un contexte de détérioration sans précédent. Les indicateurs de consommation alimentaire et de nutrition, suivis par le système d’« alerte précoce pour la sécurité alimentaire », révèlent une situation alarmante depuis le début de la guerre. La poursuite des hostilités, l’effondrement des services de base et les restrictions sévères à l’acheminement de l’aide humanitaire ont créé une catastrophe alimentaire qui frappe l’ensemble de la population. L’indice de consommation alimentaire a fortement chuté, tandis que les taux de malnutrition aiguë ont considérablement augmenté. Les rapports faisant état de décès dus à la famine se sont multipliés. Depuis avril 2025, environ 20 000 enfants ont été hospitalisés à Gaza pour malnutrition aiguë. Il est désormais évident que le territoire est en proie à la famine, les Gazaouis étant privés d’accès à la nourriture par des politiques israéliennes assimilées à une punition et à une tentative d’extermination collective[9].
Quatre mois après l’effondrement du cessez-le-feu, la fermeture des points de passage vers Gaza, la reprise des opérations militaires israéliennes et la tentative d’Israël de remodeler le système d’aide internationale par des dispositifs d’approvisionnement alternatifs – dans le but de soumettre le Hamas et de l’obliger à céder – ont encore aggravé la crise humanitaire. Le 26 juillet, l’armée israélienne a annoncé son intention de larguer par parachute de l’aide alimentaire à l’intérieur de Gaza et d’instaurer des « trêves humanitaires » quotidiennes dans certaines zones dites dépeuplées, afin de permettre l’entrée de convois humanitaires[10]. Cette décision a été prise sous la pression internationale, notamment après que le président américain Donald Trump a fini par reconnaître l’existence d’une « véritable famine » à Gaza, après l’avoir niée à plusieurs reprises[11].
Depuis la fin mai 2025, la fondation Gaza Humanitarian Foundation (GHF), organisation entourée de nombreux soupçons, s’est vu confier la distribution de la nourriture dans quatre centres situés dans des zones contrôlées par l’armée israélienne et gérées par des sociétés de sécurité privées américaines. Ce dispositif a entraîné un ralentissement considérable du flux de l’aide. Par ailleurs, des centaines de Palestiniens ont trouvé la mort sur les routes menant à ces centres, soit sous les balles des forces d’occupation, soit dans la bousculade et le piétinement lors de la distribution.
Le 21 juillet 2025, vingt-huit pays, dont l’Australie, le Royaume-Uni et la France, ont publié une déclaration commune dénonçant « le meurtre inhumain de civils, y compris d’enfants, alors qu’ils cherchaient à satisfaire leurs besoins fondamentaux en eau et en nourriture ». Le texte affirmait que le modèle de distribution de l’aide, placé sous contrôle israélien, portait atteinte à la dignité des habitants de Gaza et contribuait à l’aggravation de la crise humanitaire. La déclaration avertissait Israël que ces pays « étaient prêts à prendre des mesures supplémentaires pour soutenir un cessez-le-feu immédiat et un processus politique vers la sécurité et la paix pour les Israéliens, les Palestiniens et l’ensemble de la région »[12].
Dans ce contexte, le mouvement européen en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien peut être compris comme le résultat de motivations complexes, au premier rang desquelles figure la pression croissante de l’opinion publique, indignée par les politiques de famine et de destruction menées par Israël à Gaza. Les capitales et grandes villes européennes ont été le théâtre de manifestations quotidiennes exigeant l’arrêt du génocide des Palestiniens, ce qui a contraint plusieurs gouvernements à adopter des positions plus claires et plus fermes devant leurs populations.
À cela s’ajoute un sentiment croissant d’impuissance face à l’incapacité de la communauté internationale à imposer un cessez-le-feu ou à relancer une voie politique viable. L’inquiétude des Européens est également alimentée par les pratiques du gouvernement israélien : expansion des colonies en Cisjordanie, violations répétées du Haram al-Sharif et attaques quotidiennes de colons contre les villages palestiniens[13]. Le gouvernement Netanyahu affiche en outre son intention d’annexer de vastes portions de la Cisjordanie et de Gaza, ce qui annihilerait toute perspective de solution à deux États. Les crimes commis à Gaza coïncident avec une escalade parallèle en Cisjordanie : intensification de la colonisation, multiplication des violences de colons contre les Palestiniens[14],et transfert des pouvoirs administratifs de la Cisjordanie de l’armée aux autorités civiles israéliennes, mesure largement interprétée comme une préparation à une annexion complète[15]. Dans ce contexte, la reconnaissance européenne de l’État palestinien reflète la gêne politique des gouvernements face à la poursuite des violations israéliennes et à l’aggravation de la situation humanitaire à Gaza, où les civils – en particulier les femmes et les enfants – sont confrontés à une mort lente et à une famine systématique. Une part croissante de l’opinion publique exige désormais des positions fermes contre le génocide et les violations du droit international humanitaire.
