La longue nuit syrienne s’est achevée avec la chute du régime al-Assad le 8 décembre 2024. Cet événement revêt une dimension singulière pour la République islamique d’Iran : il marque une double rupture, à la fois en politique interne et pour la stratégie régionale.
Sur le plan de la politique intérieure d’abord, la fin du régime syrien se traduit par un revers stratégique pour Téhéran[1] ; elle place la République islamique en position de faiblesse face à son opinion publique. Les investissements économiques et militaires iraniens massifs effectués en Syrie depuis plusieurs décennies posent ainsi la question des divergences entre les intérêts de l’appareil de sécurité iranien et ceux de la majorité de la population iranienne.
En 2021 déjà, seul un cinquième de la population iranienne approuvait la politique officielle d’alliance avec le régime al-Assad[2] :


Clément Therme
Historien des relations internationales, Clément Therme est chargé d’enseignement à l’université Paul-Valéry de Montpellier et à Sciences Po Paris. Spécialiste du monde iranien, il a été auparavant chercheur à l’International Institute for Strategic Studies (IISS), assistant d’enseignement à l’Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève, chercheur à l’Institut français de recherche en Iran, à Téhéran, et chercheur pour le programme Moyen-Orient de l’Institut français des relations internationales (Ifri).
En dépit du caractère impopulaire de sa politique syrienne, le régime iranien ne veut pas reconnaître sa défaite stratégique, qui est d’une ampleur considérable, ni le vide idéologique qu’elle provoque à long terme pour sa présence régionale. Il s’efforce de masquer cette défaite par une surenchère idéologique, et de la présenter comme un mal nécessaire.
Pour les instances politiques à Téhéran, la responsabilité principale incomberait à la personnalité de Bachar al-Assad, qui n’aurait pas suivi les conseils iraniens l’incitant à dialoguer avec ses opposants. En même temps, Ali Khamenei estime que la « jeunesse syrienne » se soulèvera et qu’elle provoquera le rejet de l’influence américaine[3], pour espérer y revenir. Force est pourtant de constater que la République islamique n’a pas effectué un repli stratégique à la suite de la fin du régime al-Assad en Syrie. Au contraire, Téhéran s’est retiré faute de meilleure option.
Repli nationaliste ou échec idéologico-stratégique ?
La tentation des « modérés » iraniens de présenter la perte de leurs positions militaires avancées en Syrie comme un repli nationaliste est complémentaire du discours du Guide, qui anticipe sur un échec à venir de la construction d’une nouvelle Syrie multiconfessionnelle entretenant des relations diplomatiques normalisées avec les chancelleries occidentales. Dans ce contexte, il convient de souligner l’importance des décisions à prendre aussi bien par la nouvelle administration Trump à Washington que par les institutions européennes à Bruxelles sur une possible levée graduelle des sanctions économiques touchant la Syrie.
Par ailleurs, avec la fin du régime al-Assad, les responsables politiques et militaires iraniens ont multiplié les déclarations officielles, souvent contradictoires, sur la politique syrienne de Téhéran. À titre d’illustration, un député a même avancé que la préservation du régime de l’ancien président Bachar al-Assad n’avait jamais été l’objectif principal de Téhéran en Syrie. Ainsi, selon Ebrahim Rezaei, porte-parole de la Commission de la sécurité nationale du Parlement iranien, « Notre objectif principal n’était pas de préserver Bachar al-Assad mais de renforcer le front de la résistance et de contrer les menaces terroristes comme l’État islamique[4]. » Rezaei a néanmoins reconnu que, sans le soutien iranien, le gouvernement d’al-Assad se serait probablement effondré plus tôt.
Au-delà des polémiques internes sur le niveau d’engagement iranien en Syrie depuis le début des années 2010, la vision idéologique de long terme promue par le Guide, insistant sur un complot « américano-sioniste », soutenu par la Turquie[5], sert à accréditer l’idée selon laquelle la politique syrienne de Téhéran a toujours été fondée sur l’idée indépassable de la « résistance ». Celle-ci ne peut souffrir d’aucune critique et, de ce fait, le recul militaire iranien ne peut être que temporaire.
