Entre la France et l’Algérie, le point de rupture a rarement été aussi proche : on atteint peut-être même un niveau inédit de dégradation des relations bilatérales. Pour tenter d’expliquer cet épisode, il est nécessaire de s’intéresser à l’imbrication des politiques intérieures et extérieures des deux pays.
En Algérie, la rhétorique antifrançaise – qui s’appuie principalement sur le passé colonial – demeure un outil de cohésion nationale. En France, l’Algérie s’est installée au cœur des discours politiques de droite et d’extrême droite. Et le moindre fait divers tragique impliquant un Algérien vient aggraver la situation.
Depuis les années de la IVe République – quand un certain François Mitterrand déclarait « l’Algérie, c’est la France » – jusqu’au début de la guerre d’Algérie, rarement un ministre de l’Intérieur français ne s’était autant focalisé sur l’Algérie que Bruno Retailleau, pourtant en poste depuis seulement cinq mois.

Adlene Mohammedi
Adlene Mohammedi est directeur scientifique du cabinet AESMA (spécialisé en études stratégiques). Il est également chercheur et enseignant en géopolitique à l’Université Paris 3 et à l’IRIS, et expert associé au CERI (Sciences Po).
Au lendemain de l’attaque au couteau le 22 février dernier à Mulhouse, et du fait de l’identité de l’assaillant présumé – un schizophrène algérien qui faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et que l’Algérie aurait refusé d’accueillir à plusieurs reprises –, le ministre de l’Intérieur a plaidé pour un « rapport de force » avec Alger[1].
Ce n’est pas la première fois que Bruno Retailleau pointe du doigt l’autre côté de la Méditerranée : quelques semaines plus tôt, c’est « l’affaire des influenceurs » algériens qui l’avait poussé à mettre en cause le même pays. Au début de l’année 2025, trois « influenceurs » ayant proféré des menaces visant notamment des opposants algériens avaient été arrêtés. Expulsés en urgence par le ministre, les autorités algériennes avaient alors refusé de laisser débarquer l’un d’eux.
Outre ce renvoi en France, jugé « humiliant » par le ministre[2], la justice française a elle-même suspendu cette procédure d’urgence[3]. En deux mois, deux affaires impliquant des Algériens en France et ayant trait à des problématiques sécuritaires sur le sol français sont donc utilisées par un ministre de l’Intérieur pour justifier un réexamen des relations entre les deux pays. En somme, une relation bilatérale s’invite dans un débat intérieur – mêlant sécurité et immigration –, et ce même débat intérieur est utilisé pour influencer la même relation bilatérale.
Des deux côtés de la Méditerranée, le choix de la surenchère a été fait. Fin 2024, un documentaire diffusé par la chaîne publique algérienne AL24 News mettait en scène un jeune terroriste repenti qui aurait combattu en Syrie, et qui affirmait avoir été approché par les services de renseignement français dans le but de déstabiliser le pays.
Le jeune homme aurait fini par collaborer avec les autorités algériennes pour déjouer le présumé complot[4]. Parallèlement, au lendemain de la vague de soutien suscitée par l’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal en novembre[5], les discours antifrançais les plus débridés se sont multipliés dans les médias algériens. La rhétorique antifrançaise n’est pas nouvelle en Algérie, mais elle a eu tendance à prospérer à distance de la réalité de la relation bilatérale.
Depuis le soutien sans ambiguïté apporté par le président français au Maroc au sujet du Sahara occidental en juillet[6] – provoquant le retrait de l’ambassadeur algérien à Paris – et l’émoi consécutif à la détention de Boualem Sansal (accusé d’atteinte à l’intégrité du territoire national pour des propos qui relaient une vision marocaine de l’histoire des frontières algéro-marocaines), bien au-delà des surenchères et des polémiques ponctuelles, on voit poindre la tentation du sacrifice. Les dirigeants agissent comme si la relation franco-algérienne était sacrifiable, mais on a du mal à admettre qu’elle puisse l’être.
Des tensions maîtrisées
Depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962, les relations franco-algériennes ont toujours été marquées par une certaine ambiguïté, entre une histoire mal digérée (la violence coloniale pour les uns, la décolonisation pour les autres), des liens indéniables (de la géographie à la démographie) et des épisodes de tension – jusqu’ici traités avec une certaine prudence.
