En juillet 2025, la province majoritairement druze de Soueïda a été le théâtre d’un embrasement confessionnel d’une rare intensité, sur fond de rivalités locales, d’ingérence étrangère et de fragilité institutionnelle. Alors que le nouveau pouvoir syrien peine à s’imposer, Israël intervient au nom de la protection des Druzes, aggravant les lignes de fracture. Cette crise, loin d’être isolée, révèle l’échec du processus de transition et les risques de fragmentation du pays.
La province de Soueïda, située à environ 100 kilomètres au sud de Damas, dans le sud de la Syrie, et majoritairement peuplée de citoyens syriens druzes, a été le théâtre de violents affrontements à caractère confessionnel entre le 13 et le 17 juillet 2025. Ces émeutes ont causé la mort de dizaines de personnes, parmi les civils de la province, les forces de sécurité syriennes, les membres de tribus bédouines ainsi que des combattants issus de factions et de milices locales.
La crise a éclaté à la suite d’une attaque sur la route reliant Damas à Soueïda. Israël a rapidement saisi l’opportunité de cet embrasement pour se présenter comme le protecteur des citoyens druzes syriens, victimes, selon des documents accrédités, d’exactions et d’exécutions sommaires perpétrées par les forces de sécurité syriennes. L’armée israélienne a alors lancé plusieurs frappes aériennes contre les troupes gouvernementales qui tentaient de reprendre la ville, les contraignant à se retirer en vertu d’un accord conclu avec certaines figures locales et notables. Dans le même temps, Israël a visé plusieurs institutions souveraines de l’État syrien à Damas.
Le retrait des forces gouvernementales a aussitôt été suivi de massacres et de déplacements forcés de civils bédouins, perpétrés par des milices druzes locales, ouvrant la voie à une spirale de violences intercommunautaires susceptibles de dégénérer en conflit civil à grande échelle. Cet épisode marque une nouvelle étape dans une série d’affrontements confessionnels amorcés sur la côte syrienne en mars 2025[1], puis étendus fin avril aux faubourgs de Damas peuplés de fortes communautés druzes, notamment à Jaramana et Ashrafieh Sahnaya. À présent, avec l’intensification de l’intervention israélienne, c’est l’unité même du pays, ainsi que sa stabilité politique et sociale, qui se trouvent directement menacées.
Unité d’analyse politique de l’ACRPS
L’Unité d’analyse politique est un département du Arab Center for Research and Policy Studies (Doha) consacré à l’étude de l’actualité dans le monde arabe. Elle vise à produire des analyses pertinentes utiles au public, aux universitaires et aux décideurs politiques de la région et du reste du monde. En fonction des questions débattues, elle fait appel aux contributions de chercheurs et de spécialistes du ACRPS ou de l’extérieur. L’Unité d’analyse politique est responsable de l’édition de trois séries de publications scientifiques rigoureuses : Évaluation de situation, Analyse politique et Analyse de cas.
Les racines de la crise
La ville de Soueïda, qui avait tenté d’échapper aux répercussions du conflit durant les premières années de la révolution syrienne, a connu, depuis le début de l’année 2023, un mouvement de contestation intense et durable contre le régime de Bachar al-Assad. Restée en dehors du contrôle de l’État jusqu’à la chute de ce dernier en décembre 2024, la ville est devenue un foyer d’agitation indépendant.
Les forces du nouveau gouvernement syrien, dirigé par Hayat Tahrir al-Cham, ont tenté de reprendre la ville au nom de l’État. Mais elles se sont heurtées au refus de plusieurs figures religieuses influentes de Soueïda — au premier rang desquelles le cheikh Hikmat al-Hijri — et des factions armées qui lui sont loyales, dont la principale est le Conseil militaire de Soueïda. Cette milice locale, créée après la chute d’Assad, est soupçonnée de liens avec Israël. Al-Hijri a ultérieurement déclaré qu’il refusait de reconnaître le nouveau gouvernement, qu’il a qualifié de coalition d’organisations terroristes extrémistes[2].
