21/10/2025

Santé, éducation, transparence : les revendications de la Gen Z 212

Par Lamia Elfehaim
Photo : Adobstock

Fatiguée des promesses non tenues, une nouvelle génération connectée descend dans la rue pour réclamer santé, éducation et transparence. Face à la dégradation des services publics et à la corruption, la « Gen Z 212 » incarne un mouvement inédit, à la fois social et citoyen, qui bouscule les codes de la contestation au Maroc.

Poussés par des drames sociaux, notamment celui du décès de huit femmes après leur césarienne à l’hôpital Hassan II d’Agadir à la mi-septembre, des rassemblements se sont répandus comme une traînée de poudre dans plusieurs villes marocaines. Ces manifestations sont portées par la « Gen Z 212 », une référence à la génération des manifestants nés entre les années 1990 et 2010 et l’indicatif téléphonique marocain 212. La Gen Z 212 s’organise pour la première fois autour de la plateforme de jeux vidéo interactive Discord, qui rassemble des jeunes d’environ 16 à 30 ans. Le groupe compte plus de 220 000 membres à l’heure actuelle. Leurs revendications ? Une réforme des services publics et la fin de la corruption au Maroc.

Les premiers rassemblements du 27 au 29 septembre ont été réprimés par les autorités marocaines, en raison de l’absence d’autorisation à manifester selon le ministère de l’Intérieur[1]. Les vidéos circulant sur les réseaux sociaux ont dévoilé au grand jour les méthodes violentes utilisées par la police : manifestants et passants confondus étaient embarqués de force dans des fourgons de police, des agents en civil empêchaient toute réponse aux questions des journalistes, dont certains ont été arrêtés. Les tensions culminent lors d’un accident où un véhicule de police a heurté un manifestant à Oujda la nuit du lundi 29 septembre. Les jours suivants, cet incident a été suivi par des attaques répétées contre des brigades de polices, menées, en majorité par des mineurs, qui se sont soldées tragiquement par le décès de deux jeunes hommes à Leqliaa[2].

Les moteurs de cette mobilisation inédite puisent un rattachement dans les luttes transnationales – telles que le soulèvement de la même génération au Népal[3] et par le port de Keffieh – et sont à analyser à travers les disparités sociales qui divisent le Maroc.

Un Maroc à deux vitesses 

Plusieurs observateurs ont comparé l’éclatement de la mobilisation Gen Z 212 à une accumulation de tensions sociales, qui a conduit à une éruption populaire. En effet, au cours de ces derniers mois, les frictions sociales se sont multipliées au Maroc, ravivant les frustrations et éveillant les demandes des soulèvements du 20 février 2011. Les deux mouvements reprennent par ailleurs le même triptyque :  démocratie, justice et dignité[4].
Lamia Elfehaim

Lamia Elfehaim 

Diplômée d’un master de géopolitique de l’Institut français de géopolitique, Paris 8, elle est membre de l’Observatoire Pharos et responsable du dossier « Guerre au Proche-Orient, une analyse multidimensionnelle » au Centre d’études en diplomatie et en relations extérieures (Cedire). Lamia s’intéresse aux dynamiques géopolitiques et sociétales de la région MENA. 

Au mois d’avril, une cyberattaque, d’origine présumée algérienne, a causé la fuite de données personnelles du ministère de l’Emploi et de la Caisse nationale de sécurité sociale, provoquant une onde de choc sans précédent car elle a dévoilé les montants à six chiffres des salaires de hauts cadres marocains[5]. Si celle-ci a joué un rôle déclencheur, des tensions en zones rurales – sur l’accès à l’eau, notamment dans l’Oasis de Figuig et les conditions d’extrême précarité non résolues des sinistrés du séisme d’al Haouz – ont quant à elles nourri les consternations citoyennes qui ont eu des répercussions dans les villes