À la fin des années 1960, la France pouvait même apparaître pour les dirigeants algériens comme une alternative à l’Union soviétique. Par exemple, parallèlement à la formation de centaines d’officiers algériens à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, la coopération militaire franco-algérienne se renforce à partir de 1968 dans les domaines de l’organisation et de la livraison de matériel militaire[7]. L’actuel chef d’état-major de l’armée algérienne, Saïd Chengriha, est lui-même un produit de cette diversification : formé à la fois à Saint-Cyr et à l’académie russe de Vorochilov.
Par ailleurs, dans les années 1960, l’Algérie est un important pourvoyeur de main-d’œuvre pour l’économie française. C’est dans ce contexte qu’est signé l’accord franco-algérien de 1968, destiné à encadrer l’entrée des ressortissants algériens en France. Les Algériens bénéficient alors d’un statut particulier leur permettant d’obtenir un type de carte de séjour particulier : une carte de résidence.
Dans les décennies suivantes, et tandis que le besoin de main-d’œuvre diminue avec la fin des Trente Glorieuses, les entraves à la circulation d’Algériens en France se multiplieront. À partir de 1986, les ressortissants algériens souhaitant effectuer un court séjour en France doivent obtenir un visa. Mais cela ne met pas un coup d’arrêt à l’arrivée d’Algériens en France. Avec la « décennie noire » – l’embrasement mortifère qui suit l’arrêt du processus électoral après le succès du Front islamique du salut, le FIS, au premier tour des législatives de 1991 –, de nombreux Algériens arrivent en France pour fuir la « guerre civile » : plus de 100 000 demandes de statut de réfugié politique auraient été déposées entre 1993 et 2003[8].
Aujourd’hui, l’Algérie demeure le pays de naissance le plus fréquent parmi les immigrés, c’est-à-dire les personnes nées étrangères à l’étranger, résidant en France, qu’elles aient acquis la nationalité française ou non : 12,2 % des immigrés sur le sol français sont nés en Algérie (11,7 % au Maroc)[9]. Avec le temps, l’accord de 1968 est vidé de sa substance et, dans bien des cas, le régime général des étrangers apparaît comme plus favorable[10]. Les étudiants algériens, par exemple, ne bénéficient pas du titre de séjour pluriannuel auquel ont droit les autres étudiants étrangers.
Malgré cette intimité franco-algérienne – ou peut-être en partie à cause d’elle –, l’Algérie apparaît de plus en plus comme un pays méconnu en France. La nature même du régime algérien (cryptocratique : opaque et illisible), la limitation de la circulation (l’Algérie ayant fait le choix de la réciprocité en termes de visas), la rareté des travaux universitaires sur l’Algérie contemporaine en France (en partie pour les deux raisons précédentes), l’évolution politique et géopolitique de la France (de plus en plus tournée vers l’Europe ou enfermée dans un axe « occidental ») et la montée des droites identitaires (faisant de l’islam et de l’immigration un épouvantail) contribuent sans doute à expliquer l’incapacité à comprendre la réalité algérienne – à laquelle on préfère volontiers les fantasmes, comme celui qui présente l’accord de 1968 comme un privilège dont jouiraient les Algériens.
Il est néanmoins un secteur où les deux pays ont bien appris à se connaître : la sacro-sainte sécurité. Rappelons à toutes fins utiles que les deux régimes, algérien et français, ont une origine commune : la guerre d’Algérie, point de départ à la fois de l’indépendance algérienne et du retour du général de Gaulle, qui imposera la Ve République.
Dans un contexte alors bien différent, la relation franco-algérienne a déjà eu à pâtir du rôle prépondérant d’un ministre de l’Intérieur : le ministre en question s’appelait Charles Pasqua, et le contexte était celui de l’explosion du terrorisme en Algérie dans les années 1990. Suite à l’arrêt du processus électoral (lequel risquait d’aboutir à une victoire islamiste), François Mitterrand invitait en janvier 1992 les dirigeants algériens à « renouer les fils d’une vie démocratique[11] ».
Pour le gouvernement de cohabitation d’Édouard Balladur (1993-1995), et malgré tout ce qui pouvait être reproché au pouvoir militaire algérien, soutenir ce dernier était le meilleur moyen d’éviter un hypothétique pouvoir islamiste qui provoquerait un afflux de réfugiés en France. L’Algérie était alors très affaiblie et le soutien français était en partie économique. Pour le ministère de l’Intérieur de l’époque, maintenir un lien avec le pouvoir militaire et les services de renseignement algériens était nécessaire à la lutte antiterroriste, et les éventuels malaises ou suspicions étaient finalement ignorés au profit de ce combat commun.