Malgré un accord visant à réactiver les institutions de l’État et à permettre la nomination d’un nouveau gouverneur par Damas, les tensions sont restées vives. Elles se sont encore accrues après les affrontements confessionnels survenus en avril 2025 dans les faubourgs de Damas, notamment à Jaramana et Ashrafieh Sahnaya, où vivent d’importantes communautés druzes. La crise s’est ensuite propagée jusqu’aux abords de la province de Soueïda, à la suite de la diffusion d’un enregistrement audio falsifié, attribué à un dignitaire religieux druze, contenant des propos jugés insultants à l’égard du prophète Mahomet[3]. Cet enregistrement a provoqué une vague d’indignation, attisée par des campagnes de haine confessionnelle et de mobilisation communautaire, renforcée par une prolifération de rumeurs sur les réseaux sociaux.
Les tensions ont culminé le 21 mai, lorsque des groupes armés druzes ont pris d’assaut le siège du gouvernorat, arrêté le gouverneur et exigé la libération d’un individu détenu pour des accusations criminelles. En signe de protestation, le gouverneur a présenté sa démission. Il a toutefois repris ses fonctions peu après, à la suite d’un accord conclu avec les notables de Soueïda et plusieurs factions politiques et militaires locales. Cet accord prévoyait notamment l’intégration d’environ 2 000 habitants de la province au sein des forces de police et de sécurité publique, dans le but de rétablir l’ordre sur place.
Le 11 juillet, un groupe d’hommes armés bédouins a attaqué un camion de légumes sur la route Damas–Soueïda, agressé le conducteur et volé le véhicule. Cet incident a déclenché une spirale de représailles entre les communautés druze et bédouine, réveillant d’anciens antagonismes. Les violences ont débuté par des enlèvements mutuels, avant de dégénérer rapidement en affrontements armés, faisant des dizaines de morts et de blessés dans les deux camps.
Dans ce climat de chaos, le gouvernement a annoncé son intention d’intervenir pour mettre fin aux combats, affirmant répondre à un appel des acteurs locaux désireux de rétablir l’ordre. Mais à leur entrée dans la ville, les forces gouvernementales sont tombées dans une embuscade tendue par les milices hostiles, causant plusieurs morts dans leurs rangs et la capture de plusieurs soldats. L’opposition farouche du cheikh al-Hijri et des forces qui lui sont alliées — bénéficiant, semble-t-il, du soutien israélien — a conduit à l’échec de plusieurs tentatives de cessez-le-feu. Les forces gouvernementales ont finalement été contraintes de se retirer, notamment après la diffusion de rapports faisant état d’exécutions sommaires et d’exactions commises lors de leur brève prise de contrôle du centre-ville de Soueïda.
Le facteur israélien
Depuis la chute du régime de Bachar al-Assad, Israël s’efforce d’imposer un nouvel équilibre dans le sud de la Syrie[4], conformément à une stratégie définie en deux axes majeurs par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou[5]. Le premier consiste à transformer la région méridionale — du plateau du Golan à Soueïda, en passant par Deraa et la banlieue de Damas — en une zone démilitarisée interdite aux forces gouvernementales syriennes. Le second objectif est d’assurer la protection de la communauté druze, dont les liens familiaux et confessionnels entre le sud de la Syrie et le nord d’Israël constituent désormais, pour Netanyahou, un levier politique à usage interne.
Dans ce contexte, des centaines de Druzes palestiniens ont franchi la frontière pour tenter de rejoindre Soueïda, tandis que les chefs religieux druzes en Israël faisaient pression sur le gouvernement pour une intervention militaire. Ce scénario s’est concrétisé[6] : l’armée israélienne a mené des frappes aériennes ayant visé au moins 200 cibles à travers le territoire syrien, notamment les forces gouvernementales qui tentaient de reprendre Soueïda aux factions armées locales. Toutefois, la majorité de ces frappes ne concernait pas directement les événements de Soueïda. Elles ont notamment visé le quartier général de l’armée à Damas et des bâtiments annexes du palais du peuple, dans une volonté manifeste d’affaiblir l’autorité centrale.