Mais ce sont avant tout les préparatifs entamés par le Maroc en 2025 pour l’organisation de la Coupe du Monde 2030 qui inspirent aujourd’hui les slogans « les stades sont là, mais où sont les hôpitaux ? », « pas de Coupe du monde, la santé d’abord » lors des mobilisations Genz 212, qui appellent à boycotter la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) organisée au Maroc cette fin d’année. Un budget prévisionnel gargantuesque de 322 milliards de dirhams est investi dans la réhabilitation d’infrastructures sportives, la construction du stade de football de Benslimane, considéré comme « un monument sportif et le plus grand stade au monde[6] » et la modernisation des aéroports et le développement des hôtels haut de gamme. La Genz 212 estime que ces projets d’envergure dénotent avec la défaillance des services publics marocains. Certains préparatifs pour la CAN et du Mondial de 2030 ont d’ailleurs eu  un impact négatif sur les Marocains les plus précaires. Ainsi, les plans d’embellissement des villes de Rabat, de Casablanca ou encore de Tanger, ont causé la destruction de logements dans plusieurs quartiers modestes, « insalubres et informels » selon les autorités, souvent sans préavis et sans compensation financière ou relogement équitable[7].

L’organisation d’évènements sportifs d’envergure, présentée comme un accélérateur de développement et un élément de soft power, cristallise les discordes autour d’un Maroc à deux vitesses : l’un porté par une élite, vitrine pour les investisseurs étrangers, et l’autre souffre de carences sociales systémiques et d’un développement inégal. 

Des systèmes de santé et d’éducation défaillants, causés par un désengagement de l’État 

Au début des années 1980, le Maroc, confronté à une importante crise de la dette, s’est tourné vers le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale pour combler ses finances. Une cure d’austérité lui a été recommandée à travers le programme d’ajustement structurel. Le Maroc a donc réduit son budget dans les services publics et a entrepris la privatisation des services publics. Le processus de privatisation s’est accéléré particulièrement depuis son adhésion à l’Organisation mondiale de commerce en 1995 et l’adoption de l’accord général sur le commerce des services dans les services en matière de santé, d’éducation et de distribution d’eau et d’électricité.

Comme évoqué plus haut, l’élément catalyseur des protestations de la Gen Z 212 est le décès de huit femmes devant l’hôpital Hassan II, la plus grande structure sanitaire de la région de Souss Massa, la semaine du 14 septembre[8].  Ce drame est révélateur de la défaillance du système de santé marocain, souffrant de failles structurelles, en témoignent les dépenses publiques dans le secteur de la santé aujourd’hui inférieures à 6% du PIB soit trois points de pourcentage de moins que la moyenne mondiale qui est à environ 9%[9]. La négligence en matière de santé n’est pas un phénomène nouveau. Déjà dès 2023, L’Organisation mondiale de la santé a alerté sur la faiblesse des ressources humaines médicales au Maroc. Certes, des progrès en matière de couverture médicale, portée par l’Assurance maladie obligatoire (AMO), – qui présente actuellement un taux de couverture de plus de 70% -, constituent des avancées notables pour le Royaume. Toutefois, l’état des infrastructures publiques, vétustes, manquant d’équipements élémentaires et de personnel médical demeure alarmant pour les Marocains, pour qui les hôpitaux publics sont synonymes de « mouroirs ». Les médecins et le personnel paramédical opérant dans le public sont notoirement connus pour leur absentéisme, attirés par les rémunérations avantageuses des cliniques privées. Les personnels médicaux sont aussi nombreux à émigrer à l’étranger, en quête de meilleures conditions matérielles et de travail. C’est pourquoi, les hôpitaux publics sont si surchargés et les délais y sont extrêmement étendus.

Quant aux établissements privés, ils représentent plus du tiers des capacités d’hospitalisation du Maroc. Mais les prises en charge ne sont pas forcément de meilleure qualité. Selon le rapport du Conseil de la concurrence de 2022[10], ces établissements sont nombreux à pratiquer des actes frauduleux dans un but mercantile : des facturations de soins fictifs, de médicaments non consommés, des interventions médicales inutiles, etc. En raison du manque de ressources humaines, ces établissements recourent largement au personnel du secteur public, de manière illégale. 

