17/03/2025

Le rôle du Qatar dans les négociations sur Gaza et la campagne de dénigrement israélienne

Par l'Unité d'analyse politique de l'ACRPS
Photo premier ministre qatar
e Premier ministre du Qatar Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani/PHOTO via X @MBA_AlThani_
Alors que le Qatar se positionne comme le principal médiateur dans les négociations en vue d’un échange total de prisonniers entre Israël et le Hamas, et milite pour la fin de la guerre israélienne contre Gaza, le rôle de Doha a été maintes fois déformé par certains médias israéliens et exploité dans le cadre des rivalités politiques internes en Israël, notamment entre le Premier ministre Benyamin Netanyahou et ses adversaires. Ce rôle suscite également une attention croissante de la part des cercles d’influence pro-israéliens aux États-Unis.
Les critiques se concentrent principalement sur le soutien financier et logistique apporté par le Qatar à la bande de Gaza depuis la prise de contrôle par le Hamas en juin 2007, son accueil des membres de la direction politique du mouvement, ainsi que son statut de principal bailleur de fonds des aides destinées à la population de Gaza.
Cette campagne semble répondre à une stratégie israélienne précise : détourner l’attention des responsabilités liées à ses politiques d’occupation, masquer les retards dans les négociations sur l’échange de prisonniers et discréditer le Qatar. Elle vise également à exercer des pressions pour que Doha abandonne sa position en faveur d’une solution juste à la question palestinienne et se rapproche du processus de normalisation avec Israël.

Unité d’analyse politique de l’ACRPS

L’Unité d’analyse politique est un département du Arab Center for Research and Policy Studies (Doha) consacré à l’étude de l’actualité dans le monde arabe. Elle vise à produire des analyses pertinentes utiles au public, aux universitaires et aux décideurs politiques de la région et du reste du monde. En fonction des questions débattues, elle fait appel aux contributions de chercheurs et de spécialistes du ACRPS ou de l’extérieur. L’Unité d’analyse politique est responsable de l’édition de trois séries de publications scientifiques rigoureuses : Évaluation de situation, Analyse politique et Analyse de cas.

Qatar et Gaza : une relation marquée par l’aide et la médiation

La relation entre le Qatar et la bande de Gaza s’est progressivement renforcée après que Israël a imposé un blocus sur le territoire, à la suite de la victoire du Hamas aux élections législatives palestiniennes de 2006. Alors que de nombreux États réduisaient ou interrompaient leur aide à plus de deux millions de Palestiniens pris au piège dans la bande de Gaza, le Qatar s’est imposé – aux côtés de la Turquie, de la Malaisie, de certaines organisations internationales et des Nations Unies – comme l’un des principaux acteurs cherchant à atténuer les conséquences du siège. Ce soutien visait à pallier les manquements de l’occupation israélienne à ses obligations envers la population civile.

L’engagement du Qatar à fournir une aide humanitaire à Gaza s’est encore intensifié après une série d’offensives israéliennes contre le territoire, notamment celles de 2008-2009, 2012, 2014, 2019 et 2021, en particulier à travers des efforts de reconstruction[1]. Après la guerre de 2012, Doha a créé le Comité qatari pour la reconstruction de la bande de Gaza, chargé de coordonner les projets de réhabilitation. Parallèlement, le Qatar a assuré le paiement des salaires des fonctionnaires et l’approvisionnement en carburant nécessaire à la production d’électricité dans la bande de Gaza.

Depuis lors, tous les gouvernements israéliens successifs – y compris ceux dirigés par Benjamin Netanyahou, Naftali Bennett et Yaïr Lapid – ont accepté que le Qatar joue un rôle de premier plan dans le soutien à la population de Gaza. Toutefois, cette acceptation n’était pas motivée par des considérations humanitaires, mais par des raisons stratégiques : éviter une détérioration de la situation humanitaire, contribuer à la stabilité du territoire et, surtout, se décharger de la responsabilité directe de la gestion des besoins quotidiens de la population assiégée[2].