Avec l’arrivée au pouvoir d’Abdelaziz Bouteflika en 1999, la coopération se poursuit. Jacques Chirac est triomphalement accueilli à Alger en mars 2003. Quelques mois auparavant, son ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin avait participé à l’inauguration du lycée international Alexandre-Dumas.
Au-delà de l’importance de la relation franco-algérienne, la popularité dont pouvaient jouir ces deux hommes en Algérie tenait aussi au fait qu’ils faisaient entendre une voix singulière sur la scène internationale (notamment sur les dossiers moyen-orientaux). Quand la France n’est pas tout à fait alignée sur des intérêts « occidentaux » et affiche une certaine singularité sur la scène internationale – qu’il s’agisse du général de Gaulle au lendemain de la guerre des Six-Jours en 1967 ou de Jacques Chirac face à l’invasion de l’Irak en 2003 –, les conditions semblent propices à une convergence franco-algérienne.
Dans les années qui suivent, les relations sont au beau fixe, et les quelques épisodes de tension sont finalement rapidement surmontés. En 2005, une loi incluant un article demandant que « les programmes scolaires reconnaissent le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord » provoque la suspension d’un traité d’amitié franco-algérien. L’alinéa incriminé sera finalement abrogé.
De la lune de miel à la tentation du sacrifice
Au moment du hirak [soulèvement populaire] qui éclate en février 2019, la France – comme le reste du monde – est prise de court. Là encore, on fait le choix de la prudence. Le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Jean-Yves Le Drian, se déclare même en faveur d’un processus électoral dont tout le monde savait qu’il était vicié et qui était clairement rejeté par les manifestants.
En réalité, la France donne l’impression de s’accommoder de la contre-révolution – au nom de la stabilité. Quand le président algérien Abdelmadjid Tebboune est propulsé par le chef d’état-major de l’époque, Ahmed Gaïd Salah, et « élu » dans des conditions plus que suspectes et avec une abstention massive à la fin de l’année 2019, il peut compter sur le soutien du président français Emmanuel Macron. Et la question mémorielle – qui ne faisait nullement partie des revendications du hirak – devient ainsi l’un des vecteurs de ce rapprochement : le président français décide de confier à l’historien Benjamin Stora une mission sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie[12] ».
Ce même président qualifiera le pouvoir algérien à l’automne de 2021 de « système politico-militaire construit sur la rente mémorielle[13] », avant d’être accueilli avec les honneurs à Alger quelques mois plus tard, en août 2022[14]. Au sein de la délégation française, la présence de Bernard Émié, ancien ambassadeur en Algérie et alors chef de la direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE), a été largement commentée. Elle révèle, en effet, l’importance des questions de sécurité dans les relations entre les deux pays. En novembre 2020, le ministre de l’Intérieur de l’époque Gérald Darmanin saluait déjà à Alger la coopération entre les deux pays en matière de lutte contre le terrorisme[15].
En 2023, une nouvelle « crise » est venue perturber cette relation particulièrement erratique. Le pouvoir algérien n’a pas apprécié la protection consulaire française apportée à l’opposante franco-algérienne Amira Bouraoui en Tunisie, après une sortie clandestine du territoire algérien[16]. En novembre 2023, l’opposante sera condamnée à dix ans de prison par contumace.
Mais l’origine de la brouille franco-algérienne ne réside pas exactement là. La répression subie par les opposants et les journalistes en Algérie n’est devenue un sujet politique français qu’au moment où la droite et l’extrême droite françaises – qui ne se sont jamais distinguées par un quelconque attachement aux droits humains – ont fait de la détention de Boualem Sansal un cheval de bataille. Cette arrestation est survenue en novembre 2024, à un moment où la droite et l’extrême droite se sont renforcées au Parlement et au gouvernement et où un ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, ne doit sa nomination à ce poste qu’au résultat d’une autre formation politique que la sienne – le Rassemblement national.
Cette arrestation et toute l’escalade communicationnelle autour d’elle, à Paris comme à Alger, sont venues simplement exacerber la crise provoquée par le parti pris assumé par la France dans le dossier du Sahara occidental. En juillet 2024, le président français décidait de s’aligner sur la position marocaine : « le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine[17] ».
Dans la foulée, Alger rappelait son ambassadeur, et la perspective d’une visite officielle du président algérien – prévue avant la fin de l’année – s’éloignait. En réalité, les dirigeants algériens ne pouvaient pas être surpris par cette déclaration.