Israël tire ainsi profit des tensions confessionnelles qui fracturent la Syrie pour redessiner la carte du sud du pays, avec pour objectif final sa fragmentation en cantons communautaires. Dès la chute du régime, Tsahal a lancé l’une de ses plus vastes campagnes aériennes contre la Syrie, ciblant des sites militaires à travers l’ensemble du territoire afin d’en réduire les capacités de défense et d’empêcher toute reprise de souveraineté sur les régions situées au sud de Damas.
En parallèle, Israël a suspendu l’accord de séparation des forces signé en 1974 et a occupé de vastes portions du territoire syrien : la zone tampon, le sommet du mont Hermon, et même certains secteurs de la banlieue de Damas. L’objectif affiché est d’établir une zone démilitarisée durable, privant la Syrie de tout contrôle effectif sur ses régions méridionales.
Pour parvenir à ses fins, Israël exploite la faiblesse structurelle du nouveau gouvernement syrien, incapable de lancer un véritable dialogue national ni d’adopter une posture d’État représentatif de l’ensemble des citoyens. Profitant de ce vide, Tel-Aviv se pose en protecteur des Druzes, envoyant de l’aide humanitaire, distribuant des aides financières et assurant des services que l’État syrien est actuellement incapable de fournir.
C’est la deuxième fois qu’Israël engage la force contre des unités de l’armée syrienne sous prétexte de protéger la population druze. Déjà en avril 2025, l’aviation israélienne avait frappé les environs de Sahnaya, dans la banlieue de Damas, à la suite d’un ordre du chef d’état-major, prévoyant de cibler les positions gouvernementales si « les violences contre les membres de la communauté druze » se poursuivaient[7]. Cette intervention s’est prolongée par une nouvelle série de frappes, visant notamment les abords du palais présidentiel à Damas, ainsi que d’autres régions syriennes[8]. Netanyahou et le ministre de la Sécurité nationale, Yisrael Katz, ont présenté ces frappes comme un « message d’avertissement » adressé au pouvoir syrien pour l’inciter à renoncer à toute forme d’agression envers les Druzes[9].
Face à cette offensive, l’administration syrienne actuelle semble ne pas avoir pris la mesure de la détermination israélienne. Les autorités israéliennes envisagent de prendre durablement le contrôle des zones syriennes au sud de Damas — considérées comme relevant de leur zone d’influence — ou, à défaut, de favoriser une partition du pays. Washington ne s’oppose pas à cette première option. Israël, pour sa part, refuse de revenir aux lignes d’armistice de 1974, sauf si le gouvernement syrien accepte de facto cette nouvelle donne.
La prudence affichée par la nouvelle administration syrienne — vraisemblablement sous l’influence de certaines capitales arabes et occidentales — l’a même conduite, dans certains cas, à ne pas condamner explicitement les bombardements israéliens ni l’occupation de son propre territoire. Elle a également évité de rappeler les principes fondamentaux du discours national syrien, notamment sur la question du Golan, comme si ces positions appartenaient désormais au discours d’un ancien régime, et non à celui d’un État censé incarner l’unité du peuple syrien.
Cette attitude prudente n’a pas permis d’enrayer la dynamique israélienne. L’État hébreu a poursuivi ses bombardements jusqu’à viser des bâtiments institutionnels souverains, révélant une sous-estimation manifeste des intentions d’Israël, et une illusion persistante selon laquelle il serait possible de le neutraliser par la seule modération. Or, si son premier choix échoue, Israël n’hésitera pas à promouvoir la division de la Syrie.
Faire face à cette menace suppose de rompre avec toute forme de dépendance à l’égard des pays alliés à Israël, qui se contentent d’un soutien symbolique au pouvoir syrien. C’est en s’appuyant sur l’unité nationale et la reconstruction d’institutions représentatives que la Syrie pourra contrer les plans israéliens, réduire sa vulnérabilité aux pressions extérieures et marginaliser les forces internes sur lesquelles Israël compte pour remodeler le pays de l’intérieur.