Entre 2012 et 2021, le Qatar a alloué 1,49 milliard de dollars d’aide à la bande de Gaza. Ce soutien comprenait la fourniture de nourriture, de médicaments et d’électricité, ainsi que le financement des services civils. Le Qatar a également assuré des versements mensuels à 100 000 familles, soutenu les salaires des enseignants et du personnel médical et contribué à la stabilisation des infrastructures du territoire[3]. Toutes ces opérations ont été menées en coordination avec Israël, en tant que puissance occupante, ainsi qu’avec les États-Unis et les Nations Unies.

Le rôle du Qatar dans sa relation avec le Hamas

Sur le plan politique, le Qatar a accueilli la direction du Hamas après son départ de Syrie en 2012, en raison de la position du mouvement favorable à la révolution syrienne contre le régime de Bachar al-Assad. Cet accueil s’est fait en coordination avec le gouvernement des États-Unis, notamment sous l’administration du président Barack Obama, qui souhaitait maintenir un canal de communication avec le Hamas[4]. Cette demande américaine s’inscrivait dans un contexte plus large d’initiatives occidentales visant à encourager le mouvement à adopter des positions politiques jugées plus modérées concernant le processus de paix.

Ces efforts ont également impliqué l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, alors envoyé du Quartet pour le Moyen-Orient – un organisme international composé des États-Unis, de l’Union européenne, de la Russie et des Nations Unies, chargé de suivre la question palestinienne. À cette époque, Blair s’est rendu dans la bande de Gaza, où il a rencontré des membres du Hamas et les a exhortés à adopter un programme politique basé sur la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967, comme solution définitive au conflit avec Israël. Il a également reconnu que le Hamas était un mouvement palestinien aux objectifs nationaux, et non une organisation islamiste à vocation internationale.

Par la suite, Blair s’est déplacé à Doha, où il a rencontré Khaled Mechaal, alors président du bureau politique du Hamas, pour poursuivre les discussions sur ces questions[5]. Le 1er mai 2017, le Hamas a annoncé depuis Doha son nouveau programme politique, réaffirmant sa nature de mouvement national palestinien et déclarant pour la première fois son acceptation du principe de la solution à deux États.

Le rôle du Qatar dans la réconciliation palestinienne et les cessez-le-feu à Gaza

Le Qatar a joué un rôle influent dans les efforts visant à alléger le siège de Gaza et à favoriser le processus de réconciliation palestinienne, tout en soutenant également l’Autorité nationale palestinienne à Ramallah. En 2012, l’Accord de Doha a été signé, prévoyant la formation d’un gouvernement d’unité nationale, mais cet accord n’a jamais été appliqué. En 2016, le Qatar a accueilli des pourparlers entre des représentants du Fatah et du Hamas dans l’espoir de promouvoir la réconciliation, mais cette initiative n’a pas abouti à un accord concret[6]. En 2020, Doha a organisé de nouvelles discussions informelles pour tenter de rapprocher les positions des deux mouvements en vue des élections palestiniennes, mais les progrès sont restés limités, notamment en raison d’interférences régionales et internationales[7].

Concernant les efforts pour mettre fin aux agressions israéliennes répétées contre la bande de Gaza, le Qatar a joué un rôle clé dans l’aboutissement d’un cessez-le-feu lors de la guerre de 2014, qui a duré environ 50 jours (du 8 juillet au 26 août). En août 2020, Doha a mené une médiation entre le Hamas et Israël pour apaiser les tensions nées des manifestations nocturnes près de la frontière avec Israël. En mai 2021, le Qatar a collaboré avec l’Égypte, la Jordanie et les Nations Unies pour faciliter un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël[8].

Le rôle du Qatar après l’opération « Tempête al-Aqsa »

Après les événements du 7 octobre 2023, il est apparu clairement que l’aide humanitaire fournie par le Qatar à la bande de Gaza n’avait pas pour objectif de modifier les positions politiques du Hamas ni sa vision concernant le siège, l’occupation, la colonisation et la judaïsation de Jérusalem. Contrairement aux calculs israéliens, cette aide n’a pas influencé les choix stratégiques du Hamas.

