Par Julien Théron, chercheur associé au CAREP Paris et Salam Kawakibi, directeur du CAREP Paris
Si les différentes trajectoires transitionnelles entamées par les pays du Maghreb et du Moyen-Orient depuis 2011 relèvent chacune d’un contexte profondément national, elles s’inscrivent aussi dans un mouvement régional d’émancipation ancré dans l’histoire du monde arabe. Les trajectoires qui s’y dessinent sont à la fois spécifiques et collectives, et motivent une part d’inspiration mutuelle entre pays en révolution, qui donne au printemps arabe une dimension indéniablement transculturelle et universelle.
Au-delà des processus de transformation propres à un État, en quoi une approche par des « méta-facteurs » éclaire-t-elle les révolutions arabes ? Et comment les déterminer ?
L’inscription des printemps arabes dans le patrimoine politique historique de la région
Si les révolutions arabes de 2011 ont donné lieu à des comparaisons avec les révolutions de 1789 (Berman[1]), de 1830 (Hale[2]), de 1917 (Dabashi[3]), de 1848 ou de 1989 (Bayat[4], Weyland[5], Springborg[6]), sans parler des révolutions « de couleur » (Landolt & Kubicek[7]), ou de la révolte de 2009 en Iran (Kurzman[8]), le printemps arabe a en revanche motivé peu de références à l’histoire des luttes d’émancipation au Maghreb et au Moyen-Orient. Celles-ci constituent pourtant un patrimoine politique régional, qui va de la lutte armée à la mise en place de gouvernances autonomes en passant par plusieurs moments d’intense ébullition intellectuelle, dont voici quelques éléments non exhaustifs mais représentatifs :
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- Les révoltes paysannes du Mont-Liban de 1820-1821 ou de 1858-1861[9] en opposition à l’emprise politique de la Sublime Porte et en faveur d’une donne socio-économique juste et digne, même si des dissensions intercommunautaires ont eu lieu, notamment entre maronites et druzes en 1860 ;
- L’insurrection arabe du chérif Hussein en 1916, qui dans un désir de sécession de l’Empire ottoman, brasse des motivations culturelles, religieuses et politiques divergentes en faveur d’un même idéal d’émancipation du monde arabe ;
- Les luttes contre les dominations mandataires française et britannique, qui ont donné lieu à une abondante réflexion sur l’émancipation vis-à-vis de la domination occidentale, notamment à l’occasion de la grande révolte syrienne de 1925-1927 ;
- Au Maroc la guerre du Rif menée par Abd el-Krim contre la présence française et espagnole ;
- En Libye, la révolte de la tariqa al-Sanousiyya (« la voie de Mohammed Ben Ali al-Sanoussi », une confrérie d’obédience soufie) contre les Italiens en Cyrénaïque lors de la Première Guerre mondiale, puis l’expérience de la République tripolitaine, de 1918 à 1922, qui ont occasionné des périodes d’autogouvernance en Libye, entre la domination ottomane et celle de l’Italie fasciste ;
- En Égypte, davantage que lors du passage en 1922 d’un sultanat sous protectorat à une monarchie à l’indépendance toute relative sous FouadIer, c’est du côté de l’activisme de Saad Zaghloul et de la victoire du Wafd aux élections législatives en 1924 que se manifeste une mobilisation populaire en faveur non seulement de l’indépendance mais d’un système politique démocratique. Le mouvement des officiers libres et le nassérisme, malgré un bilan discutable en matière de développement et de démocratie, sont vécus comme un moment d’émancipation portant bien au-delà des frontières les promesses du nationalisme panarabe égyptien ;
- En Syrie post-mandataire, l’agitation de 1954, obtient le départ du colonel Adib al-Chichakli, démontre, alors que le pays traverse une période de forte instabilité politique, une certaine capacité à la mobilisation populaire, même si cette dernière est vite récupérée au profit du fonctionnalisme inter-arabe et inter-syrien, pendant et après l’expérience de l’éphémère République arabe unie ;
- De même, en Irak, entre 1952 et 1958, malgré la succession des coups d’État, l’émulation politique a donné lieu à une importante production sur ce que doit être une république et sur la forme que peut prendre l’unité du monde arabe (République arabe unie égypto-syrienne nassériste contre le projet d’union monarchique hachémite jordano-irako-koweïtienne) ;