Une crise politique aux manifestations confessionnelles et sécuritaires
Les affrontements confessionnels qui ont récemment frappé la province de Soueïda traduisent en réalité une crise politique profonde. Depuis la chute du régime, la violence à caractère sectaire se déplace d’une région à l’autre, sans qu’aucune criminalisation claire de l’incitation à la haine ni condamnation officielle explicite de la mobilisation communautaire ne soient mises en place. Ces tensions représentent désormais une menace réelle pour l’unité territoriale et sociétale de la Syrie.
La gravité de la situation est exacerbée par la prolifération des armes entre les mains d’individus ou de groupes locaux, ainsi que par l’incapacité des autorités à établir un appareil de sécurité intérieure et une armée fondés sur une doctrine d’État. En lieu et place, ce sont des logiques partisanes ou idéologiques qui prévalent au sein des institutions sécuritaires, qui peinent à traiter les citoyens sur un pied d’égalité, indépendamment de leur appartenance confessionnelle, communautaire ou de leur genre. À cela s’ajoute l’incapacité de l’administration syrienne à encadrer le comportement des factions armées qui agissent en son nom ou lui sont affiliées.
Ce climat a installé une profonde méfiance entre les institutions de l’État et une large part de la population syrienne, qui ne considère plus les forces de sécurité comme les représentantes d’un État national inclusif, mais plutôt comme les instruments d’un groupe idéologique aux pratiques discriminatoires. De nombreux Syriens se sentent marginalisés et exclus du fait de la confiscation du pouvoir par un seul courant ayant pris le contrôle de l’appareil d’État à la faveur de la chute de l’ancien régime. Ce déséquilibre s’est exprimé dans toutes les décisions majeures prises depuis lors.
Parmi ces décisions figurent la convocation précipitée d’une conférence de dialogue national — purement symbolique — destinée à satisfaire des exigences extérieures, l’adoption d’une déclaration constitutionnelle interdisant toute vie politique et concentrant l’ensemble des pouvoirs entre les mains du président[10], ainsi que la formation d’un gouvernement se présentant comme technocratique, mais qui demeure en réalité dominé par Hayat Tahrir al-Cham. La participation de quelques figures indépendantes ne masque pas l’absence flagrante d’une représentation effective des courants et groupes constituant la société syrienne, même dans un contexte où la tenue d’élections est rendue impossible.
À cela s’ajoute l’immobilisme en matière de justice transitionnelle, illustré par la publication tardive des résultats de l’enquête sur les événements confessionnels de la côte syrienne. Aucun des auteurs de ces crimes n’a été traduit en justice, y compris ceux ayant filmé et diffusé leurs actes à des fins d’intimidation. Or, leur jugement pourrait avoir lieu indépendamment de toute investigation complémentaire. Comment dès lors s’étonner des violations commises à Soueïda ?
Se perdre dans des questions telles que « qui a commencé ? » ou « qui a commis les exactions les plus odieuses ? » revient à détourner l’attention de l’essentiel : depuis la chute du régime, la Syrie peine à poser les fondations d’un État moderne et représentatif, garant de l’égalité de tous ses citoyens. Or, l’actuelle administration syrienne semble avoir emprunté la voie opposée, consolidant la domination d’un groupe restreint sur l’appareil d’État, sur le modèle d’un régime à parti unique. Cela s’est traduit par l’exclusion de la majorité de la population et des compétences nationales, par un refus du partage du pouvoir et par l’adoption d’un discours idéologique déconnecté de la diversité de la société syrienne.
