22/06/2019

À la cour de récré de Washington, le jeu est à la guerre

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© ill. Hajo Saad, 2019

À la cour de récré de Washington, le jeu est à la guerre

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Quand les garçons se mettent à jouer dans la cour de récréation, le jeu de guerre n’est jamais très loin ! Si les garçons déchargeaient leur « agressivité » dans des pistolets imaginaires, ils auraient moins envie de se servir de leurs poings, selon certains experts de l’enfance. Alors que l’on peut pardonner aux enfants leur insouciance face à ce jeu brutal, il n’en est pas de même dès lors qu’il s’agit du président de la plus grande nation du monde. Lorsque ce dernier se met à « jouer à la guerre » l’insouciance devient bêtise humaine.

Soudan : quelle sortie de crise après la dispersion du sit-in ?

illustration crise Soudan

Trois jours après une campagne de désobéissance civile largement suivie par la population, suite au démantèlement sanglant du sit-in devant le quartier général des Forces armées à Khartoum, les leaders de la protestation et les forces de la Déclaration de la liberté et du changement ont accepté le projet de médiation proposé par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, projet impliquant la fin de la grève générale et la reprise des négociations avec le Conseil militaire.

Escalade entre les États-Unis et l’Iran : quels risques de confrontation militaire ?

Escalade entre les États-Unis et l’Iran

La tension entre Washington et Téhéran a atteint un niveau sans précédent lorsque, début mai 2019, l’administration américaine a mis fin aux dérogations sur l’achat de pétrole iranien – décision qui signifie concrètement la réimposition d’un embargo total sur les exportations pétrolières –, avant d’annoncer également de nouvelles sanctions contre le secteur minier.

Les expériences de soulèvement populaire au Soudan : leçons et défis

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Cet article propose une approche historique des expériences de soulèvement populaire au Soudan. Il examine la nature des défis qui ont empêché une conversion démocratique durable et s’interroge sur les moyens de mettre à profit ces expériences dans le cadre du « soulèvement de décembre 2018 »,

Libye : révolution, contre-révolution

Ilustration_Libye

L’offensive du maréchal Khalifa Haftar sur Tripoli dépasse un simple et énième épisode belliqueux de la Libye post-Kadhafi. Elle correspond, en plus de la course au pouvoir étatique des différentes factions armées nées de la révolution de 2011, à un jeu régional tendu porté par des visions antagoniques.

Élections législatives israéliennes : la victoire de Netanyahou sonne le glas de la gauche israélienne

photo Victoire Netenyahou Élections législatives israéliennes

Les résultats des élections de la 21e Knesset, qui se sont tenues le 9 avril 2019, consacrent la victoire du « bloc de droite » nationaliste mené par le Likoud et son chef Benyamin Netanyahou – les partis de la coalition de droite ayant remporté une majorité parlementaire de 65 sièges sur 120. Une victoire qui permettra à Netanyahou de former un gouvernement de coalition dans les semaines à venir.

Soulèvement soudanais : complications internes et polarisations extérieures

Soulèvement soudanais : complications internes et polarisations extérieures

Après quatre mois de manifestations, l’armée soudanaise a fini par répondre aux revendications des protestataires en destituant le président Omar al-Bachir. Mais la « révolution de palais » menée dans la matinée du 11 avril 2019 par le vice-président et ministre de la Défense, le lieutenant-général Awad Benawf, n’a pas été accueillie aussi favorablement que prévu.

L’après-Bouteflika : les perspectives de changement démocratique en Algérie

Après Bouteflika

Le 2 avril 2019, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a remis sa lettre de démission au président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz, en présence du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah. Cette décision a mis fin à près de deux semaines de conflit entre le commandement militaire, mené par le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah, et la présidence de la République et son entourage, appuyés par les Renseignements généraux et leur chef, le général Athmane Tartag (dit Béchir).