De même, l’éducation au Maroc présente des problèmes structurels qui perdurent à cause d’une absence de volonté politique de les réformer. Certes, des progrès existent, comme le taux de scolarisation actuellement proche des 100%. Cependant, l’analphabétisme est encore répandu chez 28 % de la population[11]. La pédagogie basée sur la mémorisation, l’absence d’esprit critique des élèves sévissent. Tandis que la binarité des langues d’enseignement : l’arabe jusqu’au baccalauréat et le français dans les formations supérieures telles qu’en médecine, en pharmacie et en ingénierie, réduit l’égalité des chances. Les conditions de travail des enseignants ont aussi mené à une importante grève en 2023-2024. Ils réclamaient des hausses des salaires et la titularisation des contractuels, qui représentaient un tiers du corps professoral. Enfin, un décalage persiste entre formation et marché de l’emploi, avec un taux de chômage atteignant 36 % pour les 15-24 ans[12].

Le Maroc a délibérément favorisé l’enseignement privé, à travers l’adoption de la Charte nationale de l’éducation et de la formation[13] en 2000 et le Programme d’urgence Najah[14] en 2009, remettant en cause l’éducation en tant que droit citoyen. En 2020, 36 % des établissements scolaires sont privés, selon le ministère de l’Éducation nationale[15]. Leur fréquentation est en expansion, car ils présentent de meilleurs locaux, ainsi qu’une qualité d’enseignement et un taux de réussite nettement supérieur au public. En conclusion, le secteur de l’éducation souffre d’un manque de régulation en matière d’encadrement des frais de scolarité et de recrutement des enseignants, ce qui en soi, constitue un autre facteur de mobilisation pour la jeunesse marocaine.

Des régions rurales marginalisées

Les disparités sociales entre zones urbaines et rurales sont flagrantes. Le Programme de développement rural, au budget de 50 milliards de dirhams, n’a pas donné les résultats escomptés. Selon le Conseil économique, social et environnemental[16] (CESE), 29 000 douars[17] manquent de services sociaux de base.  37% de la population marocaine se concentre dans l’espace rural qui reste un grand désert médical. On y retrouve en moyenne un médecin pour 10 000 habitants. Les régions montagneuses, au réseau routier insuffisant et aux pistes non revêtues, sont en situation d’enclavement. Pour accéder à des services de santé, il faut se rendre aux établissements des chefs-lieux. Bien que les centres de santé ruraux et communaux dispensent des soins de base, l’offre de soin dans les hôpitaux provinciaux est encore limitée. Pour se procurer des médicaments, les villageois attendent souvent le jour du marché hebdomadaire pour s’approvisionner, ou alors ils doivent se déplacer vers les centres urbains. Le coût des soins est également prohibitif pour une grande partie de la population rurale, extrêmement précaire. Dans les faits, beaucoup ont recours à la médecine traditionnelle car ils ne peuvent assumer les frais des déplacements et des soins médicaux à la fois.

Les inégalités territoriales et sociales se traduisent également dans l’accès à l’éducation : un gouffre s’étend entre le milieu urbain et rural, ce dernier souffrant d’un manque d’infrastructure de base et d’enseignants. La déscolarisation représente donc un défi majeur, touchant en particulier les filles. La dénonciation des inégalités multidimensionnelles au Maroc – territoriales, économiques, de genre, etc. – fait la force du collectif Gen Z 212, qui considère que les luttes anti-corruption sont fondamentalement liées à leurs revendications sociales.