Dans un contexte de luttes politiques internes, Israël a lancé une campagne médiatique et diplomatique visant directement le Qatar et son rôle dans l’assistance à Gaza, en insistant particulièrement sur les aides financières fournies par Doha à la population. Israël a notamment affirmé qu’une partie de ces fonds avait été détournée pour financer la construction du réseau de tunnels du Hamas[9]. En réalité, les fonds destinés au paiement des salaires et au soutien des familles nécessiteuses étaient transférés par Israël lui-même, sur la base de listes de bénéficiaires prédéfinies. De plus, les montants alloués étaient à peine suffisants pour couvrir les besoins fondamentaux des familles.

Malgré l’ampleur du conflit, le Qatar a réagi rapidement pour tenter de contenir la guerre menée par Israël contre Gaza. Tirant parti de ses relations avec le Hamas, Doha a cherché à obtenir un accord permettant la libération de citoyennes israéliennes et de prisonniers de différentes nationalités, y compris des Américains. Cette médiation s’est déroulée avec le plein soutien de l’administration du président américain Joe Biden[10]. Le Qatar a défini trois priorités pour ses efforts politiques à Gaza : empêcher l’extension du conflit, garantir l’acheminement de l’aide humanitaire et obtenir la libération des prisonniers[11]. Les États-Unis ont affirmé partager pleinement ces objectifs. Dans ce cadre, le Qatar a organisé des négociations régulières réunissant des responsables israéliens et américains, dont le chef du Mossad, David Barnea, et le directeur de la CIA, William Burns. Barnea s’est rendu à plusieurs reprises à Doha à partir de novembre 2023 pour discuter de la question des prisonniers. D’autres rencontres ont ensuite eu lieu en Europe et ailleurs, impliquant le Qatar, Israël et les États-Unis[12].

Le 22 novembre 2023, la médiation conduite par le Qatar a abouti à une trêve temporaire, permettant la libération d’environ 100 prisonniers détenus par le Hamas et d’autres groupes palestiniens, en échange de 240 prisonniers palestiniens. Cette trêve, initialement prévue pour quatre jours, a été prolongée de trois jours supplémentaires grâce aux efforts de Doha[13]. Au cours des 15 mois suivants, le Qatar a poursuivi une intense activité diplomatique pour mettre fin à la guerre à Gaza et obtenir la libération des prisonniers encore détenus. Le 15 janvier 2025, le ministère des Affaires étrangères du Qatar a annoncé qu’un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers avait été conclu entre Israël et le Hamas. Il a été décidé que cet accord entrerait en vigueur le dimanche 19 janvier. L’accord prévoit un échange de prisonniers entre les deux parties ainsi que la mise en place d’une stabilité durable, ouvrant la voie à un cessez-le-feu permanent à Gaza. Dans une première phase, la trêve restera en vigueur tant que les négociations sur la suite de l’accord se poursuivront. Les médiateurs – Qatar, Égypte et États-Unis – se sont engagés à maintenir leurs efforts pour assurer le succès du processus[14].

L’accord a souligné le rôle central et irremplaçable du Qatar en tant que médiateur dans la tentative de mettre fin à la guerre à Gaza. Grâce à sa position unique, Doha est en mesure de dialoguer avec toutes les parties impliquées, notamment le Hamas, Israël et les États-Unis. Ces derniers sont d’ailleurs devenus largement dépendants de la capacité du Qatar à maintenir un canal de communication avec la direction du Hamas et à la convaincre d’accepter un accord sur l’échange de prisonniers et de détenus.

Le rôle du Qatar à Gaza face aux tensions politiques en Israël

Dans son rôle de médiateur dans la guerre entre le Hamas et Israël à Gaza, le Qatar a été la cible d’une campagne israélienne systématique de désinformation. Cette offensive visait à faire pression sur Doha pour qu’il contraigne le Hamas à libérer les détenus selon les conditions fixées par Benyamin Netanyahou, tout en l’impliquant dans les rivalités politiques internes en Israël.

Depuis une décennie, le Qatar adopte une politique consistant à attribuer la responsabilité du conflit à l’occupation et à rechercher une solution juste à la cause palestinienne. Cette position a entraîné une détérioration progressive des relations avec Israël, qui a adopté une attitude de plus en plus hostile à son égard, allant jusqu’à des accusations directes contre Doha[15].