- La lutte pour l’indépendance de l’Algérie de 1954 à 1962 participe à l’émancipation nationale des peuples arabes, bien qu’elle ne débouche pas sur l’instauration d’un régime démocratique ;
- En Tunisie post-husseinite, les réformes entreprises modernisent le pays en lui conférant un système républicain indépendant, sans installer pour autant la démocratie. L’adoption d’un « socialisme autoritaire »[10] et le passage à un parti unique par le Néo-Destour en 1962-1963 mobilisent la population, qui finit par obtenir un revirement politique et économique du pouvoir ;
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Ce sont ces aspirations populaires à la liberté que le parti Baas, comme le Mouvement des officiers libres égyptien et le Baas irakien, exploitera en Syrie après le coup d’État de 1963[11], pour mieux établir un nouveau système de domination autocratique. On retrouvera ce phénomène dans la prise de pouvoir de Gaafar Mohammed Nimeiry en 1969 au Soudan, qui exploite et trahit les espoirs et acquis de la révolution populaire de 1964, ou dans celle d’Omar al-Bachir en 1989 au Soudan, qui fait de même vis-à-vis du mouvement de 1985.
Ces périodes d’émancipation, dont n’est présentée ici qu’une partie fort réduite, constituent plus qu’une toile de fond au printemps arabe : un patrimoine politique puissant et vivace, qui se transmet au fil des générations, et ne cesse de progresser malgré un paysage autocratique dominant. Le printemps arabe s’inscrit pleinement dans cette continuité en ce qu’il agrège les luttes historiques menées dans le monde arabe en matière juridique (droits, institutions, régimes), politique (idéaux de souveraineté populaire, gouvernance vertueuse et égalitaire) et socio-économique dans une revendication pour la démocratie pleine et entière.
De 2011 à 2019 : Appréhender les trajectoires : continuité ou décalage ?
L’autre trajectoire collective d’importance qu’on peut observer à l’échelle régionale est celle qui mène des révolutions de 2011 à celles de 2019.
Algérie, Soudan, Liban, Irak : les événements de protestation pro-démocratique de 2019 font écho à ceux de 2011. Deux écoles d’interprétation sont apparues pour penser cette contiguïté. La première prend acte des huit années qui se sont écoulées entre les deux et affirme qu’il s’agit d’une seconde vague de révolutions, distincte de la première. Cette analyse considère donc qu’il y a alors non seulement une segmentation temporelle, c’est-à-dire un déphasage historique du printemps arabe, mais même qu’il y a également une différence dans le rapport des mouvements aux pouvoirs en place.
Marwan Muasher[12] considère par exemple que la première vague de 2011 ressemblait plus aux révolutions « de couleur », et constituait une première étape au sein des mouvements contestataires, où les manifestants revendiquaient des réformes auprès des dirigeants puis auprès des figures d’opposition qui pourraient être à même de pallier l’incurie réformiste des premiers. La vague de 2019 aurait, elle, établi immédiatement une opposition stricte au pouvoir politique, consciente de l’impossibilité d’obtenir quelque changement structurel que ce soit, à la fois des pouvoirs en place et des forces traditionnelles d’opposition, et réclamait directement la refonte complète des systèmes politiques en place.
Sans créditer la thèse d’une rupture entre 2011 et 2019, Ishac Diwan[13], Dalia Ghanem[14], Gilbert Achcar[15] ou Georges Fahmi[16] soutiennent, quant à eux l’idée d’une dialectique constructive entre les deux périodes. Georges Fahmi liste en ce sens cinq éléments d’évolution qui constituent autant de leçons acquises par les révolutionnaires arabes à l’échelle régionale : le fait que la chute du leader ne constitue par la chute du régime, l’erreur stratégique que constitue le recours à la violence[17], la nécessité d’une union nationale en période de transition, celle d’un accord de transition avant l’organisation d’élections, et enfin le besoin d’une conception de la démocratie qui dépasse le seul processus électoral et va jusqu’à une profonde refonte socio-économique du pays.