Ils avaient de bonnes raisons de déplorer le moment choisi (le président français savait qu’une visite d’État du président algérien après sa « réélection » prévue en septembre serait impossible), mais la France n’a jamais caché sa préférence pour l’option marocaine, et la succession des visites de ministres français au Maroc depuis le début de l’année 2024 était un bon indicateur. Le pouvoir algérien était bien obligé d’admettre que le lobbying marocain avait fini par payer.
L’escalade à laquelle nous assistons va bien au-delà d’une simple divergence diplomatique. Il est intéressant de noter qu’un camp politique bien identifiable (la droite et l’extrême droite) s’est empressé d’applaudir cette position – comme si une partie de la classe politique française voulait en découdre avec l’Algérie.
Certains discours laissent entendre que la relation avec le Maroc (en dépit des tensions passées, soudain oubliées) est autrement plus bénéfique pour la France que la relation franco-algérienne, qui a fini par lasser. Cette différenciation excessive relève pourtant de la fiction : les relations économiques franco-marocaines et franco-algériennes sont tout à fait comparables[18] et le problème de l’exécution des OQTF s’est posé avec le Maroc dans les mêmes termes (un nombre de laissez-passer consulaires jugé insuffisant[19]).
Côté algérien, les tensions avec la France pourraient accentuer le choix de l’indulgence et de la flexibilité dans les relations avec les puissances américaine et russe. Le Maroc et l’Algérie partagent d’ailleurs cette même flexibilité dans les relations avec Moscou et Washington : quand il s’agit d’importer du blé russe, Rabat et Alger sont sur la même longueur d’onde…
Cette querelle franco-algérienne révèle des vulnérabilités internes et externes dans les deux pays. Les excès de la répression du pouvoir algérien et sa mentalité d’assiégé masquent mal un manque criant de légitimité démocratique.
En France, les partisans de la fermeté en matière d’immigration sont enclins à sacrifier l’état de droit[20]. Sur le plan géopolitique, les deux pays ont fait face à des défis communs au Sahel (les rebuffades de la junte malienne, par exemple), et l’arrivée au pouvoir aux États-Unis d’un Donald Trump qui assume sa préférence pour le droit du plus fort, en Europe comme au Proche-Orient, pourrait aussi constituer un défi commun.
Si Trump est, au contraire, érigé en modèle, et si le choix du rapport de force (en l’occurrence dicté par des mouvements politiques internes) implique le risque d’une rupture avec l’Algérie, on voit mal par quel miracle cela aboutirait à une diplomatie française plus audible en Afrique ou dans le monde arabe.
Six ans après le début du hirak, parler de démocratie et d’état de droit en Algérie devient encore plus difficile. En 2019, le pouvoir algérien était à la recherche d’une légitimité extérieure pour pallier l’absence de légitimité intérieure. Personne ne pouvait alors nier le courage des manifestants. Aujourd’hui, s’opposer au pouvoir algérien sans être assimilé à des courants foncièrement anti-algériens relève de l’exercice de funambule.
Notes :
[1] « Attaque de Mulhouse : le suspect sous OQTF et “schizophrène”, Retailleau blâme l’Algérie », France 24, 23 février 2025. URL : https://www.france24.com/fr/france/20250223-attaque-%C3%A0-mulhouse-le-suspect-%C3%A9tait-sous-oqtf-retailleau-bl%C3%A2me-l-alg%C3%A9rie
[2] « Après le renvoi sur le sol français d’un influenceur algérien expulsé, Paris dénonce une “humiliation” et envisage de riposter », Le Monde, 10 janvier 2025. URL : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/01/10/pour-bruno-retailleau-l-algerie-cherche-a-humilier-la-france-apres-avoir-renvoye-un-influenceur-expulse-par-paris_6491320_3212.html
[3] « La justice suspend l’expulsion en urgence de l’influenceur “Doualemn” vers l’Algérie, décidée par Bruno Retailleau », Le Monde, 29 janvier 2025. URL : https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/01/29/la-justice-suspend-l-expulsion-en-urgence-de-l-influenceur-doualemn-vers-l-algerie-decidee-par-bruno-retailleau_6522221_3224.html
[4] « Complot présumé, ambassadeur convoqué : l’Algérie accuse (encore) la France », Courrier international, 16 décembre 2024. URL : https://www.courrierinternational.com/article/diplomatie-complot-presume-ambassadeur-convoque-l-algerie-accuse-encore-la-france_225764
[5] « Boualem Sansal maintenu en détention en Algérie, où son arrestation “divise comme jamais” », Courrier international, 11 décembre 2024. URL : https://www.courrierinternational.com/article/boualem-sansal-maintenu-en-detention-en-algerie-ou-son-arrestation-divise-comme-jamais_225608
[6] « Sahara occidental : “Son présent et son avenir s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine”, affirme la France », RFI, 30 juillet 2024. URL : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240730-sahara-occidental-son-pr%C3%A9sent-et-son-avenir-s-inscrivent-dans-le-cadre-de-la-souverainet%C3%A9-marocaine-affirme-la-france
[7] Irina Gridan et Gaëlle Le Boulanger, « Les relations militaires entre l’Algérie et l’URSS, de l’indépendance aux années 1970 », Outre-mers, 354-355, 1er semestre 2007, p. 37-61.