Avant qu’al-Assad ne prenne la fuite, Abbas Araghchi, le ministre iranien des Affaires étrangères, avait à plusieurs reprises qualifié l’offensive de l’opposition – menée par le groupe armé Hayat Tahrir al-Cham (HTC) – de « complot américano-sioniste » visant à une déstabilisation régionale dans le contexte des répercussions de la guerre israélienne contre Gaza. Ce déni de l’affaiblissement régional s’explique aussi par la crainte d’une contagion à la scène politique interne, alors que le régime n’a toujours pas surmonté la crise de légitimité à la suite du mouvement « Femme, Vie, Liberté » de l’automne 2022.
Ce discours niant la défaite de Téhéran en Syrie n’est néanmoins pas partagé par l’ensemble de l’establishment politique et militaire. La gravité du coup porté à la politique de sécurité nationale et régionale de l’Iran par l’effondrement du régime d’al-Assad a été résumée dans les déclarations d’une figure militaire de haut rang, le brigadier général Behrouz Esbati. S’exprimant le 31 décembre 2024, il a affirmé : « Je ne considère pas la perte de la Syrie comme une source de fierté… Nous avons été vaincus, et vaincus très gravement, nous avons pris un très grand coup, et cela a été très difficile[6]. »
Ces remarques tranchent par rapport à la propagande officielle qui cherche à minimiser les conséquences de la chute d’al-Assad pour la République islamique. Elles ont d’autant plus d’impact en raison des fonctions occupées par Esbati : c’est un haut commandant de l’état-major conjoint des forces régulières (artesh) et du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) ayant occupé des postes de premier plan, notamment à la tête de la division cybernétique des forces armées. En Syrie, il a supervisé les opérations militaires de l’Iran et a travaillé en étroite coordination avec les dirigeants syriens ainsi qu’avec des généraux russes. En dépit des questionnements internes sur la défaite militaire subie en Syrie, les polémiques internes ont également pour objet les dimensions économiques passées des relations entre Téhéran et Damas.
Vers une remise en cause des ambitions transnationales de la République islamique ?
Les polémiques se focalisent notamment sur la question du remboursement de la dette syrienne à Téhéran par les nouvelles autorités syriennes[7]. Téhéran aurait dépensé entre 20 et 30 milliards de dollars entre 2010 et 2019[8] pour aider Bachar al-Assad à conserver le pouvoir. En comparaison avec la paupérisation de l’Iran pendant cette période[9], il s’agit d’une somme considérable qui s’explique non seulement par l’aide militaire iranienne mais aussi et surtout par les exportations de pétrole accordée à l’ancien régime syrien, qui ont pris fin en décembre 2024[10].
Certaines personnalités du régime se sont d’ailleurs indignées de voir de tels investissements effectués en pure perte. « Les Iraniens doivent se réjouir à présent [de la chute du régime]. Personne n’a le droit de dépenser les dollars du pays pour sauver la toile d’araignée [le système de corruption mis en place par Bachar al-Assad][11] » s’est ainsi indigné, le 8 décembre 2024, Heshmatollah Falahatpisheh, ancien député du camp conservateur et ancien président de la Commission de la sécurité nationale et des affaires étrangères du Majles, le parlement iranien.
Même si ce genre de critique est récurrente depuis plusieurs années, il a dû la retirer dès le lendemain, par peur de conséquences politiques et sécuritaires. Peu après, il a précisé sa pensée en indiquant qu’il distinguait la famille al-Assad du « sincère et vrai mouvement de résistance » que représente l’axe mis en place par Téhéran[12]. Au moment de la chute du régime syrien, les autorités iraniennes ont renforcé le contrôle sur des médias et des personnalités publiques et les ont averties de ne pas établir de parallèles entre la Syrie sous le règne al-Assad et la situation actuelle en Iran[13].