La corruption, un facteur majeur

« Le peuple veut le démantèlement de la corruption » continuent de scander les manifestants. En effet, dans une lettre adressée par des membres de la Gen Z 212 au roi Mohammed VI le 3 octobre, les protestataires appellent à la dissolution du gouvernement, des partis politiques impliqués dans des affaires de corruption et à la reddition de comptes des corrompus. Selon la branche marocaine de l’organisation Transparency International, la corruption est « systémique et endémique » au Maroc[18]. Répandue dans tous les secteurs névralgiques, la pratique de la corruption est banalisée notamment dans : la santé, la fonction publique, la police, la justice, les processus de recrutement et d’attribution des aides sociales, les transports et l’éducation.

Dans un contexte de recul des libertés civiques et politiques, les Marocains ont le sentiment que la corruption a énormément augmenté surtout depuis l’avènement du gouvernement d’Aziz Akhannouch, du Rassemblement national des indépendants (RNI)[19] en octobre 2021. En effet, quelques jours après son investiture, il a retiré le projet d’amendement du Code pénal pour l’incrimination de l’enrichissement illicite. La société civile l’accuse en conséquence de « légiférer la protection de la corruption ». Les entreprises d’Aziz Akhannouch et de son épouse sont ainsi bénéficiaires de mesures d’incitation financière. De surcroît, des conflits d’intérêts opposent également plusieurs membres du gouvernement à leurs fonctions parlementaires.

Nous constatons que l’histoire de la lutte contre la corruption a produit des léthargiques au Maroc. Ainsi, la création d’instances de bonne gouvernance, comme l’Instance centrale de Prévention de la corruption (ICPC) en 2007, l’Instance nationale de Probité, de Prévention et de Lutte Contre la Corruption (INPPLC) en 2012 et l’adoption d’une stratégie nationale en 2015 n’ont pas véritablement conduit à des avancées pérennes. On estime à 50 milliards de dirhams les pertes annuelles du Maroc en raison de l’absence d’une action opérationnelle contre la corruption, selon les données de Transparency Maroc[20]. Ces instances de bonne gouvernance jouent donc un rôle davantage formel qu’opérationnel. Par exemple, les recommandations de la Cour des comptes ne sont pas suivies par les structures auditées, tandis que la gestion des sphères à risques, comme les marchés publics, demeure opaque. L’impunité des hauts cadres responsables de détournements de fonds publics, les situations de rentes et de monopoles sont légion.

Réaction politique aux mobilisations de la Gen Z 212 : entre méfiance et prudence

Les autorités marocaines ont d’abord réagi avec méfiance envers le collectif Gen Z 212. En le réprimant durant les premiers jours de la mobilisation, elles ont semblé vouloir créer un climat dissuasif, qui a manifestement échoué. Le discours médiatique marocain officiel s’est également montré suspicieux, pointant l’anonymat des fondateurs de ce collectif [21], non partisan politiquement, et minimisant l’ampleur et la portée des rassemblements. Beaucoup d’observateurs ont évoqué une instrumentalisation des jeunes par des factions étrangères rivales, comparant le mouvement Gen Z à une tentative de « révolution colorée[22] » nuisant à l’image du Maroc. D’autres voient dans la demande de dissolution du gouvernement et libération des prisonniers d’opinion la menace d’instabilité politique.

Mais la poursuite des rassemblements pacifiques a mené à un changement partiel dans le paysage politique et médiatique marocain. Désormais, les autorités marocaines souhaitent canaliser ce mouvement dans des structures existantes, invitant les jeunes à s’impliquer dans des partis politiques et des institutions citoyennes. Lors de son discours du 10 octobre à l’ouverture de la session parlementaire, le roi Mohammed VI n’a pas évoqué explicitement la mobilisation Genz 212. Il a cependant affirmé que les programmes sociaux et les grands projets nationaux n’étaient ni rivaux, ni antinomiques, en recommandant aux élus politiques de renforcer la communication avec les citoyens et d’accélérer les projets de développements[23].