[8] Pierrette et Gilbert Meynier, « L’immigration algérienne en France : histoire et actualité », Confluences Méditerranée, 77, printemps 2011.
[9] « L’essentiel sur… les immigrés et les étrangers », INSEE, 28 août 2024. URL : https://www.insee.fr/fr/statistiques/3633212
[10] Rachid Laïreche, « Algérie-France : “Les spécificités de l’accord de 1968 ne sont pas nécessairement avantageuses” », Libération, 30 janvier 2025. URL : https://www.liberation.fr/societe/immigration/algerie-france-les-specificites-de-laccord-de-1968-ne-sont-pas-necessairement-avantageuses-20250130_KXZ6OHDI4FFXXNWR45IOC6H6FE/
[11] « Mitterrand défend la démocratie en Algérie », Les Échos, 15 janvier 1992. URL : https://www.lesechos.fr/1992/01/mitterrand-defend-la-democratie-en-algerie-919010
[12] « Emmanuel Macron confie à l’historien Benjamin Stora une mission sur “la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie” », Le Monde, 24 juillet 2020. URL : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/07/24/emmanuel-macron-confie-a-l-historien-benjamin-stora-une-mission-sur-la-memoire-de-la-colonisation-et-de-la-guerre-d-algerie_6047236_3212.html
[13] « Emmanuel Macron déterminé à poursuivre le travail de mémoire avec l’Algérie », Le Monde, 23 septembre 2024. URL : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/09/23/emmanuel-macron-determine-a-poursuivre-le-travail-de-memoire-avec-l-algerie_6329302_3212.html
[14] Célia Zouaoui, « Emmanuel Macron débute une “visite officielle et d’amitié” de trois jours en Algérie », Le Monde, 25 août 2022. URL : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/08/25/emmanuel-macron-entame-une-visite-officielle-et-d-amitie-de-trois-jours-en-algerie_6138952_3212.html
[15] « Lutte contre le terrorisme : Gérald Darmanin salue la “coopération” entre la France et l’Algérie », France 24, 8 novembre 2020. URL : https://www.france24.com/fr/france/20201108-lutte-contre-le-terrorisme-g%C3%A9rald-darmanin-salue-la-coop%C3%A9ration-entre-la-france-et-l-alg%C3%A9rie
[16] Farid Alilat, « Comment Amira Bouraoui a fui l’Algérie vers la France », Jeune Afrique, 20 février 2023. URL : https://www.jeuneafrique.com/1419524/politique/comment-amira-bouraoui-a-fui-lalgerie-aidee-par-la-france/
[17] Frédéric Bobin, Alexandre Aublanc et Philippe Ricard, « Sahara occidental : la France s’aligne sur la position du Maroc, au risque d’une nouvelle crise avec l’Algérie », Le Monde, 30 juillet 2024. URL : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/07/30/sahara-occidental-paris-s-aligne-sur-la-position-de-rabat-au-risque-d-une-nouvelle-crise-avec-l-algerie_6261880_3212.html
[18] Le poids des hydrocarbures dans les exportations distingue l’Algérie du Maroc. En 2023, les importations françaises d’hydrocarbures d’Algérie ont progressé de 15 % par rapport à 2022. En 2023, l’Algérie était le deuxième client de la France en Afrique.
[19] « Meurtre de Philippine en France : le Maroc renvoie la responsabilité des rapatriements sur l’Europe », Jeune Afrique, 9 octobre 2024. URL : https://www.jeuneafrique.com/1618412/politique/meurtre-de-philippine-le-maroc-renvoie-la-responsabilite-des-rapatriements-sur-leurope/
[20] « Bruno Retailleau juge que l’état de droit n’est pas “sacré”, les critiques fusent dans le camp macroniste », France info, 30 septembre 2024. URL : https://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-de-michel-barnier/bruno-retailleau-remet-en-cause-l-etat-de-droit-les-critiques-fusent-dans-le-camp-macroniste_6810046.html