Enfin, un troisième débat interne s’est développé autour du « sacrifice » de six mille martyrs iraniens en Syrie pour défendre l’ancien régime syrien et lutter contre ceux que le régime iranien qualifie de takfiris[14]. En effet, les pertes humaines des forces pro-iraniennes en Syrie ont été, du point de vue de la propagande de la République islamique, inscrites dans la continuité du « martyr » de celles de la guerre Iran-Irak (1980-1988).
Le début de la fin de « l’axe de la résistance »
Cet investissement militaire a été, depuis le début des années 1980, justifié par le caractère prioritaire accordé au territoire syrien pour le déploiement du réseau d’influence iranien au Levant. Ce flanc occidental du réseau était ainsi devenu un débouché stratégique pour les révolutionnaires khomeynistes, dont l’ambition idéologique est d’apparaître comme une puissance incontournable dans le conflit israélo-palestinien. Damas a soutenu ce projet de corridor stratégique en permettant l’utilisation par Téhéran de son territoire pour relier le territoire iranien au Liban et son allié clé, le Hezbollah. Ce rôle de point de passage a été renforcé par la chute du régime irakien de Saddam Hussein après l’intervention militaire américaine de 2003.
Depuis la révolution iranienne de 1979, la Syrie était l’un des rares États arabes – sinon le seul – à entretenir des relations amicales avec la République islamique d’Iran. Le régime d’Hafez al-Assad, qui a dirigé la Syrie pendant près de trois décennies, et celui de son fils Bachar, au pouvoir depuis 2000, ont accordé une importance particulière à leur alliance avec la République islamique[15], dont la diplomatie d’influence repose sur l’idéologie khomeyniste. Ce choix des al-Assad père et fils s’est confirmé au fil des années malgré les critiques de la majorité des États arabes, majoritairement sunnites.
La chute du régime al-Assad a entraîné le démantèlement de l’infrastructure politico-militaire mise en place par Téhéran en Syrie. Ce retrait militaire marque un coup d’arrêt pour la stratégie de sécurité régionale et transnationale de Téhéran. Les dirigeants iraniens sont aujourd’hui divisés quant à la question de savoir s’il faut tenter de reconstruire un nouveau réseau d’influence en Syrie ou, au contraire, y promouvoir la stabilité. Les nouveaux dirigeants syriens, soutenus par la Turquie, ont interdit à la Force Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique de l’Iran l’utilisation du territoire syrien pour armer et conseiller le Hezbollah libanais ou d’autres acteurs pro-iraniens dans la région. Plus largement, selon les sources turques, les nouvelles autorités à Damas auraient interdit l’accès à leur territoire aux ressortissants iraniens[16].
Polémique autour du retrait diplomatique et militaire
Officiellement, Téhéran a organisé le rapatriement de quatre mille citoyens iraniens depuis la Syrie à bord de dix vols organisés par la compagnie aérienne iranienne Mahan Air, au lendemain chute d’al-Assad[17]. Néanmoins, selon Vladimir Poutine, les forces armées russes ont également évacué quatre mille soldats iraniens. C’est ce qu’il a affirmé lors de sa conférence de presse annuelle combinée à une séance de questions-réponses : « Par le passé, nos amis iraniens ont demandé notre aide pour déployer leurs unités en Syrie, mais maintenant, ils nous demandent de les aider à les retirer. Nous avons évacué quatre mille combattants iraniens de la base de Hmeimim vers Téhéran[18]. »
Poutine a également précisé que certaines des unités dites pro-iraniennes ont été relocalisées au Liban et en Irak. En dépit de ce redéploiement partiel dans les pays voisins, les dirigeants irakiens et libanais cherchent à limiter l’autonomie politique des groupes favorables aux intérêts de Téhéran et les opérations des factions armées alignées sur l’Iran dans leurs pays.