De la méfiance à la prudence, le gouvernement tâtonne quant à la marche à suivre pour tenter de canaliser ces manifestations, qui consacrent le rôle du citoyen protestataire[24] comme acteur incontournable du paysage contestataire. La récupération politique du mouvement Gen Z 212 semble être la direction politique choisie par les autorités pour calmer la rue marocaine. Ainsi, le politiste Rachid Achachi, premier invité à échanger sur le serveur Discord de la Genz 212, a annoncé vouloir créer un parti afin de fédérer les revendications du collectif.

Notes :

[1]Boujemaa Sebti. « Les manifestations GenZ212, une contestation épaulée par des relais militants traditionnels ? », Médias24 numéro un de l’information économique marocaine, le 28 septembre 2025. En ligne : https://medias24.com/2025/09/28/les-manifestations-genz212-une-contestation-epaulee-par-des-relais-militants-traditionnels/ [consulté le 17 octobre 2025].

[2] Statut Facebook  de la page Genz212 : “ …تلقت حركتنا ببالغ الحزن بيان إلى الرأي العام”, (en arabe), 2 octobre 2025 : https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=pfbid0mtmpBbJgpfMftoWiNRbERdNfK8DY7UZXLVSPAE2cXhqNiy1haoczqNMjFmTEgNtKl&id=61581713843912&_rdc=1&_rdr#  [consulté le 17 octobre 2025].

[3] Alex Nodinot. « Du Népal au Maroc, la Gen Z bouscule les pouvoirs en place » L’Humanité, le 13 octobre 2025. En ligne : https://www.humanite.fr/monde/gen-z-protests/du-nepal-au-maroc-comment-la-gen-z-bouscule-lordre-etabli [consulté le 17 octobre 2025].

[4] Rabab Khairy, « Un « printemps marocain » en demi-teinte », CNCD, le 17 septembre 2014. En ligne : https://www.cncd.be/Un-printemps-marocain-en-demi [consulté le 17 octobre 2025].

[5] Camélia Echchihab. « La cyberattaque subie par le Maroc se transforme en conflit diplomatique », Médiapart, le 17 avril 2025. En ligne : https://www.mediapart.fr/journal/international/170425/la-cyberattaque-subie-par-le-maroc-se-transforme-en-conflit-diplomatique [consulté le 17 octobre 2025].

[6] Challenge, « Mondial 2030. Le stade de Benslimane baptisé Grand Stade Hassan II », Challenge, le 4 juillet 2024 https://www.challenge.ma/mondial-2030-le-stade-de-benslimane-baptise-grand-stade-hassan-ii-premieres-images-283817/,

[7] Aurélie Collas, « « C’est une histoire qui part en poussière » : à Casablanca, des chantiers de démolition sous haute tension », Le Monde, le 20 juin 2025. En ligne : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/06/20/c-est-une-histoire-qui-part-en-poussiere-a-casablanca-des-chantiers-de-demolition-sous-haute-tension_6614754_3212.html [consulté le 17 octobre 2025].

[8] En réalité, en plus des huit femmes, un homme âgé est également décédé car lui non plus n’a pas pu bénéficier d’une prise en charge médicale devant ce même hôpital. Voir. Simon Roger, « Au Maroc, l’hôpital d’Agadir, symbole de la défaillance des services de santé publics dénoncée par la génération Z », Le Monde, le 7 octobre 2025
 https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/10/07/maroc-l-hopital-d-agadir-symbole-de-la-defaillance-des-services-de-sante-publics-denoncee-par-la-generation-z_6644972_3212.html

[9] Organisation mondiale de la Santé – Bureau régional de la Méditerranée orientale, « Conférence nationale sur le financement de la santé », OMS Maroc, https://www.emro.who.int/fr/mor/morocco-news/conference-nationale-sur-le-financement-de-la-sante.html [consulté le 17 octobre 2025].

[10] Conseil de la concurrence, « Rapport annuel 2022 », Conseil de la concurrence du Maroc, https://conseil-concurrence.ma/rapport-annuel-2022-2/ [consulté le 17 octobre 2025].