Pour sortir de cette impasse, le gouvernement syrien doit entamer une réforme en profondeur de ses structures internes, condition sine qua non pour renforcer sa légitimité à l’échelle nationale et contrer les prétextes à l’ingérence étrangère. Les événements de Soueïda doivent être appréhendés non comme un simple incident sécuritaire, mais comme le symptôme d’une crise politique majeure. Cela implique de revoir l’ensemble des décisions prises depuis la chute du régime, à commencer par le lancement d’un véritable dialogue national représentatif. Ce dialogue devrait inclure les forces politiques et sociales syriennes, ainsi que des personnalités indépendantes, et déboucher sur une « feuille de route pour la transition ».
Parmi les mesures à envisager figurent la formation d’un gouvernement d’union nationale dirigé par le président Ahmad al-Charia, et l’élection, au sein de la conférence de dialogue national, d’une commission chargée de rédiger une nouvelle Constitution. Cette commission serait composée de juristes, de personnalités politiques et d’experts, en vue d’élaborer une nouvelle loi sur les partis et une législation électorale équitable[11].
Sans un consensus national syrien autour de la forme de l’État et de son système politique, avec la participation active de tous les citoyens, il sera impossible de franchir sereinement l’étape de la transition. Seule une telle approche permettra de marginaliser les groupes qui s’appuient sur des puissances étrangères, de les traduire en justice et de mettre fin aux ingérences de l’État occupant, qui cherche à affaiblir l’unité territoriale et communautaire de la Syrie.
Notes
(sources en arabe)
[1] « Les événements sur la côte syrienne : contexte, répercussions et réactions internationales », Évaluation de la situation, ACRPS, 13/3/2025, consulté le 19/7/2025, à l’adresse : https://short-link.me/17SfV
[2] « Al-Hajri : des factions terroristes contrôlent l’administration de Damas », Euronews, 10/4/2025, consulté le 19/7/2025, à l’adresse : https://short-link.me/13BMN
[3] « Les violences sectaires dans la banlieue de Damas et à Soudaïa et leurs répercussions sur l’avenir de la Syrie », Évaluation de la situation, ACRPS, 07/5/2025, consulté le 19/7/2025, à l’adresse : https://short-link.me/17SeW
[4] « La politique d’Israël envers la Syrie après la chute du régime de Bachar al-Assad », Évaluation de la situation, ACRPS, 09/3/2025, consulté le 19/7/2025, à l’adresse : https://short-link.me/17Sha
[5] « Netanyahou : nous empêcherons le déploiement de forces syriennes et d’armes au sud de Damas », Al-Arabi Al-Jadid, 17/7/2025, consulté le 19/7/2025, à l’adresse :
[6] « Netanyahu, Muwafaq Tarif est celui qui a demandé l’aide des Druzes en Syrie », RT Arabia, 17/7/2025, consulté le 19/7/2025, à l’adresse : https://short-link.me/13BYD
[7] « Raids israéliens sur Sahel et la sécurité publique annonce la fin de l'”opération de sécurité” dans la région », Al Jazeera Net, 30/4/205, consulté le 19/7/2025, à l’adresse : https://acr.ps/1L9GQ09
[8] « Katz met en garde le pouvoir syrien après le bombardement du palais présidentiel à Damas », Al Jazeera Net, 2 mai 2025, consulté le 19 juillet 2025, à l’adresse : https://acr.ps/1L9GPiX
[9] « Netanyahou : nous avons lancé une frappe d’avertissement contre des « extrémistes » qui s’apprêtaient à attaquer les Druzes en Syrie », Al-Sharq Al-Awsat, 30/4/2025, consulté le 19/7/2025, à l’adresse : https://acr.ps/1L9GPWs
[10] « La déclaration constitutionnelle en Syrie et les défis de la phase de transition », Évaluation de la situation, Centre arabe pour la recherche et l’étude des politiques, 01/5/2025, consulté le 19/7/2025, à l’adresse : https://short-link.me/17SjZ
[11] « La nouvelle Syrie : feuille de route pour la phase de transition », Évaluation de la situation, ACRPS, 23/12/2024, consulté le 19/7/2025, à l’adresse : https://short-link.me/17Sij