« Les Syriens n’ont pas abdiqué », entretien avec Salam Kawakibi dans La Croix
Pour « la Croix », le chercheur franco-syrien Salam Kawakibi décrit la persistance, sous une autre forme, de la violence en Syrie après huit années d’une guerre qui touche à sa fin…
Le conflit syrien est-il terminé ?
Alors que le monde assiste au huitième anniversaire de la révolution syrienne, les différents acteurs internationaux du conflit s’interrogent sur la suite de ce conflit hors norme. Or il serait tout à fait erroné de considérer que le conflit est terminé, que le régime a retrouvé sa situation ex ante, et qu’il convient donc simplement de rétablir les relations de coopération.
Reconstruction contre transition politique en Syrie : prudence et opportunité pour l’Europe
La Russie souhaiterait que l’Europe paye pour la reconstruction de la Syrie. Le Vieux Continent, devant déjà gérer la question des réfugiés et la lutte contre L’État islamique, est plutôt rétif à cette idée, qui enverrait un message très négatif en termes de cohérence stratégique, de principes politiques, de droit international et d’ordre global. Une participation serait toutefois acceptable par Paris et Berlin à une condition : qu’il y ait une réelle ouverture politique dans le pays.
Les Européens et le conflit syrien : un bilan contrasté
Pays du voisinage européen au cœur d’une région stratégique pour le Vieux Continent, la Syrie aura été le théâtre d’un des conflits les plus signifiants depuis la fin de la guerre froide. Avant d’être un conflit armé, ce que l’on nomme conflit, est un conflit politique, à savoir une tentative populaire de révolution démocratique muée sous l’effet de la répression du régime en guerre civile, régionale et internationale. Or ce conflit, dont l’horreur marquera durablement les mémoires, n’a pas surgi subitement. Sans être parfaitement prévisible, il était annoncé.
Huit ans après les premiers soulèvements, quel avenir pour la Syrie ?
Pendant que les Syriens « célèbrent » le 8e anniversaire de leur révolte populaire et pacifique – avant sa transformation en tuerie –, les acteurs régionaux et internationaux se disputent la mainmise sur les ruines
Retrait américain de Syrie : motifs, contexte et répercussions
Le 19 décembre 2018, le président Donald Trump a ordonné le retrait « complet » et « rapide » des troupes américaines déployées en Syrie. Annoncée sur son compte Twitter, cette décision a provoqué une onde de choc à Washington comme parmi les alliés des États-Unis, d’autant qu’au lendemain de cette annonce, certains officiels de la Maison Blanche déclaraient que le président avait l’intention de retirer également la moitié des effectifs militaires américains présents en Afghanistan.
Syrie, Irak, Iran : l’Europe face au basculement stratégique américain au Moyen-Orient
Le président Trump a surpris alliés, compétiteurs et ennemis des États-Unis en annonçant une modification significative de la présence américaine au Moyen-Orient. La ligne dessinée par l’annonce du retrait militaire de Syrie fin décembre 2018, ainsi que par la déclaration sur l’engagement américain en Irak destiné à « surveiller l’Iran » début février indique une transformation stratégique qui oblige les alliés européens des États-Unis à s’adapter.
Itinéraire de dix universités publiques arabes
Récemment publié par l’Arab Center for Research and Policy Studies, l’ouvrage intitulé Itinéraire de dix universités publiques arabes propose une étude comparative fondamentale des universités publiques du monde arabe. Il passe en revue la condition du corps enseignant, des étudiants et de l’administration dans chacun des pays étudiés, en partant du postulat que la similitude globale de la situation des pays arabes se traduit par une homogénéité de l’état du service public d’enseignement supérieur dans la région.
Accord d’Idlib : quelles perspectives de réussite ? Quels défis pour la mise en œuvre ?
Réunis le 17 septembre 2018 dans la ville russe de Sotchi pour une rencontre au sommet, le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue Vladimir Poutine sont parvenus à un accord sur le maintien d’une zone de désescalade à Idlib.
La Syrie, cimetière des espoirs réformistes arabes ?
Depuis l’indépendance de la Syrie, les différentes tendances politiques ne cessent de prétendre incarner les espoirs de l’ensemble de la population. Cependant, le contrat social tant attendu par ces élites n’a jamais pu voir le jour. Pour certains, il a été mené à l’échec dès son état embryonnaire, et pour d’autres, notamment les adeptes des dogmes totalitaires, ce contrat est incarné par leurs idéologies radicales qui excluent allègrement leurs opposants.