L’opposition israélienne, de son côté, a cherché à tenir Netanyahou pour responsable du maintien du Hamas sous blocus, l’accusant d’avoir permis au Qatar de financer Gaza, en présentant ces aides, de manière polémique, comme un soutien au Hamas. Netanyahou, quant à lui, a préféré éluder toute remise en question de sa stratégie militaire visant à obtenir la libération des détenus israéliens. Il a ainsi attisé les critiques contre le Qatar, prétendant que ce dernier avait la capacité d’imposer ses décisions au Hamas, alors même que le mouvement islamiste ne renonce pas à l’affrontement, y compris au prix de lourdes pertes.

Le 24 janvier 2024, dans une tentative de justifier l’absence d’accord sur un échange de prisonniers, Netanyahou a critiqué le rôle du Qatar lors d’une rencontre avec les familles des prisonniers israéliens détenus à Gaza, qualifiant sa médiation de « problématique ». Il a affirmé que Doha avait les moyens de faire pression sur le Hamas pour obtenir la libération des otages, mais qu’il ne le faisait pas. Il a également exprimé sa déception quant au manque d’initiatives des États-Unis pour accentuer la pression sur le Qatar, accusé d’accueillir les dirigeants du Hamas et de les soutenir financièrement[16]. Ces critiques ont trouvé un écho auprès des alliés d’Israël aux États-Unis, qui ont à leur tour appelé le Qatar à intensifier la pression sur le Hamas pour parvenir à un accord. Le 15 avril 2024, le député américain Steny Hoyer a même suggéré que Washington « réévalue ses relations avec le Qatar » si ce dernier ne parvenait pas à faire avancer les négociations en cours[17].

Le 16 octobre 2023, un groupe de 113 législateurs américains, issus des deux principaux partis, a adressé une lettre au président Joe Biden lui demandant d’exercer des pressions sur les pays  « soutenant le Hamas », parmi lesquels le Qatar. Ils ont notamment exigé que Doha expulse la direction du mouvement[18]. Cette position s’inscrivait dans une série d’accusations infondées relayées en Israël, notamment par le ministre israélien des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich, qui a affirmé que « le Qatar est le principal sponsor du Hamas » et que l’attitude des pays occidentaux envers Doha était hypocrite et dictée par des intérêts politiques[19]. De son côté, l’ancien ministre des Affaires étrangères, Eli Cohen, a accusé le Qatar de soutenir le Hamas et d’héberger ses dirigeants, allant jusqu’à prétendre que Doha « pourrait obtenir la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages détenus par les terroristes[20] ».

Dans le même temps, l’opposition israélienne a reproché à Benyamin Netanyahou d’avoir favorisé le soutien du Qatar à Gaza, l’accusant ainsi d’avoir indirectement financé le Hamas. Or, en réalité, l’aide financière qatarienne[21] fournie à Gaza a toujours été coordonnée avec tous les gouvernements israéliens depuis 2009. Les fonds étaient transférés sous la supervision des forces de sécurité israéliennes, transportés dans des valises traversant les frontières palestiniennes et les aéroports israéliens avant d’atteindre Gaza.

Tandis que le Qatar apportait cette aide pour des raisons humanitaires et par solidarité avec le peuple palestinien, les gouvernements de Netanyahou, Bennett et Lapid facilitaient ces transferts, convaincus que ce soutien contribuait à maintenir le calme à Gaza et incitait le Hamas à privilégier la gestion du territoire plutôt que la confrontation avec Israël. Cette stratégie, connue et débattue dans les médias israéliens pendant des années, reposait sur le principe de « l’achat de la paix », une approche adoptée par les dirigeants politiques, les responsables militaires et les services de renseignement israéliens. Selon cette vision, le Hamas serait plus préoccupé par le maintien de son pouvoir que par une confrontation directe avec Israël[22]. Toutefois, cette politique s’est révélée erronée. En réalité, des expressions comme « acheter la paix » servent avant tout à justifier cette approche. On ne peut maintenir un siège sur toute une population pendant des années, lui refuser les moyens de subsistance et en même temps empêcher d’autres acteurs de lui venir en aide. Par ailleurs, assurer un minimum de conditions de vie ne signifie pas qu’un peuple acceptera pour autant le blocus, l’occupation ou les politiques israéliennes à Jérusalem. Ces interprétations erronées du rôle de l’aide relèvent de la responsabilité d’Israël.