La chute du régime al-Assad en Syrie traduit donc l’affaiblissement, tant matériel que réputationnel, du régime iranien. Il accroît, dans le même temps, son isolement et sa vulnérabilité. L’Iran a perdu son allié le plus important et de longue date au Moyen-Orient, tandis que sa stratégie de « défense avancée » (forward-defence strategy) montre une nouvelle fois ses limites, avec la rupture des lignes d’approvisionnement stratégiques vers un Hezbollah déjà affaibli (son principal allié non étatique régional) à travers le territoire syrien. Pour contester tout déclin iranien, le Guide explique désormais que Téhéran « n’avait pas besoin de relais » dans la région. Il précise que « le Yémen, le Hezbollah, le Hamas et le Jihad [islamique] livrent une bataille, car ils ont la foi[19] ».
Au-delà de ce déni de la stratégie passée, Téhéran a été forcé de suspendre ses activités diplomatiques en Syrie et a retiré la majeure partie de ses troupes du pays même si les autorités officielles continuent de nier une présence militaire allant au-delà de l’envoi de « conseillers » auprès de l’ancien régime syrien. Le 8 décembre 2024, à la télévision d’État, Abbas Araghchi, le ministre iranien des Affaires étrangères, a proposé une nouvelle définition de « l’axe de la résistance » : « Je ne suis pas sûr que la Syrie sorte du cercle de la résistance. La Syrie jouait un rôle important dans le soutien à la résistance, mais la résistance se poursuivra, même si la Syrie ne peut plus y jouer de rôle. La résistance n’est pas dépendante du trajet terrestre [entre l’Iran, l’Irak et le Liban]. Elle frayera sa voie et se fournira en armes[20]. »
L’avenir des relations syro-iraniennes
En dépit de cet optimisme de façade, il est probable que le soutien militaire et financier massif de Téhéran au régime d’al-Assad – qui a été crucial pour aider al-Assad à renverser la tendance contre les rebelles pendant la guerre civile syrienne et à le maintenir au pouvoir – compliquera les efforts de Téhéran pour établir des relations productives avec le HTC et ses alliés.
Néanmoins, l’Iran a probablement déjà établi des contacts avec le nouveau régime syrien et tentera d’encourager ou de contraindre la nouvelle direction à s’aligner sur ses objectifs stratégiques en adoptant une position ferme contre Israël – une perspective redoutée par Israël, mais qui pourrait être encouragée par ses nombreuses frappes sur les cibles militaires syriennes et ses opérations dans certaines parties du sud-ouest de la Syrie.
Après l’éviction de Bachar al-Assad, Téhéran exige une position claire du nouveau pouvoir vis-à-vis d’Israël. La porte-parole du gouvernement iranien, Fatemeh Mohajerani, a souligné l’importance de respecter l’intégrité territoriale de la Syrie et que le peuple syrien devait décider de son destin[21]. L’Iran a également déclaré que l’éloignement du nouveau gouvernement syrien vis-à-vis du « régime sioniste » (Israël) influencerait leurs relations futures.
Une incapacité à établir des relations de travail avec le HTC pourrait pousser l’Iran à soutenir des groupes nostalgiques de l’ancien régime en alimentant les tensions sectaires au sein de la société syrienne. Au lendemain de la chute du régime, la couverture médiatique officielle insiste sur les mobilisations populaires à Homs, Hama, Lattaquié, Tartous et Damas contre les nouvelles autorités syriennes. Elle met en exergue les contestations et les critiques portées par les Chrétiens et les Alaouites qui sont descendus dans les différentes villes syriennes en protestation contre la violation de leurs lieux de culte, notamment la profanation des églises et des cimetières chrétiens, ainsi qu’un important sanctuaire alaouite à Alep.