Ce revirement traduit une prise de conscience tardive du danger de basculer vers une situation irréversible : occupation permanente, famine collective et instabilité régionale, autant de menaces pour la sécurité et la stabilité, tant au Proche-Orient que dans le monde.
Signification et implications de la reconnaissance de l’État palestinien
L’annonce par plus de quinze pays de leur intention de reconnaître l’État palestinien soulève des interrogations sur la portée réelle de cette reconnaissance et sur ses conséquences concrètes. En effet, même si la reconnaissance française et britannique, en particulier, revêt une importance symbolique majeure, elle reste assortie de conditions qui tendent à en vider le contenu politique. Parmi ces conditions figurent notamment l’exclusion du Hamas, le renoncement à la résistance armée, le désarmement des factions palestiniennes – sans qu’Israël, de son côté, ne soit tenu de reconnaître l’État palestinien, de mettre fin à la colonisation ou d’accepter des frontières conformes aux résolutions internationales.
Ainsi, l’État que la France, la Grande-Bretagne et d’autres pays envisagent de reconnaître apparaît comme une entité théorique, dépourvue de souveraineté réelle sur un territoire où la colonisation continue de s’étendre. Cette reconnaissance se rapprocherait davantage d’un simple changement de statut de l’Autorité palestinienne, aux pouvoirs limités, que de l’établissement d’un État véritable. Même l’octroi de la pleine adhésion de la Palestine à l’ONU semble improbable, les États-Unis étant en mesure d’opposer leur veto.
En ce sens, la reconnaissance actuelle doit être considérée comme une première étape, qui ne prendra tout son sens que si elle s’accompagne de mesures concrètes : fin de l’occupation, arrêt de la colonisation, reconnaissance de frontières claires. En l’absence de tels engagements, elle n’aura aucune incidence tangible sur la vie quotidienne des Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie. Pire, elle risque de se substituer à de véritables pressions politiques pour mettre fin à la guerre — par exemple par l’imposition de sanctions ou par la suppression des privilèges dont bénéficie Israël dans le cadre de son partenariat avec l’Union européenne.
Sur la scène internationale, son impact le plus notable concernera les relations extérieures d’Israël. La reconnaissance de l’État palestinien consacre en effet le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et constitue un rejet clair des politiques israéliennes qui visent à saper ce droit. Selon des experts en droit international, l’une des principales conséquences de cette reconnaissance est qu’elle fournit une base juridique pour une révision complète des relations bilatérales avec Israël. Elle impose aux États reconnaissants l’obligation légale de ne pas soutenir l’occupation israélienne, de respecter le droit international humanitaire et d’appliquer les résolutions pertinentes de l’ONU.
Si ces obligations existaient déjà en principe, la reconnaissance les rend plus claires et plus contraignantes sur le plan juridique. Les États qui reconnaissent la Palestine devraient donc réexaminer leurs accords avec Israël pour s’assurer de leur conformité aux droits de l’État palestinien, qu’il s’agisse d’aspects politiques, économiques, sociaux, culturels ou civils. Dans la pratique, cette reconnaissance offre également une base d’action pour les législateurs et la société civile, qui pourront s’en prévaloir pour exercer une pression accrue et exiger des politiques alignées sur les implications de la reconnaissance.
Conclusion
La reconnaissance de l’État palestinien n’est plus seulement un geste symbolique de solidarité avec le peuple palestinien : elle est désormais considérée comme un moyen de pression politique sur Israël, destiné à l’obliger à s’engager dans un processus de règlement visant à mettre fin à une guerre qui perdure, dans un contexte d’impasse diplomatique et d’échec des tentatives internationales de médiation.