L’autre approche, défendue notamment par des intellectuels comme Azmi Bishara[18], Henry Laurens[19], Mohammad-Mahmoud Ould Mohamedou[20] et Mona Yacoubian,[21] considère le printemps arabe comme un mouvement continu, arguant du fait que – même en Tunisie où la démocratisation est relativement installée – l’ensemble des pays qui ont entamé des processus révolutionnaires démocratiques en 2011 ne les ont pas achevés.
Ils invoquent pour ce faire la lenteur des processus de démocratisation. Ainsi, si les phénomènes de révolution démocratique doivent s’inscrire dans le temps long, il n’y a pas lieu d’opposer 2011 à 2019, ni comme rupture temporelle ni comme dialectisation politique des mouvements, puisqu’il s’agit du même processus historique.
Les révolutions de 2011 sont porteuses d’une grande diversité de trajectoires : démocratisation, guerre civile, contre-révolution/restauration, demandes de réformes ou appels à la chute du régime. Il n’empêche que le pouvoir a été très largement et rapidement conspué, et que le slogan le plus commun, déjà en 2011, est Al Shaab yourid isqat al-nizam, ce qui implique bien une refonte révolutionnaire du régime politique. À ce titre, soulignons que la traduction de ce slogan par l’expression « le peuple veut la chute du régime » en fausse quelque peu le sens : le mot « nizam » ne désigne pas en effet à proprement parler, le régime politique, mais l’ordre, l’organisation. Les différents sens de ce terme (administration d’un émirat, d’un sultanat ou d’un empire, surintendance, ordonnancement militaire) décrivent un « ordre » de nature politique, sens étymologique qui correspond mieux à ce qui est précisément décrié par les révolutionnaires de 2011 comme de 2019. Leurs revendications vont en effet bien au-delà d’un changement de régime politique et incluent de repenser la priorisation des politiques publiques, la mise en œuvre du progrès social, le développement économique ou encore l’intégrité des dirigeants. En ce sens, al-nizam décrit bien l’ordre politique plus que le seul régime politique. Et, à ce titre, force est de reconnaître que la revendication d’une rupture exigeant la transformation profonde de l’ordre politique existant déjà bel et bien en 2011 et constitue le fil rouge du printemps arabe de 2011 à 2020.
Si l’on considère les révolutions de 2019 à la lumière de celles de 2011, il n’est pas faux que dans les cas libanais et irakiens en 2019, il y ait une volonté de tabula rasa, ce que certains appellent le « dégagisme antisystème », quand bien même ce concept reste très flou et par trop générique. Les slogans de ces deux mouvements révolutionnaires reflètent d’ailleurs cette idée de refonte totale de la politique, qu’il s’agisse de la thawra libanaise et son fameux kellon yani kellon (« tous, ça veut dire tous »), comme dans le cas de l’Irak, où les manifestants mettent dos à dos le mollah, le sheikh tribal ou l’effandi-apparatchik, comme le souligne Loulouwa al-Rachid[22].
Toutefois, les systèmes communautaires libanais et irakien se distinguent sensiblement des ordres politiques des autres pays arabes, contestés en 2011 ou en 2019, par le fait que cet ordre s’inspire, se fonde et s’appuie sur un système politique communautaire. Ainsi, en mélangeant en profondeur le régime politique et les structures ethnoreligieuses, les personnalités publiques qui tiennent volontairement des rôles-clés aux niveaux institutionnel et sociétal, motivent le jusqu’au-boutisme des révolutionnaires Libanais et Irakiens dans leur volonté de transformation complète du système. Ce trait de 2019, qui ne concerne que deux pays sur quatre (l’Algérie et le Soudan ont des trajectoires sensiblement différentes), ne serait donc pas nécessairement dû à un enseignement de 2011, mais plutôt aux conditions politiques locales.