Conclusion

Lorsqu’un peuple est gouverné par un mouvement politique donné, tout soutien humanitaire peut être interprété comme un facteur contribuant à la survie de ce mouvement. Ce principe s’applique aussi bien aux actions des organisations humanitaires présentes dans la bande de Gaza qu’à l’entrée de carburant et de marchandises via Israël. Dans ce contexte, Israël ne s’est pas contenté d’imposer un blocus à Gaza et de ne pas remplir ses obligations en tant que puissance occupante ; il en a également tiré profit sur le plan économique en vendant ses produits sur ce marché.

Le Qatar fait face à une campagne de désinformation orchestrée par certaines forces politiques en Israël, l’accusant d’avoir financé le Hamas et de ne pas exercer suffisamment de pression sur le mouvement pour obtenir la libération des otages israéliens. Or, le Qatar n’a jamais financé le Hamas à aucun moment. Ses aides visent à soutenir la population palestinienne, à assurer sa survie sur son territoire et à faire face aux politiques israéliennes de déportation.

Israël lui-même considère ces aides comme une nécessité incontournable, puisqu’il maintient le blocus et ne remplit pas ses obligations envers la population de Gaza. Il justifie leur autorisation et leur coordination en expliquant qu’elles permettent d’éviter une explosion de violence contre Israël et qu’elles contribuent également à renforcer la division politique palestinienne. Cependant, les politiques de blocus sur Gaza et d’expansion en Cisjordanie ont sapé ces calculs. Les aides qatariennes ne sont en rien responsables de cette situation.

Aujourd’hui, le gouvernement de Benyamin Netanyahou tente d’éluder ses responsabilités quant à la marginalisation de la question des otages pendant quinze mois, privilégiant la poursuite de la guerre. Dans cette optique, il mène une campagne contre le Qatar, un acteur pourtant essentiel dans les efforts visant à mettre fin au conflit et à conclure un accord d’échange de prisonniers.

Notes

[1] Banafsheh Keynoush, « Unfairly Maligned? The Cost of Mediation on Qatar-U.S.-Relations », Gulf International Forum, consulté le 23/02/2025, à l’adresse : https://n9.cl/elmsy.

[2] « Qatar’s Balancing Act in Middle East is Mediation Amid Crisis », VOA News, 02/10/2024, consulté le 23/02/2025, à l’adresse : https://n9.cl/nvogd.

[3] Ibid.

[4] Emma Graham-Harrison, « Western Leaders Look to Qatar to Get Their Citizens Home », The Guardian, 21/10/2023, consulté le 23/02/2025, à l’adresse : https://n9.cl/zOvbs.

[5] Voir,« أبو مرزوق: بلير وضع 5 شروط لتحسين مستوى المعيشة بغزة وإعمارها », Araby21, 17/02/2015, consulté le 23/02/2025, à l’adresse : https://n9.cl/vzqva.

[6] « حماس: لقاءات الدوحة لتنفيذ اتفاق المصالحة لا لبحث أفكار جديدة », Al-Sharg, 07/02/2016, consulté le 23/02/2025, à l’adresse: https://n9.cl/gsljk.

[7] « خلال لقاء بالدوحة… حركة فتح تؤكد عزمها على إنجاز مصالحة وطنية مع حماس », Al Jazeera.Net, 26/09/2020, consulté le 23/02/2025, à l’adresse : https://n9.cl/owern.

[8] « في اتصال هاتفي… أمير قطر وملك الأردن يدعوان لوقف إطلاق النار وحماية الأقصى », Al Jazeera.Net, 20/05/2021, consulté le 23/02/2025, à l’adresse: https://acr.ps/1L9zQmt.

[9] “Qatar’s Balancing Act in Middle East is Mediation Amid Crisis.”

[10]« قطر تعرب عن قلقها من تطورات الأوضاع في قطاع غزة وتدعو لوقف التصعيد والتهدئة », Centre des médias, Ministère des Affaires étrangères du Qatar, 07/10/2024, consulté le 23/02/2025, à l’adresse : https://n9.cl/Ow692.