La réintroduction de la question palestinienne dans les couloirs de l’ONU revêt une dimension hautement symbolique. Quels que soient les résultats des discussions de septembre, une chose est certaine : la Palestine, qu’elle obtienne ou non le statut de membre à part entière de l’ONU, bénéficie désormais d’une reconnaissance quasi unanime de la part des États membres. Ce consensus reflète un soutien international massif aux droits palestiniens.
Cependant, un fossé demeure considérable entre, d’une part, la reconnaissance en tant que position politique affirmant le droit des Palestiniens à disposer d’eux-mêmes et, d’autre part, l’incapacité à répondre concrètement aux crimes israéliens et à imposer à l’État occupant la fin du massacre en cours à Gaza. Tant que cette reconnaissance ne s’accompagnera pas d’obligations contraignantes pour Israël – y compris la reconnaissance de la Palestine comme État souverain – elle restera limitée dans ses effets.
Notes
[1] « Joint Statement from the Leaders of the United Kingdom, France, and Canada on the Situation in Gaza and the West Bank», GOV.UK, 24/5/2024, consultée le 3/8/2025, à l’adresse : https://acr.ps/1L9zSc3
[2] Matthew Hay Brown, « France will Recognize a Palestinian State, Macron Says France will Become the Largest Western Power and the First Member of the G-7 to Recognize Palestinian Statehood », The Washington Post, 24/7/2025, consulté le 3/8/2025, à l’adresse : https://n9.cl/bj19j3
[3] John Irish, « French Plan to Recognise Palestinian State Draws Fire from Israel, US », Reuters, 25/7/2025, 3/8/2025, à l’adresse : https://n9.cl/dv4nb
[4] Andrew Macaskill & William James, « UK Plans to Recognise Palestinian State in September Unless Israel Takes Action », Reuters, 29/7/2025, consulté le 3/8/2025, à l’adresse : https://n9.cl/0erw4j
[5] Sara Leykin, « Reviving the Two‑State Solution: The UN Conference and The Recognition of Palestine », ISPI Online, 31/7/2025, consulté le 3/8/2025, à l’adresse : https://n9.cl/rl1w2
[6] « New York Call – Joint Statement of the Ministers of Foreign Affairs », Global Affairs Canada, 30/7/2025, consulté le 3/8/2025, à l’adresse : https://n9.cl/bsoy5r
[7] Andrew Roth, « Canada to Recognise Palestine at UN General Assembly, Joining France and UK in Push for New State », The Guardian, 30/7/2025, consulté le 3/8/2025, à l’adresse : https://n9.cl/3fcb3
[8] « New York Call – Joint Statement of the Ministers of Foreign Affairs », Global Affairs Canada, 30/7/2025, consulté le 3/8/2025, à l’adresse : https://n9.cl/bsoy5r
[9] « UN Agencies Warn Key Food and Nutrition Indicators Exceed Famine Thresholds in Gaza », Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, 29/7/2025, consulté le 3/8/2025, à l’adresse : https://n9.cl/6s5yv
[10] « Israel’s Military Says Airdrops of Aid will Begin in Gaza as Hunger Grows », Politico, 26/7/2025, consulté le 3/8/2025, à l’adresse : https://n9.cl/u1477x
[11] « Famine in Gaza Shows the Failure of Israel’s Strategy », The Economist, 31/7/2025, consulté le 3/8/2025, à l’adresse : https://n9.cl/9bglj
[12] Pippa Crerar & Sammy Gecsoyler, « UK Condemns Israel for Depriving Palestinians of ‘Human Dignity’ », The Guardian, 21/7/2025, consulté le 3/8/2025, à l’adresse : https://n9.cl/7wkan0
[13] « Israel Ramps Up Settlement and Annexation in West Bank with Dire Human Rights Consequences », Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, 18/3/2025, consulté le 36/8/2025, à l’adresse : https://bit.ly/4mu2sN4
[14] Ephrat Livni, « Britain and France Have Pledged to Recognize a Palestinian State: What Would It Mean? », The New York Times, 29/7/2025, consulté le 3/8/2025, à l’adresse : https://n9.cl/qg8fq
[15] “تغيير البنية الهيكلية للإدارة المدنية العسكرية: الآثار والسيناريوهات” (« Changement de la structure administrative civile et militaire : conséquences et scénarios »), Organisation de libération de la Palestine – Comité de résistance contre le mur et les colonies, consulté le 3/8/2025, à l’adresse : https://n9.cl/u07ch