En Algérie, le bloc monolithique politico-sécuritaire au pouvoir fait certes aussi l’objet d’un rejet net. L’appel au boycott des élections de décembre 2019 transcrit ainsi une volonté de rejet des cinq candidats liés au pouvoir d’Abdelaziz Bouteflika[23]. Le refus d’une perpétuation du pouvoir, structuré autour du Front de libération nationale et de l’armée, justifie le désir d’une « nouvelle Algérie[24] ». Toutefois, il faut également reconnaître le ralliement, en plus d’associations citoyennes, de certains partis politiques au Hirak algérien, à l’instar du Front des forces socialistes, un mouvement suffisamment conséquent pour être qualifié par le chef d’État-Major Gaïd Salah de « conspiration de certains partis contre la patrie et le peuple[25] ».
Dans le cas soudanais, le rapport des contestataires aux partis d’opposition est très différent. Non seulement la coalition d’opposition est fortement structurée, avec des leaders identifiés, mais elle intègre en plus les trois grands partis d’opposition historique que sont le Parti Al-oumma nationale de Sadiq al-Mahdi, le Parti du congrès populaire d’Hassan al-Turabi et le Parti communiste soudanais de Muhammad Mukhtar al-Khatib.
Le clivage entre 2011 et 2019 doit dont être relativisé : bien qu’il faille reconnaître qu’il y ait une rupture temporelle dans l’apparition de mouvements révolutionnaires entre 2011 et 2019, ces années constituent plutôt deux points d’entrée dans une même séquence historique.
NOTES :
[1] Sheri Berman, “The Promise of the Arab Spring: In Political Development, No Gain without Pain”, Foreign Affairs, vol. 64, 2013, p. 64.
[2] Henry E. Hale, “Regime Change Cascades: What We Have Learned from the 1848 Revolutions to the 2011 Arab Uprisings”, Annual Review of Political Science, vol. 16, 2013, pp 331-353.
[3] Hamid Dabashi, The Arab Spring: The End of Postcolonialism, Zed Books, 2012. Disponible sur : <https://books.google.fr/books?id=oN1iDgAAQBAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false> (consulté le 20 janvier 2020).
[4] Asef Bayat, “Arab Revolutions and the Study of Middle Eastern Societies”, International Journal of Middle East Studies, vol. 43, n° 3, août 2011, p. 386.
[5] Kurt Weyland, “The Arab Spring: Why the Surprising Similarities with the Revolutionary Wave of 1848?”, Perspectives on Politics, vol. 10, n° 4, décembre 2020, pp. 917-934.
[6] Robert Springborg, “Whither the Arab Spring? 1989 or 1848?”, The International Spectator, vol. 46, n° 3, 2011. Disponible sur : <https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/03932729.2011.609357> (consulté le 20 janvier 2020).
[7] Laura K. Landolt & Paul Kubicek, “Opportunities and constraints: comparing Tunisia and Egypt to the coloured revolutions”, Democratization, vol. 21, n° 6, 2014, pp. 984-1006.
[8] Charles Kurzman, “The Arab Spring: Ideals of the Iranian Green Movement, Methods of the Iranian Revolution”, International Journal of Middle East Studies, vol. 44, n° 1, février 2012, pp. 162-165.
[9] Kattar Elias, « Les insurrections paysannes au Mont-Liban au XIXe siècle », Mélanges de l’école française de Rome, vol. 109, n° 2, 1997. Disponible sur : <https://www.persee.fr/doc/mefr_1123-9891_1997_num_109_2_4509> (consulté le 20 janvier 2020).
[10] Sophie Bessis, Histoire de la Tunisie : De Carthage à nos jours, Tallandier, 2019. Disponible sur : <https://books.google.fr/books?id=8MqDDwAAQBAJ&pg=PT358&lpg=PT358&dq=neo+destour+collectivisme&source=bl&ots=DMPKjvTeSD&sig=ACfU3U3SCCDxMWNdVrgtHwaUar3t4Qz_ow&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiC1M6M0eDoAhVHzoUKHRZBCt4Q6AEwAXoECAwQLA#v=onepage&q=socialisme%20autoritaire&f=false> (consulté le 11 avril 2020).