Au-delà du discours officiel, l’effondrement du régime d’al-Assad et l’affaiblissement matériel du Hezbollah représentent donc des échecs graves dans la stratégie de « défense avancée » de Téhéran, exposés progressivement depuis les attaques menées par le Hamas (également soutenu par l’Iran) contre Israël en octobre 2023, et la réponse de ce dernier, qui a également inclus des échanges directs de frappes de missiles avec l’Iran en avril et octobre 2024. Ces développements influencent l’agenda de politique étrangère plus large de l’Iran, qui doit s’adapter au retour de Donald Trump et à une possible reprise de la campagne de sanctions de « pression maximale » dès le mois de février 2025.
Les dimensions régionales et internationales
La prise du pouvoir par Ahmed Hussein al-Charaa pose aussi la question des relations avec la Turquie. Le changement de régime en Syrie est perçu à Téhéran comme une victoire pour l’influence régionale turque. Dans le même temps, Ankara a acté le lancement de la chaîne persanophone TRT. L’inauguration de cette chaîne a eu lieu le 17 décembre 2024. Le chef de la télévision publique turque avait annoncé en octobre que la création de cette chaîne visait à « embêter l’Iran et y semer le chaos[22] ». Ces propos ont provoqué une vague de critiques parmi les autorités iraniennes.
Cette marginalisation de l’Iran est également perçue dans le contexte du rôle diplomatique joué par l’Arabie saoudite dans la construction d’une nouvelle Syrie multiconfessionnelle et qui normalise ses relations diplomatiques avec les chancelleries occidentales. Pour surmonter ces défis, Téhéran a nommé Mohammad-Reza Raouf-Sheibani comme représentant du ministre des Affaires étrangères pour la Syrie.
Sur le plan régional, les dirigeants iraniens ne sont pas rassurés par l’attitude de Moscou lors de la chute du régime syrien, ce qui explique en partie l’accélération de la signature d’un « accord de partenariat stratégique global » irano-russe, à Moscou, le 17 janvier 2025. La Russie subit certes un revers régional et Israël n’a plus à faire face aux dirigeants russes en Syrie. Néanmoins, si les forces armées russes restent en Syrie, ce sera probablement avec l’accord de la Turquie. De plus, la Russie conserve une capacité de nuisance face à Israël en coopérant avec l’Iran dans la région, et sur le plan sécuritaire et militaire au niveau bilatéral.
Si la Syrie post-Assad reste un enjeu dans les relations entre Téhéran, Moscou, Ankara et Tel Aviv, il n’en reste pas moins que le retrait iranien est une opportunité pour l’émergence d’une Syrie multiconfessionnelle, mais aussi et surtout pour la reconstruction économique du pays. La fin de l’influence iranienne en Syrie ouvre la possibilité d’une suspension des sanctions économiques occidentales : un espoir pour la population qui subit les conséquences de l’ostracisation économique occidentale depuis plusieurs décennies.
Les opinions exprimées dans cette publication sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la position du CAREP Paris.
Notes :
[1] Mohammad-Reza Djalili, « La Syrie, entre Turquie, Russie et Iran », The Graduate Institute, 7 janvier 2025. URL : https://www.graduateinstitute.ch/communications/news/la-syrie-entre-turquie-russie-et-iran
[2] Gamaan, Iranian’s Attittude Towards International Relations. A 2021 Survey Report, octobre 2021. URL : https://gamaan.org/wp-content/uploads/2021/10/GAMAAN-IR-Survey-English-Report-Final.pdf
[3] « Those who invaded Syria will be forced to retreat », site officiel d’Ali Khamenei, 1er janvier 2025. URL : https://english.khamenei.ir/news/11363/Those-who-invaded-Syria-will-be-forced-to-retreat
[4] « Iranian MP Claims Protecting Assad Was Not Tehran’s Top Priority in Syria », IranWire, 20 décembre 2024. URL : https://iranwire.com/en/news/137351-iranian-mp-claims-protecting-assad-was-not-tehrans-top-priority-in-syria/
[5] « Il ne fait aucun doute que ce qui s’est passé en Syrie est le produit d’un plan conjoint américano-sioniste. Oui, un gouvernement voisin en Syrie joue un rôle évident à cet égard, et continue de le jouer – tout le monde le voit – mais le principal conspirateur, cerveau et centre de commandement se trouvent en Amérique et dans le régime sioniste. Nous avons des preuves. Ces preuves ne laissent aucun doute. » Lire « Les événements en Syrie sont le résultat d’un plan commun entre les Américains et les sionistes » (en persan), Tabnak, 11 décembre 2024.
