Sur le voile, il est urgent de rouvrir les portes de l’interprétation
Par Claire Talon – « La première chose que l’indigène apprend, c’est à rester à sa place, à ne pas dépasser les limites. » écrivait Frantz Fanon. On est frappé, au regard de l’agression de la vice-présidente de l’UNEF par des élus LR et LREM qui ont demandé son exclusion d’une session de travail de l’Assemblée au motif qu’elle portait un voile, de ne pas voir un tel acte qualifié pour ce qu’il est : un pur geste de violence coloniale.