[11] Le slogan en est « unité, liberté, socialisme ».
[12] Marwan Muasher, “Is this the Arab Spring 2.0?”, Qantara.de, 4 décembre 2019. Disponible sur : en.qantara.de/content/mass-protests-in-sudan-algeria-lebanon-and-iraq-is-this-the-arab-spring-20 (consulté le 12 décembre 2019).
[13] Michael Young, “Are We Seeing A New Wave of Arab Spring Uprisings in 2019?” Diwan, Carnegie Middle East Center, 7 novembre 2019. Disponible sur : https://carnegie-mec.org/diwan/80260 (consulté le 20 janvier 2020).
[14] Idem.
[15] Gilbert Achcar, « Le Soudan et l’Algérie reprennent-ils le flambeau du “printemps arabe” ? », Le Monde diplomatique, juin 2019, p. 6-7.
[16] Georges Fahmi, “Five Lessons From the New Arab Uprisings”, Chattham House, 12 novembre 2019. Disponible sur : <https://www.chathamhouse.org/expert/comment/five-lessons-new-arab-uprisings> (consulté le 13 décembre 2019).
[17] Voir aussi : Abdel Fattah Mady, « Comment les forces démocratiques conjuguent-elles avec le pouvoir militaire en période de transition : Le cas égyptien à la lumière de précédentes expériences européennes et internationales », Colloque Des démocraties en invention ? Les pays arabes comme laboratoires de nouvelles transformations du politique, Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris (CAREP Paris) : Chaire d’histoire contemporaine du monde arabe du Collège de France, 28 novembre 2019.
[18] Azmi Bishara, Discours d’ouverture, Colloque Des démocraties en invention ? Les pays arabes comme laboratoires de nouvelles transformations du politique, Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris (CAREP Paris) : Chaire d’histoire contemporaine du monde arabe du Collège de France, 28 novembre 2019.
[19] Henry Laurens, Discours de conclusion, Colloque Des démocraties en invention ? Les pays arabes comme laboratoires de nouvelles transformations du politique, Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris (CAREP Paris) : Chaire d’histoire contemporaine du monde arabe du Collège de France, 28 novembre 2019.
[20] Mohammad-Mahmoud Ould Mohamedou « Au-delà de l’autoritarisme et de la transition : repenser le paradigme de la transformation politique dans le monde arabe », Colloque Des démocraties en invention ? Les pays arabes comme laboratoires de nouvelles transformations du politique, Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris (CAREP Paris) : Chaire d’histoire contemporaine du monde arabe du Collège de France, 28 novembre 2019.
[21] Michael Young, op. cit.
[22] Loulouwa al-Rachid, « Après l’autoritarisme, quelle autorité ? L’Irak comme modèle », Colloque Des démocraties en invention ? Les pays arabes comme laboratoires de nouvelles transformations du politique, Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris (CAREP Paris) : Chaire d’histoire contemporaine du monde arabe du Collège de France, 28 novembre 2019.
[23] « Algérie : cinq candidats pour un fauteuil », Le Point Afrique (avec AFP), 10 décembre 2019. Disponible sur : <https://www.lepoint.fr/afrique/algerie-cinq-candidats-pour-un-fauteuil-10-12-2019-2352322_3826.php> (consulté le 13 décembre 2019).
[24] Abdelghani Aichoun, « Un sigle de plus en plus controversé : Faut-il dissoudre le FLN ? », El Watan, 22 août 2019. Disponible sur : <https://www.elwatan.com/a-la-une/un-sigle-de-plus-en-plus-controverse-faut-il-dissoudre-le-fln-22-08-2019> (consulté le 13 décembre 2019).
[25] AFP, « Algérie : l’armée veut une élection présidentielle avant la fin de l’année », RTBF, 2 septembre 2019. Disponible sur : <https://www.rtbf.be/info/monde/detail_algerie-l-armee-veut-une-election-presidentielle-avant-la-fin-de-l-annee?id=10305468> (consulté le 13 décembre 2019).