[11] Haut-Commissariat au Plan, « Évolution du taux d’alphabétisation des 15 ans et plus (en %) », HCP Maroc, https://www.hcp.ma/Evolution-du-taux-d-alphabetisation-des-15-ans-et-plus-en_a3479.html [consulté le 17 octobre 2025].

[12] Haut-Commissariat au Plan, « Situation du marché du travail en 2024 », HCP Maroc, https://www.hcp.ma/Situation-du-marche-du-travail-en-2024_a4059.html [consulté le 17 octobre 2025].

[13] Commission spéciale Éducation-Formation, « Charte nationale d’éducation et de formation », Ministère de l’Éducation nationale, Maroc, octobre 1999 (version diffusée en 2000), https://www.mcinet.gov.ma/sites/default/files/documentation%20iscae%20rabat%202018.pdf [consulté le 17 octobre 2025].

[14] Programme d’urgence Najah (2009) Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, « Programme d’urgence NAJAH 2009-2012 : rapport détaillé (version projet) », Planipolis / UNESCO, https://planipolis.iiep.unesco.org/sites/default/files/ressources/morocco_programme_urgence_najah_rapport_detaille_version_projet.pdf [consulté le 17 octobre 2025].

[15] Laila Zerrour, « Enseignement public et privé, établissements scolaires, taux de scolarisation… L’Éducation nationale dresse son bilan 2020-2021 », Aujourd’hui le Maroc, 15 février 2022, https://aujourdhui.ma/societe/enseignement-public-et-prive-etablissements-scolaires-taux-de-scolarisation-leducation-nationale-dresse-son-bilan-2020-2021 [consulté le 17 octobre 2025].

[16] Conseil économique, social et environnemental (CESE), « Avis : Développement du monde rural », CESE Maroc, https://www.cese.ma/media/2020/10/Avis-D%C3%A9veloppement-du-monde-rural.pdf [consulté le 17 octobre 2025].

[17] Un Douar est un groupement d’habitations, fixe ou mobile. Par extension désigne une division administrative en Afrique du Nord.

[18] Imane Bellamine, « Transparency : “Au Maroc, la corruption est systémique” », ENASS, 12 février 2025, https://enass.ma/transparency-au-maroc-la-corruption-est-systemique/ [consulté le 17 octobre 2025].

[19] En raison de la forte implication des hauts cadres et patronat, certains marocains rebaptisent le RNI le parti de « l’administration » et de la « bourgeoisie ». Le RNI a été impulsé par le roi Hassan II, sous la présidence de son beau-frère Ahmed Osmane en 1978. Son président actuel est M. Aziz Akhanouch, deuxième fortune du Maroc après le roi Mohammed VI.

[20] art. cit. Imane Bellamine, « Transparency : « Au Maroc, la corruption est systémique ».

[21] Selon le politiste marocain Rachid Achachi, les administrateurs du serveur Genz 212 sur Discord, présumés résider à l’étranger, sont actuellement inconnus. Ils souhaitent conserver leur anonymat par crainte de représailles judiciaires.

[22] Les révolutions colorées désignent une série de soulèvements protestataires survenus en Europe de l’Est et en Asie centrale dans les années 2000, réclamant des réformes politiques. Elles sont décrites par certains analystes comme une forme d’ingérence étrangère, soutenue notamment par l’action d’ONG.

[23] SM le Roi adresse un discours au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la première session de la 5e année législative de la 11e Législature (Texte intégral), page officielle Maroc.ma : https://www.maroc.ma/fr/discours-messages-royaux/discours-royaux/sm-le-roi-adresse-un-discours-au-parlement-loccasion-de-louverture-de-la-premiere [consulté le 17 octobre 2025].

[24] Pierre Vermeren, Khadja Mohsen-Finan, Dissidents du Maghreb : Depuis les indépendances, Humensis, 2018