[6] Farnaz Fassihi, « Iran Was “Defeated Very Badly” in Syria, a Top General Admits », The New York Times, 8 janvier 2025. URL : https://www.nytimes.com/2025/01/08/world/middleeast/iran-general-syria-defeat.html
[7] Bijan Khajehpour, « Deep Dive: Syria’s foreign debt to Iran », Amwaj, 10 décembre 2024. URL : https://amwaj.media/article/deep-dive-syria-s-foreign-debt-to-iran
[8] « Iran Lawmaker Says $30 Billion Spent On Syria Must Be Returned », Radio Farda, 20 mai 2020. URL : https://en.radiofarda.com/a/iran-lawmaker-says-30-billion-paid-to-syria-must-be-paid-back/30623998.html
[9] Voir l’analyse de la Banque mondiale : https://databankfiles.worldbank.org/public/ddpext_download/poverty/987B9C90-CB9F-4D93-AE8C-750588BF00QA/current/Global_POVEQ_IRN.pdf
[10] « Syria’s largest oil refinery halts as Iranian crude shipments stop », Iran International, 19 décembre 2024. URL : https://www.iranintl.com/en/202412194338
[11] Maryam Sinaiee, « What are Iranian public figures saying about Assad’s fall? », Iran International, 9 décembre 2024. URL : https://www.iranintl.com/en/202412097719
[12] Ibid.
[13] Voir « Après la chute d’Assad, le régime iranien tombera-t-il également ? » (en persan), DW, 17 décembre 2024.
[14] « Raïssi, représentant de Qom : Après avoir dépensé des milliards de tomans, nous avons offert la Syrie aux takfiris en une semaine ; si ce n’est pas la colère divine, alors qu’est-ce que c’est ? », Entekhab, 9 décembre 2024.
[15] Jubin M. Goodarzi, Syria and Iran. Diplomatic Alliance and Power Politics in the Middle East, London-New York, I. B. Tauris, 2006.
[16] « Turkish Airlines says Israelis, Iranians barred from flying to Syria », Daily Sabah, 16 janvier 2025. URL : https://www.dailysabah.com/business/transportation/turkish-airlines-says-israelis-iranians-barred-from-flying-to-syria
[17] « 4,000 Iranians airlifted from Syria after Assad’s ouster », Iran International, 10 décembre 2024. URL : https://www.iranintl.com/en/202412101953
[18] « Russia evacuates 4,000 Iranian fighters from Syria at their request – Putin », TASS, 19 décembre 2024. URL : https://tass.com/politics/1890347
[19] « Le leader de la Révolution : La République islamique n’a pas de proxies » (en persan), Donya-e eqtesad, 22 décembre 2024.
[20] Araghchi, « La Résistance ne dépend pas des routes terrestres ; notre voie de communication avec le Yémen et Gaza est-elle ouverte ? La Résistance ouvre sa propre voie et s’approvisionne elle-même en armes » (en persan), Etemad, 8 décembre 2024.
[21] Maziar Motamedi, « What is Iran signalling since the fall of Syria’s Bashar al-Assad ? », Al Jazeera, 10 décembre 2024. URL : https://www.aljazeera.com/news/2024/12/10/what-is-iran-signalling-since-the-fall-of-syrias-bashar-al-assad
[22] « Qu’a dit le directeur de la télévision d’État turque à propos de l’Iran qui a fait sensation ? » ,(en persan), Asr-e Iran, 19 octobre 2024.