Liban : causes et perspectives de la révolte
Le mouvement de protestation a pris comme un feu de paille, suite à la proposition de Mohammad Choucair, ministre des Télécommunications, de taxer quotidiennement l’usage des messageries électroniques. Dans un pays où l’absence de services publics est criante, la mesure a été fraîchement accueillie et a cristallisé autour d’elle une contestation bien plus large de l’action de la classe politique, exécutif et législatif mélangés, qui se partage le pouvoir par communautés religieuses selon les clauses de l’accord de Taëf, conclu à la fin de la guerre civile, en 1989.
Manifestations en Irak : une nouvelle génération protestataire unie face à la violence d’État
Les manifestations de masse qui ont soulevé la rue irakienne, à Bagdad et dans plusieurs provinces du Sud et du Moyen-Euphrate au début du mois d’octobre 2019, ont été l’objet d’une répression d’une violence sans précédent, qui a fait des dizaines de morts et des milliers de blessés.
Opération militaire turque dans le nord de la Syrie : au-delà des objectifs officiels
L’armée turque a présenté les deux objectifs de son opération de la manière suivante : sécuriser la frontière « en éloignant les éléments terroristes » et établir une zone sécurisée de 460 kilomètres de long et de 30 à 40 kilomètres de large, aux abords de la frontière turco-syrienne à l’est de l’Euphrate. Toutefois, derrière ces objectifs officiels se cachent un ensemble d’autres motifs non déclarés…
Refondation de la scène politique ou crise précoce de la jeune démocratie tunisienne ?
Le premier tour de l’élection présidentielle tunisienne, le 15 septembre, a placé le candidat indépendant Kaïs Saïed en tête, avec 18,40 % des voix exprimées. Il est suivi de Nabil Karoui (15,58 %), puis en troisième position du candidat du mouvement Ennahda Abdelfattah Mourou (12,88 %).
La normalisation de la violence politique par des représentants politiques français en Syrie
C’est une tendance mondiale, que l’on retrouve du Brésil aux Philippines. Le populisme foisonne, qu’il soit d’extrême droite, d’extrême gauche, ou qu’il résulte d’un vague maelström idéologique. En ce sens, le nouveau voyage de parlementaires français auprès du régime syrien à Damas et à Sednaya en est un signe patent.
Ce que l’interdiction par Israël de l’accès à son territoire à deux élues démocrates américaines dit de l’évolution des relations américano-israéliennes
Le 15 août 2019, le gouvernement israélien a décidé, sur incitation du président américain Donald Trump, d’interdire à deux élues démocrates à la Chambre des représentants, Rashida Tlaib et Ilhan Omar, l’accès aux Territoires palestiniens occupés et à l’État hébreu au motif qu’elles soutenaient le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) et contribuaient ainsi à délégitimer l’existence de l’État d’Israël.
La question des prisonniers politiques en Égypte : étendue des violations et périmètre des responsabilités
La mort du l’ex-président élu Mohamed Morsi, décédé en détention le 17 juin 2019, a ramené sur le devant de la scène le dossier des prisonniers politiques. Leur nombre est estimé à plusieurs dizaines de milliers, et les graves violations qu’ils subissent sont probablement la cause du décès non seulement du président Morsi, mais de dizaines d’autres avant lui. Un rapport parle même de centaines de « décès prématurés ».
Les hypothèses d’un affrontement dans le Golfe après la saisie du pétrolier britannique
Le 19 juillet 2019, des unités de la marine iranienne ont arraisonné un pétrolier battant pavillon britannique en mer d’Oman et l’ont conduit vers le nord, au port de Bandar Abbas, pour l’y retenir avec l’équipage.
Pourquoi Netanyahou a-t-il décidé de dissoudre la Knesset et d’organiser de nouvelles élections ?
Moins de deux mois après les élections générales du 9 avril 2019, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a décidé de dissoudre la Knesset et de convoquer de nouvelles élections en septembre 2019, ceci après avoir échoué, contre toute attente, à former un gouvernement de coalition avec le bloc de droite – bloc qui avait obtenu une majorité de 65 sièges au parlement sur un total de 120, dont 35 accordés au Likoud mené par Netanyahou.
Élection présidentielle en Mauritanie : quels enjeux ?
Sans véritable enjeu national, le scrutin présidentiel mauritanien qui connaîtra son épilogue dans quelques jours, suscite pourtant l’intérêt des acteurs sous régionaux et internationaux.