[11] «رئيس مجلس الوزراء وزير الخارجية يؤكد حرص قطر على خفض التصعيد في غزة وتجنيب المنطقة المزيد من العنف», Centre des médias, Ministère des Affaires étrangères du Qatar, 13/10/2023, consulté le 23/02/2025, à l’adresse : https://acr.ps/1L9zQxe.

[12] « CIA, Mossad Chiefs Meet in Qatar as Israel-Hamas Truce is Extended », Al Jazeera, 28/11/2023, consulté le 23/02/2025, disponible sur : https://n9.cl/fc2cvm; Isabel Debre, « Qatar is the Go-to Mediator in the Mideast War. Its Unprecedented Tel Aviv Trip Saved a Shaky Truce », Associated Press, 28/11/2023, consulté le 23/02/2025, disponible sur : https://n9.cl/7a5w7; « Mossad and Qatar Officials Meet as Israel Bombards Gaza », VOA News, 16/12/2023, consulté le 23/02/2025, disponible sur : https://n9.cl/jwoly.

[13] « L’armistice humanitaire temporaire à Gaza 2023… Ses termes et ses détails », Al Jazeera Net, consulté le 23/02/2025, disponible sur : https://acr.ps/1L9ZQFO, vu le 01/12/2023.

[14] « Le Qatar, l’Égypte et les États-Unis annoncent que les parties en conflit à Gaza ont conclu un accord pour l’échange de prisonniers et de captifs et le retour à un calme durable », Centre d’information, Ministère des Affaires étrangères du Qatar, consulté le 23/02/2025, disponible sur : https://n9.cl/iusck, vu le 15/01/2025.

[15] « Pourquoi Israël mène-t-il une campagne systématique contre le Qatar ? », Note de position, Centre arabe de recherches et d’études politiques, 15/01/2025, consulté le 23/02/2025, disponible sur : https://n9.cl/cjr5j.

[16] « Il finance Hamas et héberge ses dirigeants, dans un enregistrement Netanyahou considère le Qatar comme un médiateur problématique », Euronews, 24/01/2024, consulté le 23/02/2025, disponible sur : https://n9.cl/fucmb.

[17] « Les trajectoires de l’existence politique du mouvement Hamas au Qatar », Stratégiques, consulté le 23/02/2025, disponible sur : https://n9.cl/56llga, vu le 28/04/2024.

[18] « Qatar Open to Reconsidering Hamas Presence in Qatar, US Official Says », Reuters, 27/10/2023, consulté le 23/02/2025, disponible sur : https://n9.cl/euilv.

[19] « En réponse à Al-Ansari, Smotrich attaque le Qatar », Al -Jazeera Net, 25/01/2024, consulté le 23/02/2025, disponible sur : https://n9.cl/y4beg.

[20] Yoel Guzansky, « L’équilibre du Qatar à Gaza : Doha devra rompre ses liens avec Hamas, mais d’abord elle peut négocier un accord sur les otages avec Israël », Foreign Affairs, 05/01/2024, consulté le 23/02/2025, disponible sur : https://n9.cl/m18px.

[21] « Le Qatar a fourni un soutien financier mensuel régulier et public à Gaza ; ainsi, pendant plusieurs années, il a versé 30 millions de dollars par mois aux pauvres, pour le paiement des salaires des fonctionnaires civils, pour financer une partie du carburant nécessaire au fonctionnement des centrales électriques du secteur, ainsi que pour financer la reconstruction du secteur après plusieurs vagues de destruction menées par Israël ; ce qui porte l’aide qatarie à plusieurs milliards de dollars », in “Qatar Plans to Resume Gaza Funding with New Mechanism,” Al Jazeera, 06/09/2021, consulté le 23/02/2025, disponible sur : https://n9.cl/dlgqq.

[22] Mark Mazzetti & Ronen Bergman, « ‘Acheter le calme’ : À l’intérieur du plan israélien qui a soutenu Hamas », The New York Times, 10/12/2023, consulté le 23/02/2025, disponible sur : https://n9.cl/ckpyd.